Echoes of Ancestral Battles by GALLIC HAMMER Salut katurix ! Ton one man band Gallic Hammer est basé en Suisse. Peux tu nous en dire un peu plus sur la genèse du projet ? Salut Pierre, Tout d'abord, je tiens à te remercier pour cette interview. je me réjouis de répondre à tes questions. Ayant officié longtemps dans divers groupes et projets underground, en tant que batteur, cela faisait longtemps que j'avais envie de créer mon propre projet solo, que je puisse diriger comme bon me semble, au rythme qui me convient . J'aime composer de la musique donc c'était naturel que ça se fasse un jours ou l'autre. Cela a débuté en 2019, sous le nom de Tales Of Invasions. Mon idée initiale était de partir sur un projet viking-epic BM à la Bathory. J'ai donc composé et enregistré une première démo dans la foulée, qui contenait 5 morceaux, dont les pistes "Taïga" et "Fall of The Warrior King()" *qui apparaissent également sur le premier EP de Gallic Hammer...
LES CROCS DU SCRIBE NUMERO 10 : WOEST/TOMHET-ENBILULUGUGAL SPLIT/MOONREICH/VOID/PENSEES NOCTURNES
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LES CROCS DU SCRIBE NUMÉRO 10 : WOEST/TOMHET-ENBILULUGUGAL SPLIT/MOONREICH/VOID/PENSEES NOCTURNES
"Que les montagnes immortelles terrassent vos paradis modestes" (Le Gouffre, WOEST)
Nous y voila mes chères Scribeuses et Scribeurs, nous voila à ces dernières Crocs du Scribe de l'an de grâce (?) 2018. Une année pour le moins étrange sur bien des points, mais qui en ce qui me concerne marque la première année d'activité de ce blog, et le bilan est plus que positif. Vous êtes de plus en plus nombreuses et nombreux à rejoindre les légions du Scribe, et de plus en plus fidèles. Je tiens à vous en remercier du fond du coeur. Une nouvelle année s'annonce, riche de belles interviews, de beaux disques à disséquer, de querelles de clocher entre fans de musique...Pour finir en beauté j'ai mis les petits plats dans les grands et décidé de chroniquer rien de moins que cinq disques ! Laissez-vous donc tenter par le Black Metal atypique et industriel des marseillais de Woest ; le split des fous furieux d'Enbilulugugal et leur Black Noise si original et le Black Metal anti-cosmique des suédois de Tomhet ; le nouveau Moonreich et sa vision du Black Metal si personnelle et profonde ; Void, les Nantais, et leur Black'n'Roll contagieux et, en dessert, le nouveau Pensées Nocturnes et leur big bazar grand guignol pour un Black Metal inédit...Bref, vous l'aurez compris, que du bon, que du Black cette fois, pour vous souhaiter une belle fin d'année que vous fêtiez ce que vous voulez (ou pas) et qu'on se retrouve pour la suite en Janvier 2019...Bises ! Le Scribe du Rock
Nous retrouvons les Phocéens de Woest pour un deuxième album après "la fin de l'ère sauvage" paru en 2017 (qui était à cheval entre EP et album). Cette fois, c'est sur 7 titres que Woest déploie un Black très singulier qui m'avait déjà séduit à l'époque. Première remarque : le son. Que de progrès ! La production est cette fois tout à fait bonne et sied parfaitement à l'ambiance dégagée par la musique du groupe, premier bon point. Deuxième bonne nouvelle : le groupe officie toujours dans un genre fort personnel, composé, à la louche, d'une base Black Metal lorgnant sur le Doom (les tempi sont rarement très rapides et la lourdeur omniprésente) s'accouplant avec des sonorités industrielles et électroniques, créant une ambiance d'oppression parfaitement aboutie, avec en bonus des influences gothiques/post-Punk (la chant, parfois à la limite du Christian Death de Rozz Williams). Le groupe se veut également porteur d'un message luciférien non-équivoque ("Lucifer, porteur de lumière, détruis les tous" dans l'excellent "Tout restera Carbone").
Chez Woest, l'extrême passe d'abord par les atmosphères, noires de suie, mais aussi par une musicalité omniprésente, dans laquelle les mélodies sont bel et bien là, parfois belles ou laides, mais porteuses d'une envie de se repasser les titres. Parfois c'est un piano ("Vagues du Styx") qui nous transporte d'une rive à l'autre (du monde des vivants à celui des morts), parfois une nappe synthétique, renforcée par une boite à rythmes industrielle, qui nous frappe, nous rappelant ça et là des passages instrumentaux de Blut Aus Nord ("Spasmes de Haine"). Soyons clairs, cet album s'adresse à ceux d'entre vous qui sont les plus "ouverts" en matière de BM, et il est possible que le Trve Blackiste (ça existe encore ?) trouve tout cela trop "bigarré" mais à vrai dire peu importe. Woest est là, et Woest est Woest, personne d'autre, c'est ça qui est si fort avec ce groupe. Alors on soutient le vrai underground ! Je prends les devants : Woest seront en interview dans Le Scribe en 2019.
Nous entrons ici en terres inconnues. Ceux qui connaissent déjà l'oeuvre folle d'Enbilulugugal ne seront pas étonnés. Les californiens nous ont habitué à un mix de Black Metal primitif et lourd et de Harsh Noise saturée, ce qui situe un peu les débats. Parfois pas si loin de l'oeuvre des néerlandais de Gnaw Their Tongues, la musique d'Enbilulugugal demande une vraie ouverture d'esprit, et un goût pour une certaine saleté industrielle. Bref, ici, on n'est pas avec de jolis lutins courant dans les bois scandinaves poursuivis par un troll des montagnes mais bien dans une crasse citadine et apocalyptique. C'est une gageure que de décrire la musique de ce groupe, bien entendu, même si, sur ce split, les titres proposés se montrent (relativement) accessibles, car moins "recouverts" d'une masse sonore bruitiste qu'à l'accoutumée. Ce groupe, qui avait sorti un EP s'intitulant "Not a Black Metal Band" (voila du titre Vindiou !) mérite davantage que son statut purement culte, car la musique produite est vraiment de très bonne facture, et ça joue particulièrement bien. Pour ceux qui pensent encore que ce groupe est un Joke comme disent nos copains les canadiens, qu'ils penchent une oreille sur ces quatre titres fort bien produits (si, si !) qui oscillent musicalement entre Doom bien gras et Black Metal, avec toujours ce grésillement caractéristique. Dans une discographie pléthorique (mais de grande qualité, j'insiste) ce split fait date.
Tomhet, one-man band canadien porté par le seul Xaphan (également membre du groupe de Raw Black Traer), officie dans un genre radicalement différent. Comme son nom l'indique (si quelqu'un ne sait pas c'est le titre d'un instrumental ambient de Burzum) ici tout n'est qu'atmosphère, ambiances, dans un genre hybride entre funeral doom, drone metal et Black Metal Ambient (pour faire court). Le morceau ici proposé dure une vingtaine de minutes (une intro dans ce genre) et déploie des drones de guitares à 30 bpm, dans la lignée des grands Thergothon ou Skepticism (je prévois un article sur le funeral doom un de ces jours, c'est un genre fabuleux, fin de la parenthèse). L'atmosphère est ici à la désolation totale, le monde est mort, et seul un survivant sans doute grièvement blessé nous hurle sa douleur et son désespoir sans nul secours possible. Sachez, si ce genre vous intéresse, que Tomhet a déjà une belle carrière derrière lui (six albums et une floppée d'EPs et de Splits) depuis ses débuts en 2004. Quelque part entre Sunn (((o))), Thergothon, Abruptum et Shape of Despair se terre la bête Tomhet, et elle mérite largement d'être scrutée à la loupe.
Le Style : Black Metal married with Post-Black Metal
Fugue :
Nom féminin
1.
Action, fait de s'enfuir momentanément du lieu où l'on vit habituellement.
Faire une fugue.synonymes : escapade, fuite
2.
Composition musicale écrite dans le style du contrepoint et dans laquelle un thème et ses imitations successives forment plusieurs parties.
Fugue à deux, trois voix.
Il faudra ajouter ici le terme de "fugue dissociative" : forme d'amnésie amenant le sujet à s'oublier en tant que personne, et à récupérer progressivement ses souvenirs.
De quelle(s) fugue(s) nous parlent Moonreich dans cet album ? A vous de le découvrir...
Moonreich, projet Black Metal mené par le chanteur et guitariste Weddir depuis maintenant dix ans, est passé d'un one-man band à ce que l'on peut considérer aujourd'hui comme un groupe, même si le Sieur susnommé reste capitaine à bord du navire.
Étonnant album que voila tant les parisiens semblent réussir le pont entre deux mondes, deux ères. Pour schématiser l'on pourrait dire qu'ils sont parfaits dans le rôle de pacificateurs entre la "vieille" garde du Black Metal et celle du Black moderne (aussi dénommé Post-Black...). En effet, leur musique oscille en permanence entre ces deux univers, et si l'on peut aisément considérer "Fugue Part 2" comme un morceau possédant ces deux essences, c'est plus ou moins le cas sur la totalité du disque. Les musiciens sont particulièrement au point, et leur Black Metal mélodique s'écoute avec le plus grand plaisir, passant de trémolos blastés à des passages nettement plus atmosphériques sans que l'on sente la moindre "couille dans le potage". En ce sens, cet album de 7 longs titres (entre cinq et dix minutes chacun) peut assez facilement arborer l'étendard du "progressif" tant ses structures sont construites, complexes sans jamais être démonstratives.
"With Open throat for way to long" par exemple, commence comme un morceau de Marduk à la grande époque du martelage intensif (dieu que ces blasts envoient du bois !) avant de faire semblant de se diriger dans des rivages presque post-core (font-ils vraiment semblant ?) et de continuer régulièrement à nous ratiboiser les neurones de par les vocaux écorchés de L. (lead vocaux alors que Weddir semble occuper des vocaux secondaires si j'ai tout compris) et la batterie particulièrement virulente de William P. Un morceau/pépite emblématique du travail incroyable du groupe qui leur permet de réconcilier le fan de Mayhem avec celui de Deafheaven (ne levez pas déjà les boucliers, ce sont des EXEMPLES).
Il va être difficile de faire mieux dans le genre que cet album, dont la réussite artistique est renforcée par une production vraiment adéquate, permettant de tout entendre à la perfection (Henosis Studios en France pour le mix et un mastering réalisé aux studios Hertz en Pologne. A mon sens, rares sont les combos a avoir réussi cette fusion entre un Black Metal "othodoxe" et violent et les rivages plus mélodieux et narratifs du Post-Black Metal. Donc, un seul mot s'impose : BRAVO !
Croyez le ou non mais j'ai failli jusqu'au bout renoncer à chroniquer cet album. Parce qu'il n'est pas bon ? Que nenni ! La raison est toute autre. Il se trouve, que, dans une autre vie, j'ai poussé la chansonnette dans un groupe de Thrash Rennais/Nantais du nom de Lapidation avec lequel nous avons enregistré une démo. Et il se trouve que deux des membres de Void (ou V)id ou Vcid) étaient respectivement l'un des guitaristes et le batteur du groupe.
Après donc une période d'intense réflexion, j'ai tout de même décidé de faire cette chronique, considérant que huit ans après, j'avais assez de recul pour être un peu objectif (on ne l'est jamais vraiment, mais bon).
Donc Void, le vide, qui vénèrent le vide ("We Hail the Void" est leur mot d'ordre) ont sorti ce premier album, "Jettatura" en Octobre, après une démo et un split-album. Au menu ? Un Black'n'Roll savoureux, quelque part entre les albums les plus "rock" de Satyricon, certains morceaux de Watain ou de Darkthrone (les vocaux me font parfois penser à Nocturno Culto). Black'n'Roll ? un des termes les plus difficiles à décrire dans les sous-genres du Black Metal étant donné que l'on fourre dedans pèle-mêle des groupes de Black qui ont pu "roller" par moments (Darkthrone, Immortal, Satyricon) et d'autres pour lesquels le gêne rock'n'roll semble davantage constitutif (Carpathian Forest, Vreid, Nattefrost, Whiskey Ritual ou Kvelertak).
Mais revenons en à l'album des amoureux du vide. Malgré un mixage (volontairement ? ) un peu "nuageux" (manquant un brin de clarté) les morceaux s'enchaînent avec plaisir, provoquant parfois une irrésistible envie de taper du pied ("Theory of Hail") tandis que d'autres s'adonnent à des plaisirs plus occultes et blastés ("Wooven Hoods" où la batterie de J passe facilement du blast-beat au D-beat puis à un beat beaucoup plus lourd, dans une ambiance mélancolique renforcée par les tricotages d'O. à la guitare. Là, le fantôme de Satyricon plane). Morbide, occulte, mélancolique et gorgé de haine viscérale, le Black'n'Roll de Void est parfaitement authentique.
Les Nantais ont les yeux rivés vers d'autres rivages que ceux de la France, et ne jouent pas la carte plus identitaire de certains groupes du pays. Ici, les atmosphères renvoient davantage vers la scandinavie, avec ce groove rock et sombre (on peut même penser à Mayhem par instants) pour une belle réussite, notamment pour un premier album !
PENSÉES NOCTURNES "Grand Guignol Orchestra" (Les Acteurs de l'Ombre, 2019)
Le Style : Grand Guignol Black Metal Circus d'Avant-Garde
Déjà le sixième album pour ces gros déglingués de Pensées Nocturnes, et notamment l'homme orchestre derrière tout cela, Vaerhon, qui avait commencé le groupe comme un one-man band alors qu'aujourd'hui ils trimbalent leur cirque malsain sur les scènes de Gaule et de Navarre. Toujours caractéristique, le chant de Vaerhon, grandiloquent tel celui d'un monsieur loyal revenu des enfers nous prend tout de suite à la gorge.
C'est la première fois que j'ai le privilège de chroniquer un album avant sa sortie (prévue le 1er février 2019) et je remercie les Acteurs de l'ombre, largement représentés aujourd'hui, de m'avoir donné cette opportunité.
Revenons à nos noirs moutons : j'ai connu Pensées Nocturnes avec l'album "Nom d'une Pipe !" en 2013 et j'ai été immédiatement séduit par leur style unique : un gros bordel (en apparence) qui cache sous ses multiples couches un travail énorme, mêlant instruments "classiques" du Metal à de l'accordéon, de la clarinette, de la trompette, du trombone ou du piano pour donner un effet "mal de mer" garanti, avec ce côté décadent et brinquebalant assez unique. Prenons l'exemple de "Poil de Lune" morceau hilarant (le texte hilarant raconte les aventures d'un poil de cul) avec le thème du film de Chaplin "les temps modernes" comme fond musical qui ensuite tourne au tango/musette. Car ce que j'aime profondément chez PN c'est cette capacité à créer en s'emparant de trucs impossibles comme la musette et en faire quelque chose de passionnant, un BM franchouillard, tordu, pervers. On aurait bien du mal à imaginer un groupe finlandais faire dur PN, tant l'adn du groupe est français façon Superdupont.
Cet album est parfait de bout en bout, comme un aboutissement de la démarche de Vaerohn pour ne sonner comme personne d'autre. J'ose le mot : un chef d'oeuvre ! le chef d'oeuvre de PN ! Personne à mon sens n'est capable de capter aussi intelligemment l'esprit français, de le mêler à du Black Metal et d'en faire quelque chose d'inoui : une fanfare satanique plus effrayante que tous les groupes à capuche du monde entier. Dommage, je ne pourrai pas mettre cet album dans mon Top 20 de l'année, mais je me rattrape en 2019, promis ! IMMANQUABLE, INDISPENSABLE !!
Et voila mes p'tites Scribeuses et Scribeurs, on se retrouve en 2019 pour de nouvelle chroniques. N'oubliez pas, si vous avez un groupe ou un label et que vous souhaitez être chroniqués et/ou interviewés, contactez-moi : pieravril@gmail.com
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor...
Olivier Déhenne Premières Fois Nouvelles 2019 L'Age d'Homme - Collection Contemporains Olivier Déhenne ? si, comme moi, vous possédez quelque bagage culturel en termes de musiques sombres et underground, vous devez connaître l'oeuvre d'Eros Necropsique, entité étrange et noire, dont les textes poétiques dévoilent depuis plusieurs décennies un romantisme macabre réunissant comme il se doit les pulsions de vie et de mort d'Eros et de Thanatos, conjugués dans un écrin musical gothique. Ce n'est pas d'Eros Necropsique que je vais ici vous entretenir, ni même d'ailleurs de musique, puisqu'il se trouve qu'Olivier Déhenne est également écrivain. Après un premier roman sous forme de journal intime - Les Miasmes de La Claustration - c'est ici sous la forme du recueil de nouvelles que la plume d'Olivier est venue se plonger dans le sang et les liquides corporels les plus divers. Cela va de soi, ces nouvelles ne sont pas destinées aux âmes sen...
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia...
WINTERMOON Cold Sky Rising 2023 Black Metal Epique Oui, "winter moon" est bien le titre d'un morceau d'Immortal, et cela n'est pas un hasard. Cet album aux tonalités glaciaires impose Wintermoon comme digne successeur de l'Immortal le plus épique et du Bathory de l'ère Blood, Fire, Death. Il serait pourtant trop simple de limiter la description de ce premier album (après deux Eps) à du name-dropping. J'avoue avoir été soufflé par la qualité des compostions de Cold Sky Rising ! Les neuf titres qui composent cet album sont le fruit inspiré du travail de Gryp, musicien accompli. Ainsi, loin du salmigondis infâme que peuvent générer certains groupes "underground" nous nous retrouvons ici face à un disque très abouti, porté par un black metal épique et majestueux, habité de riffs inspirés aux colorations heavy/black et créant une envie irrépressible de l'écouter encore et encore. Les soli aussi, chose rare de nos jours, nous entrainent et...
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi ...
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