Echoes of Ancestral Battles by GALLIC HAMMER Salut katurix ! Ton one man band Gallic Hammer est basé en Suisse. Peux tu nous en dire un peu plus sur la genèse du projet ? Salut Pierre, Tout d'abord, je tiens à te remercier pour cette interview. je me réjouis de répondre à tes questions. Ayant officié longtemps dans divers groupes et projets underground, en tant que batteur, cela faisait longtemps que j'avais envie de créer mon propre projet solo, que je puisse diriger comme bon me semble, au rythme qui me convient . J'aime composer de la musique donc c'était naturel que ça se fasse un jours ou l'autre. Cela a débuté en 2019, sous le nom de Tales Of Invasions. Mon idée initiale était de partir sur un projet viking-epic BM à la Bathory. J'ai donc composé et enregistré une première démo dans la foulée, qui contenait 5 morceaux, dont les pistes "Taïga" et "Fall of The Warrior King()" *qui apparaissent également sur le premier EP de Gallic Hammer...
INTERVIEW AVEC GORGON (Chris) (Interview réalisée en Novembre 2018)
A l’occasion du retour
de la formation culte d’Antibes, nous avons pu nous entretenir avec Chris, chanteur et guitariste de la formation et aux manettes depuis 1991.
Joie de retrouver de « grands anciens » avec, en plus, la perspective
d’un tout nouvel album en Janvier 2019 !
Bonjour
Chris, et tout d’abord, un grand merci de bien vouloir répondre à ces
quelques questions pour le Scribe du Rock. Gorgon est une entité bien connue
des anciens de la scène Black Metal puisque vous vous êtes formés en 1991 à
Antibes. Peux-tu nous relater les fondations de cette formation impie ?
Bonjour à toi et merci également pour l’intérêt porté au
groupe.
J’ai fondé ce dernier en 1991 après trouvé une batteuse,
ex-Witches, qui était partante pour me rejoindre dans l’aventure et qui avait
un local où répéter. Elle connaissait une bassiste qui nous a rejoint peu
après, et en trio donc, on a établi le 1er line-up officiel,
m’occupant pour ma part de la voix et de la guitare.
A l’époque,
quels étaient les groupes qui vous ont influencés ? Votre but ?
Il y avait 3 groupes dont j’appréciais la vision :
Samaël pour la lenteur de la musique, Impaled Nazarene pour le côté
« Je m’en foutiste » et Celtic Frost pour l’aspect culte des riffs.
Dès qu’un morceau commençait, tu savais lequel c’était, contrairement à pas mal
de groupes où il te fallait plus de temps car toujours débutant avec les mêmes
rythmes bourrins. Mon but était clairement et uniquement de jouer du black
metal car c’était la musique que j’écoutais (avec également Venom, Bathory,
Bulldozer, Sarcofago…) et vers laquelle mes compositions tendaient.
A l’époque
de votre première démo « Call From Unknown Dephts » en 91 vous
n’étiez pas nombreux à pratiquer ce type de Black Metal pur et dur en France.
Comment en êtes-vous arrivés à vous tourner vers ce genre ?
Cela s’est fait naturellement, en aucune manière je n’ai
suivi une mode. Pour rappel, 1991 est l’année de création du groupe Emperor ou
du label Osmose Productions, on est de la même période. Notre unique démo,
sortie en 1992 l’année suivante, était constamment référencée dans des zines où
le death metal était roi. On ne faisait pas de black en 1991 en France, c’était
soit du death soit du thrash. De mon côté ce n’était pas la voie que je
voulais prendre, ce n’était pas ce que je ressentais, aussi créer du black metal
coulait de source, il n’y avait pas de calcul derrière tout çà.
Tu jouais
alors avec deux femmes dans le groupe, Céline et Patricia, autre originalité
pour l’époque, non ?
C’est un fait mais c’est également un pur hasard. Elles ont
été là au moment où il fallait, elles ont rempli leurs fonctions et je les
jugeais en tant que musiciennes et non pas de part leur sexe. Cela aurait très
bien pu être de hommes, mais cela n’a pas été le cas c’est tout. Il n’y avait
pas une volonté initiale d’avoir une ou deux personnes féminines dans le groupe
comme cela peut être le cas dans une formation de Metal symphonique par
exemple.
Dès les
débuts, vous vous différenciez avec un Black Metal utilisant des claviers,
donnant une touche « symphonique » ou du moins atmosphérique à
l’ensemble. D’où vous est venue cette idée ?
Une fois de plus il n’y a pas d’idée calculée derrière tout
ça, cela se fait naturellement, sans arrière-pensée. Lorsque je compose je visionne
dans ma tête les parties et généralement je sais si il faut ou non un appui
avec du clavier. Il se trouve que sur cette démo, et ces titres en particulier,
j’en voyais, aussi lors de l’enregistrement on en a utilisé pour apporter un
plus aux morceaux mais il n’y avait pas d’obligation, c’était juste pour
enrichir certains passages et les titres en question au final. Le clavier
apporte une atmosphère particulière et je comprends aussi que certains ne
l’utilisent pas voulant créer un autre climat dans leur musique.
Vous
pratiquez un BM très éloigné du Thrash et du Death, autre rareté surtout à
l’époque, et vous baptisez votre public avec du sang, ce qui a même amené à
l’arrêt d’un ou deux concerts je crois. Considères-tu Gorgon comme un groupe
religieux, et si oui peux-tu nous en dire un peu plus ?
Non le groupe ne professe aucune religion et n’est pas
religieux. On véhicule un message sataniste dans nos textes mais en ne se
raccrochant à aucune église ou mouvement en particulier. Par contre oui, musicalement
on était pas dans le créneau death ou thrash même si on allait en voir en
concert et soutenir les groupes, voir jouer avec eux sur la même affiche.
« Immortal
Horde » votre EP de 93 est le premier EP sorti par un groupe de BM
français ! Bizarrement le rendu est beaucoup plus crade que sur la démo.
Etiez-vous dans une volonté de sonner « Raw » ?
Non pour cet enregistrement on avait changé de studio, et de
line-up aussi, et il est vrai que ces titres ont sonné comme ca au final. Dans
l’histoire du groupe y a forcément des éléments pour lesquels il y a eut de la
réflexion, mais là une fois de plus cela s’est fait au « feeling »,
sans volonté particulière de se rattacher au créneau « black raw ».
On a une palette tellement large en matière de composition, titre lent ou
rapide, avec ou sans mélodie, clavier, …qu’on peut toucher à diverses tendances
sans forcément y adhérer en permanence, ce qui sonnerait constamment pareil au
final.
Sur votre
premier LP, l’excellent « the Lady rides a black horse » vous revenez
à un son plus atmosphérique, même si le tout reste bien cru quand même. Autre
particularité, ton chant plutôt aigu. Peux-tu nous parler un peu de cet album,
de cette période ?
Un nouveau line-up avait vu le jour avec la volonté de sortir
un album pour présenter davantage de titres et passer à une étape supérieure.
Sur ce dernier figurent 2 titres de la demo et 2 du E.P. que n’avaient pas
enregistré cette configuration de musiciens à l’époque. Cela nous a permis de
proposer des versions différentes bien sûr et plus fidèles à la manière dont
ces chansons sonnaient en concert. A eux se sont ajoutés de nouveaux morceaux
et une fois de plus, comme toujours pour tous nos enregistrements, à ce jour
compris, on a changé de studio. Celui-ci était tenu par un particulier et on
avait pas de limite de temps pour le réaliser. Du coup on en avait profité pour
mettre en boite quelques titres supplémentaires qui sont sortis aux fils du
temps sur des compilation ou autres. Sur la fin, le travail de la personne n’a
pas été aussi « productif » que prévu, aussi on savait qu’on ne recommencerait
pas avec lui. Ce style n’était pas du tout son « truc » mais en le
supervisant en permanence on a pu obtenir ce qu’on désirait. Joël, notre
bassiste, me secondait dans les backing vocaux dessus, lui qui était plutôt
orienté death metal. La pochette a été réalisé par une boite locale et étape
par étape il a fini par sortir pour être disponible ici et là. Adipocere
Records nous a aidé à en distribuer davantage et il avait reçu un bon accueil à
sa parution. Un label malaisien l’a ressorti quelques temps après en version
cassette et à ce jour c’est notre album le plus connu. Pour finir, une dernière
anecdote liée à cet album : Quand il a été mis en vente à la Fnac de Nice
il a été déposé dans l’unique et mince colonne des Cds « Black
metal ». Pour l’album suivant, on a été classé à la lettre G dans la
partie « Black metal », désormais classées par ordre alphabétique,
tellement entre temps il y avait eu de productions de sorti, et de Cds de
commandés par le magasin bien désireux de se faire de l’argent sur la mode qui
s’élargissait.
"Le BM est mort selon certains, mais je ne pense pas"
Votre black
metal, comme par exemple sur le 2ème album « Reign of
Obscurity » est toujours resté mélodique et bien ancré dans les
atmosphères, ce qui pour moi est essentiel.C’est devenu un son assez typique des groupes français du genre. Étiez-vous conscients d’avoir autant d’influence sur les nouvelles
formations ?
A l’époque non, on avait pas de recul nécessaire mais depuis
que l’on a annoncé la mise en chantier d’un nouvel album en 2018, on a reçu pas
mal de messages ou lu de commentaires en ce sens, la gratuité et la facilité de
communication par internet y étant pour beaucoup.
Je suis
moins fan de « the Jackal pact » votre 3ème album sorti en
98, qui se veut plus « metal » et « thrashisant ». Vous
traversiez une période de remise en question ? Un retour aux sources
80’s ?
Excepté le dernier album qui sortira en 2019 et que j’aime
énormément, « The jackal pact » est mon préféré de notre
discographie. Niveau concerts c’était également notre meilleure période à mes
yeux, là où scéniquement on avait le plus d’impact et de cohésion. Une fois de
plus, la composition avait été réalisé sans arrière-pensée et les éléments
métal voir thrash que tu cites ne me choquent pas. Il est différent des
précédents et c’est un choix car aime pas se répéter, mais les riffs et
mélodies qui le constituent étaient vraiment ce que l’on désirait proposer à
cette époque. Le concept reste black mais moins dans le visuel, c’est plus
« black urbain » selon moi, loin des clichés forêt et autre.
Etant
moi-même du sud (Avignon) je connais bien les difficultés que pouvaient
rencontrer un groupe de Black Metal dans cette région peu métallique (surtout
dans les années 90) dans un pays qui ne l’est pas beaucoup plus. Pourtant la
scène française est une des meilleures du monde. Comment l’expliques-tu ?
Quand on me parle d’Avignon je pense immédiatement à Shud et
c’est une formation que j’appréciais beaucoup et que j’ai fait jouer avec
Samaël à Cannes en mars 1991. Il y a toujours eu de bons groupes en France tous
styles Metal confondu même si on peut avoir des préférences. Pour tes lecteurs
« anciens », en vrac j’appréciais Cardiac Cease, Asshole, Catacomb,
Dunce, Death Power, Sepulchral…Aujourd’hui il y a une couverture médiatique différente que dans les
années 90 et il y a plus de groupes selon moi, aussi dans le tas il y a forcément
des choses intéressantes. Néanmoins excepté lors des gros festivals, je ne vois
pas plus de monde qu’avant aux concerts en province de formations undergrounds.
Une autre génération est là mais c’est tout. Des salles se sont relativement
spécialisées dans le style comme Le Ferrailleur à Nantes, et des assos se
bougent aussi malgré les revers des affluences et c’est à saluer, mais le Metal
extrême reste un style marginal et cela ne me déplaît pas en fin de compte.
Votre
dernier LP en date, « the Spectral Voices » est sorti en 2001.
Peux-tu nous faire un point dessus avec le recul ?
Cet album reste à part pour
moi. Il y a de bonnes choses dessus, les titres sont cohérents entre eux, mais
ce n’est pas le Gorgon que j’aime mettre en avant. Il y avait un ras le bol de
la mode black à l’époque et on a exploré d’autres horizons tout comme Samaël,
Impaled Nazarene, Beherit ou Emperor ont fait. On a testé autre chose, sans
reniement du passé mais il fallait que l’on voit ailleurs. C’est donc un
sentiment mitigé, il tient la route mais n’est pas la facette dans laquelle je
me reconnais aujourd’hui.
Cette
année, lors d’une interview chez les excellents Scholomance Webzine, j’apprends
votre retour et l’accouchement d’un nouvel album pour début 2019. Peux-tu nous
en dire plus ? Et un tout nouveau line-up, c’est ça ?
Ce 5e album est finalisé depuis l’été et est en
cours de pressage pour le moment en différents formats. Il se nomme « The
veil of darkness » et sortira chez Osmose Productions. Comme tous nos
albums, il contient 11 titres qui représentent exactement ce que je voulais
montrer du Gorgon actuel. Dessus je fais tout (guitares, voix, basse) excepté
la batterie réalisée par un batteur de session, aussi on ne peut parler de
nouveau line-up car ce n’est pas le cas. Je le trouve bien varié et il possède
le son que je voulais, obtenu au studio ArtMusic. On a véritablement pas à
rougir du niveau des productions étrangères. C’est vraiment un album dont je
suis fier, je ne vois pas un seul élément à modifier musicalement. Si il y
a une suite à cet album, ce que je souhaite, et j’ai déjà commencé à composer
dans ce sens, je sais que les futurs titres seront dans la même veine.
Quel regard
portes tu sur le BM en général et la scène française en particulier ?
Comment décrirais tu son évolution sur toute cette période ?
Le BM est mort selon certains, mais je ne pense pas. L’esprit
a changé et n’est plus le même pour pas mal de groupes mais il y a toujours des
formations qui perpétuent la tradition. Le style est ultra saturé, il y a trop
de groupes, en France inclus évidemment. La scène a été envahi par des
musiciens et donc le niveau technique a explosé très rapidement. Dans
l’hexagone c’est devenu une musique politiquement et socialement correcte, pour
beaucoup c’est un style à prendre au second degré. Avant l’intégrité était
primordiale par rapport à la complexité des riffs, c’était dans notre sang, dans
notre mode de vie. J’aime bien cette définition que m’as donné un jour le
leader d’O.T.A.L. : « On ne faisait pas du black, on était le
black ». Il y avait une mentalité, des actions et aujourd’hui ça a
quasiment disparu, c’est propre.
Question
rituelle chez moi : tes dix albums préférés de tous les temps, tous styles
confondus ? (aka « la question chiante »)
Alors sans ordre précis :
TORTURE : Storm alert
BATHORY : Blood, fire, death
ACCEPT : Staying a life
SARCOFAGO : I.N.R.I.
VENOM : Calm before the storm
DARK FUNERAL : Dark Funeral (mini Lp 4 titres, je sais)
W.A.S.P. : Live…in the raw
IMPALED NAZARENE : Tol compt norz norz norz
THE EXPLOITED : Beat the bastards
CARNIVORE : Retaliation
Carte
blanche : cet espace est le tien, qu’as-tu à dire à nos lecteurs ?
Ce nouvel album à venir chez Osmose est le meilleur retour
que l’on pouvait espérer pour nous. C’est un véritable condensé de violence
primaire, d’agressivité, et de mélodies tels que le groupe devait en proposer
en 2019 pour relancer la machine. Les compositions viennent vraiment de ce qui
coulent dans nos veines et ne sont pas réalisées dans le but de conquérir un
public à qui on sert invariablement les mêmes disques avec des titres standards
et uniformes.C’est çà l’esprit de
Gorgon.
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor...
Olivier Déhenne Premières Fois Nouvelles 2019 L'Age d'Homme - Collection Contemporains Olivier Déhenne ? si, comme moi, vous possédez quelque bagage culturel en termes de musiques sombres et underground, vous devez connaître l'oeuvre d'Eros Necropsique, entité étrange et noire, dont les textes poétiques dévoilent depuis plusieurs décennies un romantisme macabre réunissant comme il se doit les pulsions de vie et de mort d'Eros et de Thanatos, conjugués dans un écrin musical gothique. Ce n'est pas d'Eros Necropsique que je vais ici vous entretenir, ni même d'ailleurs de musique, puisqu'il se trouve qu'Olivier Déhenne est également écrivain. Après un premier roman sous forme de journal intime - Les Miasmes de La Claustration - c'est ici sous la forme du recueil de nouvelles que la plume d'Olivier est venue se plonger dans le sang et les liquides corporels les plus divers. Cela va de soi, ces nouvelles ne sont pas destinées aux âmes sen...
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia...
WINTERMOON Cold Sky Rising 2023 Black Metal Epique Oui, "winter moon" est bien le titre d'un morceau d'Immortal, et cela n'est pas un hasard. Cet album aux tonalités glaciaires impose Wintermoon comme digne successeur de l'Immortal le plus épique et du Bathory de l'ère Blood, Fire, Death. Il serait pourtant trop simple de limiter la description de ce premier album (après deux Eps) à du name-dropping. J'avoue avoir été soufflé par la qualité des compostions de Cold Sky Rising ! Les neuf titres qui composent cet album sont le fruit inspiré du travail de Gryp, musicien accompli. Ainsi, loin du salmigondis infâme que peuvent générer certains groupes "underground" nous nous retrouvons ici face à un disque très abouti, porté par un black metal épique et majestueux, habité de riffs inspirés aux colorations heavy/black et créant une envie irrépressible de l'écouter encore et encore. Les soli aussi, chose rare de nos jours, nous entrainent et...
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi ...
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