SORDIDE AINSI FINIT LE JOUR 2024 LES ACTEURS DE L'OMBRE PRODUCTIONS BLACK METAL URBAIN Rarement groupe aura si bien porté son nom...Les Normands nous reviennent avec un cinquième album - en dix années de méfaits - porté par une colère noire de suie, car si le jour finit ainsi, on est à peu prés sûrs de n'avoir point aperçu ni lumière ni traces de vie... Ainsi finit le jour de Sordide La mort, la chute de notre société, vue sous un angle de gauche critique, à ne pas confondre avec un nihilisme dont le groupe n'est pas représentant puisque gardant en lui l'espoir de la chute du capitalisme pour le remplacer par le drapeau rouge et noir des communistes libertaires ou anarchommunistes - en référence au groupe Alternative Libertaire - malgré les ténèbres et la dureté résolue de leur musique, les rouennais défendent ici une parole révolutionnaire pas si courante dans le black metal. Punk dans l'esprit, et parfois même dans certaines sonorités, le groupe antifasciste se ...
FRENCH METAL : Interview d'Arno Strobl (Freitot, Carnival in Coal, We All die Laughing, 6:33)
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ARNO STROBL
Bonjour Arno, et tout d’abord
un grand MERCI d’avoir accepté de répondre à quelques questions pour « le
scribe du rock » c’est vraiment cool de ta part. De plus, avec ton accord,
cette interview sera aussi reproduite dans mon prochain livre « Scum, une
histoire du Grindcore » au Camion Blanc, dans lequel je réserve un
chapitre à Carnival In Coal.
Commençons donc par le commencement.
Tu fondes Carnival In Coal en 1997 à Amiens, c’est bien ça ? Ton camarade
de jeu estAxel Wursthorn, qui se charge
des instruments alors que tu fais plein d’acrobaties au micro. Peux-tu nous
parler un peu de vos premiers projets, House Of Wax et Extravaganza ?
Notre première démo (Sramik)
est sortie en 1997, mais l'idée de Carnival est née en 1995. Auparavant, Axel
et moi avions effectivement fondé consécutivement House Of Wax et Extravaganza.
House Of Wax était un groupe de fusion/thrash influencé par toute la scène de
l'époque (Faith No More, Mindfunk, Suicidal Tendencies, Mordred et bien
d'autres). Le groupe a changé de nom en 1993 pour devenir Extravaganza, qui
jouait à peu près dans la même cour mais avec un côté un peu plus sérieux, plus
évolué. Devant le peu de succès de ces deux formations nous avons décidé un
beau jour de n'en faire qu'à notre tête et de monter Carnival, en imaginant que
ça n'allait faire rire que nous. A notre grande surprise, c'est là que les
choses ont commencé à marcher.
Carnival
in Coal, donc, voit le jour en 95 et va marquer un public sensible à une forme
de musique hybride, fusion de styles improbables, telle que déjà entraperçue
chez Mr Bungle. Quelles sont vos influences au départ et qu’est-ce qui vous
pousse vers autant de genres musicaux différents ?
Mr Bungle a clairement été un
déclencheur, de même que Pan-Thy-Monium. Ces groupes nous ont fait prendre
conscience que tout pouvait se mélanger, qu'il suffisait d'oser. Nous avons
donc eu envie de devenir le chaînon manquant entre Mr Bungle et Morbid Angel,
car nous écoutions tous les deux absolument de tout (classique, jazz, disco,
funk, chanson française, bandes originales de films, hard, heavy, thrash,
death, black, grind etc etc...). Nous souhaitions faire quelque chose d'extrême
qui ne ressemblait à rien, sauf à la variété de nos goûts.
Dans
Carnival, il y avait des passages bien grind par moments, quel(s) groupe(s) de
Grind écoutais tu à l’époque (et maintenant) ? Mr Bungle : comment
les découvrez-vous ? A quel point vous ont-ils influencés ?
Le premier choc grind, c'est lorsque
Axel a achèté un CD regroupant « Reek Of Putrefaction » et
« Symphonies Of Sickness » de Carcass. Nous avons adoré les deux mais
le second a eu une influence certaine sur nous. Nous avons également beaucoup
écouté « A Chapter Of Accidents » de Dead Infection, et je crois que
c'est à peu près tout. J'aimais beaucoup aussi Clotted Symmetric Sexual Organ,
un groupe japonais complètement perché. On n'avait pas forcément besoin d'
écouter beaucoup de grind en fait : à partir du moment où on avait réussi
à comprendre les codes du style, il était plus intéressant pour nous d'essayer
de nous y mettre plutôt que d'écouter des démos d'Agathoclès hahaha !
Nous avons découvert Mr Bungle avec leur premier disque. Au départ je n'aimais
pas ça du tout, je trouvais l'album bordélique et trop chargé. Et puis au fur
et à mesure, je suis devenu complètement obsédé par leur musique, et
aujourd'hui, je crois pouvoir dire qu'il s'agit de mon disque préféré, tous
styles et toutes époques confondus. J'adore également Disco Volante et California.
Ca ressemble vraiment à la façon dont je conçois la musique : décomplexée
et sans carcans.
Après
une première démo, Sramik, qui a de
bons échos à l’époque, vous sortez votre premier album Vivalavida en 1999. Moi je vous découvre sur le sampler de Hard
rock mag, et je ne comprends pas ce qui m’arrive ! J’écoute l’album et
waouh ! Vous mélangez black metal, grindcore, death metal, disco, electro,
reggae etc dans un grand bain de ce que l’on baptisera plus tard le nawak
metal. On comprend bien qu’il y a une forte dose d’humour chez vous, mais c’est
super bien joué et les chansons sont bonnes. Quelle était la dose de déconne et
de sérieux chez vous à cette époque et que penses-tu de cet album presque vingt
ans après ? (d’ailleurs préparez-vous un truc spécial pour les 20
ans ?)
La dose de déconne était énorme, on
cherchait à se faire plaisir avant tout et à nous faire marrer mutuellement
Axel et moi, mais toujours en ayant à l'esprit de faire les choses bien et que
ce ne soit pas « juste de la plaisanterie ». Il était capital pour
nous que les personnes reconnaissent également la qualité de la musique, aussi
bien dans le metal extrême que dans les passages funk. On ne voulait pas juste
faire une bonne blague, et c'est aussi pour ça je pense que l'album peut
toujours s'écouter 20 ans plus tard sans être trop obsolète, même si la
production est très loin des canons actuels. J'adore toujours ce disque. Axel
et moi aujourd'hui sommes fâchés mais pour les 15 ans de l'album, en 2014,j'ai réuni une fine équipe de musiciens sous
le nom de CinC afin de rendre hommage à Vivalavida. Nous avons
interprété l'album en intégralité plusieurs fois dans différentes villes et si
tout va bien, pour les 20 ans (donc l'an prochain), un DVD live sortira avec
une très bonne captation d'un de ces concerts et quelques bonus. Ce n'est
évidemment plus Carnival in Coal puisqu'Axel n'est plus de la partie, mais
c'est un très bon « tribute » à la musique du groupe, avec la moitié
de son line-up en plus ! Haha.
Ne
penses-tu pas que nous avons eu beaucoup de chance de vivre les années 90, qui
ont quand même donné une créativité débridée a beaucoup de groupes et une vraie
envie dans le public de tout mélanger ?
Complètement ! Et cette période
me manque à crever. Comme nous sommes en pleine époque de revivals, je
n'attends qu'une chose : le revival de la fusion !
La
même année (99) vous sortez un album de reprises incroyable, French Cancan sur lequel vous reprenez
le « mama » de Genesis (plutôt fidèlement d’ailleurs !), mais
aussi du Pantera, Morbid Angel (ce « fall from grace » !!!) mais
aussi Ozzy Osbourne ou le « maniac » de Michael Sambello. Quel regard
as-tu sur cet exercice de style aujourd’hui ?
Je suis plus partagé sur French
Cancan que sur Vivalavida. Tout n'est pas de qualité égale et nous
l'avons sorti peut-être un peu vite. Le son est aussi plus léger. Je suis très
fier des reprises de Morbid Angel et d'Afric Simone, mais un peu moins de
celles d'Ozzy et de Pantera que je trouve plus anecdotiques. Quant à
« Maniac », j'en ai par-dessus la tête, mais ça reste un titre que
les fans du groupe aiment entendre en concert et bien évidemment, on ne peut
pas passer outre sans risquer la lapidation.
En
2001 vous sortez un nouvel album, Fear
Not…Carnival in Coal. S’il reste dans la lignée hyper éclectique du
premier, on y remarque globalement une ambiance plus sombre, moins
« clownesque ». Envie d’être pris au sérieux ? (En termes de
qualité musicale je trouve que cet album est vraiment immense…)
Là encore, je ne suis pas très client
de ce disque, paru trop vite et dans une période où je n'étais vraiment pas au
mieux de ma forme (c'est un euphémisme), d'où l'ambiance plus sombre. Ce que je
préfère dans ce disque, c'est sa pochette. Si nous avions gardé uniquementl'essentiel nous aurions pu sortir un très
bon EP.
En
2005, vous sortez Collection Prestige,
votre dernier LP à ce jour. Il apparaît comme un retour au grand nawak du
premier album. Qu’en penses-tu ? Comment expliques-tu cette
évolution ?
Collection Prestige est selon moi LE disque qui aurait dû
succéder à Vivalavida. Je l'adore, je le réécoute souvent, et les compos
comme les textes me paraissent faire partie de ce que nous avons fait de mieux.
Nous avions eu le temps de souffler, de réfléchir un peu à notre musique,
d'aller encore plus loin dans le mélange des genre, et de repartir sur des
bases solides. Je m'étais refait une santé, aussi. C'est d'ailleurs suite à cet
album que nous avons enfin accepté de faire de la scène à force d'être harcelés
par un ami, Fabien « Fack » Desgardins, qui va revenir plus loin dans
la discussion puisqu' aujourd'hui nous sommes très liés lui et moi par
plusieurs projets.
Les
comparaisons avec Mr Bungle et Faith No More (notamment le côté Mike Patton)
ont dû vous saoûler à la longue, non ?
Oui et non. C'était de toute façon
presque inévitable. Il ne tenait qu'à nous de singer Satan Jokers si nous ne
voulions pas essuyer ce type de critique. Nous jouions une musique un peu
« OVNI », et la seule grosse référence que les gens avaient dans ce
style était Mr Bungle. Quant aux comparaisons avec Patton, jusqu'à preuve du
contraire, c'est plutôt flatteur que désagréable... J'ai eu l'occasion d'en
parler avec lui et ça l'a fait marrer car à ses débuts on le comparait à
Anthony Kiedis des Red Hot, et il le détestait. C'était donc plus compliqué à
assumer pour lui que ça l'a été pour moi.
Tu
collabores en 2012 avec le groupe 6:33 pour un EP particulièrement
réussi. Tu peux nous en dire un mot ? 6:33 t’est-il apparu à l’époque
comme un « successeur » de Carnival In Coal ?
Nous ne nous sommes pas arrêtés à un
EP : Dans la foulée nous avons sorti l'album The Stench From The
Swelling. J'ai accepté parce que les titres étaient fantastiques et que les
membres du groupes étaient des gens géniaux et adorables. Je n'ai jamais
vraiment cherché à établir de comparaison entre 6:33 et Carnival, même si bien
sûr il est évident qu'il y a des choses qui se recoupent et que les deux
groupes peuvent avoir un public commun. J'ai adoré bosser avec eux et l'album
que nous avons fait ensemble fait partie des disques dont je suis le plus fier.
Il y a toujours une petite frustration de ne pas avoir pu le défendre sur scène
comme je l'aurais souhaité, mais je suis toujours en contact régulier avec Manu
et Nicko de 6:33 qui font partie de ma famille de cœur, et je pense qu'un jour
ou l'autre nous reviendrons tous les trois avec un projet bien à nous, en marge
de nos autres activités musicales.
En
2014 tu montes le « supergroupe » (ps : expression de merde)
Freitot (mort libre en allemand) avec le batteur d’Aqme, Etienne Sarthou, et
Fack de Benighted à la guitare. Vous pratiquez un death metal old-school tapant
dans à peu près toutes les tendances du genre façon années 90. Je t’avoue ma
surprise de voir un type aussi barré et capable de mille choses que toi vouloir
« s’enfermer » dans un genre aussi codifié (n’empêche que l’album est
excellent ) ?
Les choses ne se sont pas passées
comme ça, je n'ai rien monté du tout hahaha. C'est Etienne qui a écrit et
enregistré tout cet album : guitare rythmique, basse, batterie. Il a
ensuite longtemps cherché un chanteur et mon très cher ami Nicolas de Kaotoxin
(Xenokorp aujourd'hui) nous a mis en contact car il savait que je rêvais
d'enregistrer un disque de death old school. C'était un vrai fantasme pour moi
de faire tout un disque sans chant clair, et qui rende hommage aux racines du
genre. J'ai donc sauté sur l'occasion. En revanche, je plaide coupable en ce
qui concerne l'intégration de Fack. Etienne cherchait un soliste, et j'en avais
un sous la main. Fack est un de mes meilleurs amis, il joue dans CinC, il joue
en live dans We All Die (Laughing) (un autre de mes projets), bref, je
l'embringue dans tout ce que je fais car j'aime faire tout cela avec des
proches, des amis, la famille, et Fack est un frère. La musique ne me rapporte
rien en termes de « revenus ». On peut dès lors considérer cela comme
un loisir, même si c'est un loisir vital pour moi. Dès lors, comme tout loisir,
je ne le partage qu'avec des gens que j'aime vraiment, avec qui je sais que je
vais me marrer et être sur la même longueur d'onde. L'album de Freitot est un
bon exemple : le logo, la photo de la pochette et la mise en page du
livret ont été intégralement confiés à des amis ou à de la famille. Je ne
conçois les choses que comme ça.
Y’a-t-il
un effet « vintage » qui pousse un peu tout le monde ces derniers
temps à regarder dans le rétroviseur ? Retro-rock, occult doom, Stoner,
heavy et thrash 80’s, retour du vieux death, on dirait que l’ère n’est pas à
l’innovation. Qu’en penses-tu ? Envisages-tu tout de même de ressortir un
truc (avec carnival ou autres) façon « tête chercheuse » comme dans
les 90’s ou crois-tu que nous avons définitivement fait le tour de tout en
matière de metal ?
Je crois vraiment que tout est
cyclique, d'où mon espoir de voir revenir en force la scène fusion (ou nawak,
si tu préfères). Les gens ont besoin de repères, et nous sommes dans une
période troublée où le « c'était mieux avant » prédomine. Les vestes
à patches et les jeans extensibles sont redevenus hype. Ca me convient
parfaitement ! Je ne ressortirai jamais rien sous le nom de Carnival in
Coal car l'entité à deux têtes qu'était le groupe est aujourd'hui moribonde,
mais je reste en permanence ouvert à la moindre idée débile qui va pouvoir
m'emballer et m'amuser. Je n'ai pas dit mon dernier mot et j'ai des tas de
projets sur le feu avec diverses personnes. Mes seuls buts sont de me faire
plaisir et de faire les choses bien pour que les gens qui aiment ce que je fais
puissent eux aussi prendre du plaisir. Ca ne va pas plus loin que ça, mais si
ces deux conditions sont remplies, j'estime que c'est déjà pas mal.
Encore un grand merci à toi pour le
privilège que tu me fais !
Merci à toi Pierre pour cette très
bonne interview.
POCHETTE DU PREMIER ALBUM DU GROUPE D'ARNO WE ALL DIE LAUGHING, DEUXIÈME ALBUM EN PRÉPARATION !
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor...
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia...
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