Echoes of Ancestral Battles by GALLIC HAMMER Salut katurix ! Ton one man band Gallic Hammer est basé en Suisse. Peux tu nous en dire un peu plus sur la genèse du projet ? Salut Pierre, Tout d'abord, je tiens à te remercier pour cette interview. je me réjouis de répondre à tes questions. Ayant officié longtemps dans divers groupes et projets underground, en tant que batteur, cela faisait longtemps que j'avais envie de créer mon propre projet solo, que je puisse diriger comme bon me semble, au rythme qui me convient . J'aime composer de la musique donc c'était naturel que ça se fasse un jours ou l'autre. Cela a débuté en 2019, sous le nom de Tales Of Invasions. Mon idée initiale était de partir sur un projet viking-epic BM à la Bathory. J'ai donc composé et enregistré une première démo dans la foulée, qui contenait 5 morceaux, dont les pistes "Taïga" et "Fall of The Warrior King()" *qui apparaissent également sur le premier EP de Gallic Hammer...
Grindcore to the bone : interview with PIG DESTROYER
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PIG DESTROYER GRINDCORE BAND INTERVIEW : Interview with Blake Harrison (noise/samples)
ENGLISH VERSION/VERSION FRANÇAISE
You were originally created by Scott Hull (Agoraphobic Nosebleed, Anal Cunt) and JR Hayes (Enemy Soil) in year 1997. Some consider you’re one of the biggest bands of the second wave of Grindcore. How do you see this period today ? What was your purpose ? Your biggest influences ?
I think grindcore in general is making a comeback. With the internet being what it is, there’s more accessibility to more underground music. As far as Pig Destroyer is concerned, we never set out to be “big”, just kind of wanted to make music for us. As fat as our influences, that’s a very broad range. There’s a lot of Melvins and Assück in our music.
After two split-albums (with Isis and Orchid) in 1997, you delivered a very intense first demo with John Evans on drums. At this time, what was your mindset ? Did you plan to become the most ferocious grind act ever ?
Again, just doing what we do, there was no “plan” do to anything but make a couple of split records.
Grindcore was a huge thing in the end of the 80’s and in the 90’s. What do you think of its further evolutions, like goregrind, pornogrind or even Cybergrind ?
Personally I love it. Pornogrind is not necessarily my thing, but I love that grindcore is being pushed to the limits. It shouldn’t be a genre that is pigeonholed, love a lot of the new experimentation with it.
Again, your album Explosions of ward 6 was a very violent one. We know that the name of the band, Pig Destroyer, means destroyer of cops. Was it this political anger that pushes you so far in musical violence ? Are you a political band ?
Then, lyrically, Pig Destroyer was more of a political band, now, not so much. The name was just a really cool sounding name. We just wanted to push the extremes of music at the time while writing riffs we feel are relevant.
Terryfier, the 2004’s famous release (with Brian Harvey on drums) was a real critical and public success, and it’s quite extreme ! Are you ok to say that this album was a big influence for further deathcore bands (Suicide Silence’s No time to bleedor the beginnings of Bring Me the Horizon) because of its inner modernity ? It’s a masterpiece because you achieved the incredible to renew a genre as codified as grindcore. Is it your best album ? (and that cover, my god !!!). I know some fans considering that Prowler in the yard is better
Terrifyer is my favorite of our records... but I don’t see a connection with that record and any other genre or band. What we were going for on that one was making a “different” grindcore record. If it has influenced other bands, that’s definitely an honor
In 2007 you made the album Phantom Limb. I think it’s a little bit different because the songs here are a little bit longer than before, and the Thrash Metal and crust influences are maybe more present than before. What do you think about this record today ?
It’s strange, a record is nothing but a document of a band in time. We’re very proud of that record. One thing we strive for is making all of our records sound different than each other while maintaining the “Pig Destroyer” sound. The songs are longer for sure and there is a lot of thrash and crust on that one.
Adam Jarvis rejoin the band in 2011 on drums and in 2012 you made Book Burner. In my opinion, it’s a more classical grindcore album than, for exemple, Terryfier. Do you agree ? There is also some tech death metal elements in it. What were your inspiration back then ?
At the time we wanted to make a “no frills” grind record, just wanted to strip away all of the other elements of our influences. Mostly I feel it’s our “punk” record, and I think that’s reflected in the music.
PIG DESTROYER TERRIFYER ALBUM A GRINDCORE MASTERPIECE
What’s going on ? in 2013 you decided to hire your first bass player, John Jarvis. PD was well known for being the "grindcore band without bassist" ! What was the point ?
Scott decided it was time to flush our sound out a little more, it’s that simple. Just wanted to experiment with an instrument we’d never used before.
In 2008 you gave us the more sludgy/doom EP Natasha. At this point, a lot of us considered it as a one shot, but when we heard your new album for the first time, we understood something. Was it the first point of some kind of “regeneration process” for PD ?
No, again, we just kind of do what we do. On Head Cage, there are a lot of grind elements, but we wanted to write more nuanced material. So, as long as it sounds like Pig Destroyer, we’re happy.
Finally, after 6 years, Head Cage was published in September this year. Are you tired of grindcore ? I mean, there is some grind elements in your new lp but there’s a lot of sludge/doom too (cf-Natasha). Is it a new era for Pig Destroyer ? What can we expect for the future ?
No, not tired of grindcore at all. We’ve always played with adding other elements in our music, so there’s not a real “stylistic” shift. As long as it sounds like us, that’s good for us!
VERSION FRANÇAISE INTERVIEW AVEC PIG DESTROYER GÉANTS DU GRINDCORE
Vous avez été créés par Scott Hull (Agoraphobic Nosebleed, Anal Cunt) et JR Hayes (Enemy Soil) en 1997. Certains vous considèrent comme un des groupes les plus importants de la seconde période du Grindcore. Quel, regard portez-vous sur cette période aujourd'hui ? Quels étaient vos objectifs ? Vos plus grandes influences ?
Je pense que le Grindcore en général fait un vrai retour. Avec l'internet tel qu'il est devenu il y davantage d'accès à la musique underground. Concernant Pig Destroyer, nous n'avons jamais cherché à devenir "gros", simplement de faire de la musique pour nous. Au niveau de nos influences, elles sont plutôt larges. Il y a beaucoup des Melvins et d'Assück dans notre musique . Après deux split-albums (un avec Isis et l'autre avec Orchid) en 1997, vous avez propulsé une démo très intense avec John Evans à la batterie. A cette époque quel était votre état d'esprit ? Souhaitiez vous devenir le groupe de Grind le plus féroce qui soit ?
.A nouveau, nous faisions juste que nous faisions, il n'y avait pas de "plan" de faire quelque chose mais juste de faire deux disques en split.
Le Grindcore était assez énorme à la fin des années 80 et dans les années 90. Que pensez vous de ses évolutions comme le goregrind, le pornogrind ou le cybergrind ?
Personnellement j'adore ça. Le Pornogrind n'est pas forcément mon truc mai j'adore quand le grindcore et poussé à ses limites. Cela ne devrait pas être un genre qui soit cantonné, j'aime beaucoup les nouvelles experimentations autour du Grind. A nouveau, votre album Explosions of the Ward 6 était très violent. Nous savons que le nom du groupe, Pig Destroyer, signifie destructeur de flics. Y'a t'il une colère politique qui vous a poussé si loin dans la violence musicale ? Vous considérez-vous comme un groupe politisé ?
A l'époque, au niveau des textes, Pig Destroyer était davantage un groupe politisé, maintenant beaucoup moins. Le nom nous semblait surtout sonner bien cool. Nous voulions repousser les limites de l'extrémisme en musique à l'époque tout en écrivant ce que nous considérions comme de bons riffs. Terrifyer, le fameux album de 2004 (avec Brian Harvey à la batterie) fut un réel succès critique et public, et il est sacrément extrême ! Etes-vous d'accord pour dire que cet album a été une grosse influence pour les futurs groupes de Deathcore (le No Time to Bleed de Suicide Silence, les débuts de Bring Me the Horizon) à cause de sa modernité intrinsèque ? C'est un chef d'oeuvre car vous avez réussi l'inéspéré en renouvelant un genre aussi codifié que le Grindcore. Est-ce votre meilleur album ? (et cette pochette, mon dieu !!). Je sais que certains de vos fans considèrent Prowler in the Yard encore meilleur
Terryfier est mon album préféré du groupe...mais je ne vois pas de connexion entre ce disque et aucun autre genre ni groupe. Ce que nous avons fait avec cet album c'est créer un disque de Grindcore "différent". Si nous avons influencé des groupes, c'est vraiment un honneur.
En 2007 vous sortez l'album Phantom Limb. Je crois qu'il est un peu différent car les chansons sont un peu plus longues qu'auparavant et les influences Thrash et Crust sont peut-être plus présentes qu'avant. Avec le recul, comment voyez-vous cet album ?
C'est étrange, un disque est juste un témoignage d'un groupe a une époque précise. Nous sommes très fiers de ce disque. Un truc pour lequel nous avons vraiment œuvré a été de faire sonner chacun de nos disques différemment l'un de l'autre tout en maintenant le son "Pig Destroyer". Mais il est vrai que les chansons sont plus longues et il y a beaucoup de Thrash et de Crus sur celui-là.
Adam Jarvis vous a rejoints en 2011 à la batterie et en 2012 vous sortez Book Burner. Selon moi c'est un album de Grindcore plus classique que, par exemple, Terrifyer. Etes-vous d'accord ? Il y a aussi des influences de Death Metal technique dans celui-ci. Quelle était alors votre inspiration ?
A l'époque nous voulions faire un album "sans fioritures", nous voulions supprimer tout les éléments de nos influences. Pour moi je le ressens comme notre album "punk", et je pense que ça se ressent dans la musique.
PIG DESTROYER TERRIFYER UN CHEF D’ŒUVRE DU GRINDCORE
Que se passe t'il ? En 2013 vous décidez d'embaucher votre premier bassiste, John Jarvus. Pig Destroyer étaient pourtant connus pour être "le groupe de Grind sans bassiste" ! Quel était l'objectif ?
Scott a décidé qu'il était alors temps de "purger" notre son encore un peu plus, c'est aussi simple. Juste expérimenter avec un instrument que nous n'avions jamais utilisé auparavant.
En 2008 vous nous avez donné l'EP plus Sludge/Doom Natasha. A ce moment là, beaucoup d'entre nous l'ont considéré comme un "one shot", mais en écoutant le dernier album pour la première fois nous avons compris quelque chose. Était-ce la première étape d'un "processus de régénération" pour Pig Destroyer ?
Non, à nouveau, nous faisons juste ce que nous voulons. Sur Head Cage il y a beaucoup d'éléments Grind, mais nous voulions faire quelque chose de plus nuancé. Alors, tant que ça sonne comme du Pig Destroyer, ça nous convient. Finalement, après 6 ans, Head Cage est sorti en Septembre de cette année. Etes vous fatigués du Grindcore ? Je veux dire, il y a certes beaucoup d'éléments de Grind dans cet album mais aussi beaucoup de Sludge et de Doom (et revoilà Natasha). Est ce une nouvelle ère qui commence pour Pig Destroyer ? A quoi nous attendre de vous pour le futur ?
Non, pas fatigués du tout du Grindcore. Nous avons toujours ajouté d'autres éléments dans notre musique, donc il n'y a pas de vrai changement de style. Tant que ça sonne comme nous, c'est bon pour nous !
PIG DESTROYER LE NOUVEAU CLIP POUR "TORTURE FIELDS"
Vos dix albums préférés de tous les temps ?
Assück- Anti Capital
Napalm Death- Utopia Banished
Terrorizer- World Downfall
Melvins- Gluey Porch Treatments
Mötley Crüe- Too Fast For Love
Cows- Sexy Pee Story
Carcass- Necroticism
Death- Leprosy
Autopsy- Severed Survival
Discordance Axis- Jouhou
Quelques mots pour les lecteurs ?
Merci de nous supporter depuis autant de temps !
PIG DESTROYER GROUPE DE GRINDCORE PROWLER IN THE YARD
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor...
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Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia...
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