SORDIDE AINSI FINIT LE JOUR 2024 LES ACTEURS DE L'OMBRE PRODUCTIONS BLACK METAL URBAIN Rarement groupe aura si bien porté son nom...Les Normands nous reviennent avec un cinquième album - en dix années de méfaits - porté par une colère noire de suie, car si le jour finit ainsi, on est à peu prés sûrs de n'avoir point aperçu ni lumière ni traces de vie... Ainsi finit le jour de Sordide La mort, la chute de notre société, vue sous un angle de gauche critique, à ne pas confondre avec un nihilisme dont le groupe n'est pas représentant puisque gardant en lui l'espoir de la chute du capitalisme pour le remplacer par le drapeau rouge et noir des communistes libertaires ou anarchommunistes - en référence au groupe Alternative Libertaire - malgré les ténèbres et la dureté résolue de leur musique, les rouennais défendent ici une parole révolutionnaire pas si courante dans le black metal. Punk dans l'esprit, et parfois même dans certaines sonorités, le groupe antifasciste se
HEAUME MORTAL Solstices (2019, LES ACTEURS DE L'OMBRE) (MODERN BLACK DOOM CORE METAL)
AORATOS Gods Without Name (2019, DEBEMUR MORTI PRODUCTIONS) (MALEFIC BLACK METAL)
INDESIDERIUM Of Twilight and Even Fall (2018, SATANATH RECORDS) (US BLACK METAL)
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Chères Scribeuses et Scribeurs, pour ce (déjà) quinzième épisode des Crocs du Scribe, avec du beau monde à bord de notre navire ! Ainsi de Gorgon, le seul, le vrai pionnier du Black Metal français (non je ne parle pas de ce groupe de Death qui leur a "volé" leur nom !) qui reviennent avec un album incroyable d'authenticité et de justesse rappeler à tous qui est le patron ! Ataraxie, quand à eux, ne vont pas nous aider à arborer un beau sourire avec leur Doom Extrême, expression d'âmes torturées ! Heaume Mortal est la dernière signature en date des Acteurs de l'Ombre, et nous livre une version moderne du Black Metal mêlé au Doom et au Post-Hardcore. Aoratos va faciliter vos futurs cauchemars avec son Black Metal sinistre du meilleur effet. Nous conclurons ce voyage 100 % NOIR par l'album des américains de Indesiderium et leur Black Metal en direct des USA publié sur un label Russe (c'est aussi ça la mondialisation !). Bref, que du gratin au programme, avec des extraits des albums joints, de quoi vous éclater un bon coup...Merci pour votre fidelité, vous qui êtes de plus en plus nombreuses et nombreux chaque semaine ! Bises Le Scribe du Rock
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INDESIDERIUM Of Twilight And Even Fall
(2018, Satanath Records)
Le genre : US BLACK METAL
Ce groupe originaire de Los Angeles, déjà auteur d'un premier album paru en 2015, Wanderer of the Abyssal plains, nous propose un Black Metal profondément occulte et ésotérique, capable aussi bien d'un brutalité inouie ("Ascending the serpent throne") que de morceaux beaucoup plus axés sur l'atmosphère et les ténèbres ("Upon the Shores of Acheron"). Les deux membres du groupe, anciens Gravespawn et Abysmal Chaos, maîtrisent fort bien l'art noir, et nous entraînent dans leur spirale astrale et ésotérique, nostalgique d'un temps où des dieux oubliés dominaient ce monde...
"In a time before man, before the first light.
The world was ruled by the elder gods.
The soil was molten and the sea’s were restless.
The blood of the earth blew into dark skies.
Clouds of sulphur hung high above.
For reasons unknown, the seeds of life took root."(Extrait de "Upon the Shores of Acheron")
BLACK METAL OCCULTE ET ÉPIQUE
Une profonde mélancolie, celle de guerriers revenus du champ de bataille sans victoire, nous envahit à l'écoute de ce très bon album, produit avec doigté, pour un rendu à la fois puissant et dynamique. Le groupe fait partie de l'écurie du label Satanath Records, venu de Saint-Petersbourg (Russie) et proposant un catalogue de qualité sur lequel nous reviendrons.
Alors, bien sûr, Indesiderium ne va pas révolutionner le genre, là n'est pas son propos, mais son Black Metal solide, ornementé de claviers qui savent poser une ambiance sans être par trop invasifs, avec ça et là un growl Death Metal venant se suppléer aux cris aigus typiques du BM, sait se montrer convaincant sur la durée et séduira les amateurs du genre, pour peu qu'il soit épique et occulte. Des mages guerriers ? Et pourquoi pas ?
La Note du Scribe : 8/10
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AORATOS Gods Without Name
(2019, Debemur Morti Productions)
Sortie prévue le 22 Mars 2019
Le Genre : Dark Ambient Malefic Black Metal
Pour mieux cerner cette toute nouvelle entité d'Aoratos, récente signature de Debemur Productions, il faut d'abord savoir qui en est le maître d'oeuvre. En effet, Aoratos est un one-man band mené par le fameux Naas Alcameth, plus connu pour ses travaux avec Nightbringer ou Akhlys. Ceux qui connaissent l'individu ne seront pas surpris d'apprendre que sa nouvelle incarnation propose un Black Metal profondément torturé, aux guitares-spirales toutes en descente aux enfers.
Nous sommes encore, après Indesiderium, aux Etats-Unis, cette fois dans le Colorado, où doit forcément exister une porte vers les enfers tant la musique de Naas est hantée par des entités démoniaques. De facture relativement "moderne" (entendre non dépourvu de dissonances, et parfois apparenté à certaines oeuvres de Deathspell Omega ou Blut Aus Nord), le Black Metal du sieur nous envahit tel une peste bubonique à laquelle nous n'arrivons pas à résister. Sachant se montrer violent, véloce, le Black d'Aoratos n'en reste pas moins profondément sombre, et orienté vers des ambiances mortifères et maléfiques. Nightbringer nous l'a déjà démontré, l'américain est adepte d'une musique d'une noirceur abyssale, et la guerre entre les anges déchus et la bande à Gabriel nous semble ici rejouée en direct. On pense parfois à Emperor ("Thresher") avec cette maîtrise des claviers infernaux et ce chant rauque et écorché, les guitares n'étant pas en reste, proposant des tourbillons complexes tantôt en tremolo tantôt en riffing où les notes s'additionnent en s'annihilant, sans jamais verser dans la "technicité" apparente.
DARK AMBIENT BLACK METAL MALÉFIQUE DES USA
Maléfique, ce Gods Without Name l'est absolument, et son Black Metal ne semble pas avoir connu les outrages du temps, un peu comme un point suspendu dans un espace temps dans lequel le BM serait toujours aussi souffreteux et dangereux qu'à ses débuts. Davantage orienté vers la vitesse et la brutalité que Nightbringer, ce démon d'Aoratos nous rappelle une fois encore que le Black Metal, s'il partage avec son cousin Death Metal ce goût pour la violence musicale, est un genre qui doit d'abord véhiculer une ATMOSPHÈRE et ne pas verser, comme on pu le faire certains (Dark Funeral et Marduk sur certains albums) dans une pure démonstration de brutalité. Ainsi des plages que l'on peut qualifier d'ambient (voire même d'industriel) viennent régulièrement s'interposer au milieu du magma sonore du disque, créant et renforçant cette sensation de visite des abysses. Un disque gangrené, envahissant, addictif, attention !
La Note du Scribe : 8,5/10
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HEAUME MORTAL "Solstices"
(2019, Les Acteurs de L'ombre)
Sortie cd digipack le 1er Mars
Le Genre : Black Doom Post-Core ?
Dans la jungle actuelle des nouvelles appellations stylistiques du Metal Extrême, il devient de plus en plus complexe de s'y retrouver. Est-ce une marotte de journalistes qui a mal tourné ou alors est-ce représentatif d'une scène en constante mutation, doublée d'une extraordinaire capacité humaine liée au conformisme moutonnier ? En bref, cette tendance (lourde) qu'ont les groupes, pour peu qu'un Alcest se fusse livré aux noces barbares du Black Meral et du Shoegaze juqu'à en faire naître un style entier, livré à des milliers de copycats.
Difficile donc, de classifier la musique de Heaume Mortal, nouvelle signature des acteurs de l'ombre, et tant mieux, peut être ? On reconnaîtra toutefois les influences du jeune combo car elles sont encore bien présentes : leur Black Metal que l'on qualifiera de "morderne" faute de mieux, est imprégné de l'écoute de groupes comme Neurosis ou Cult Of Luna, piliers d'un Post-Core qui a fait des milliers (millions ?) d'émules par delà le monde. Reste après la question du goût personnel de l'auditeur, forcément subjective à l'extrême, puisque liée à son vécu de mélomane personnel et à ses propres madeleines de Proust adolescentes, dont on connait l'importance, notamment dans un genre codifié comme le Metal.
BLACK DOOM METAL ? BLACK METAL POST-CORE ?
Alors, pour revenir sur le cas particulier de Heaume Mortal, on a bien sûr toute confiance en Les Acteurs de l'Ombre, label Nantais exigeant et fournisseur de grande qualité. Déjà, ça rassure. On en apprend plus quand on sait que Guillaume Morlat, fondateur du projet, est passé par Eibon et Cowards. Eibon, groupe de Doom/Sludge made in Paris, et Cowards groupe mixant Sludge et Black Metal. Ainsi l'on voit la cohérence de ce Solstices apparaître au grand jour : les éléments Doom et Black, mais aussi Sludge, présents dans le Black lourd et lent et les longs titres de Heaume Mortal nous deviennent familiers. Le chant, mixé très en retrait sur "Yesteryears" est utilisé ici comme un instrument parmi d'autres, et les morceaux ont davantage l'allure et la structure d'instrumentaux que de chansons. "South of the north" est sans doute un des titres qui pour moi se dégage du magma sonore du groupe, tant est grande sa majesté Black/Doom.
L'album a nécessité un temps de travail conséquent (Guillaume a commencé à plancher dessus en 2011) et cela se ressent : les titres sont savamment construits, sans tomber dans la technique non plus, et le son, suffisamment boueux sans en perdre une goutte, a du demander un sacré temps de mixage. On est charmé par le chant, hystérique et grandiloquent, qui vient sur des nappes plombées de riffs mi-Doom mi-Core. Dans un genre qui peut rappeler de loin celui de Demande à la Poussière (en moins oppressant) l'album a un défaut : sur la longueur, on peut tout de même déceler quelques longueurs, et, étant donné le parti-pris de la lourdeur, aurait gagné à raccourcir quelques titres. Sinon, les riffs sont lourds, la batterie est une enclume, le chant est vraiment bon, et l'ensemble peut nous faire penser à un Burzum qui aurait copulé avec Skepticism et Neurosis. Un disque complexe a appréhender, qui demandera beaucoup d'écoutes pour se fixer totalement, mais une expérience intéressante, même si à l'avenir le groupe devra encore gagner en personnalité pour concrétiser une oeuvre totalement personnelle.
La Note Du Scribe : 7/10
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ATARAXIE Résignés
( 2019, XENOKORP/DEADLIGHT/WEIRD TRUTH)
Sortie prévue le 8 Mars
Le Genre : Extreme Doom Metal
Bientôt vingt ans qu'Ataraxie diffuse son mélange mortifère de Funeral Doom lourd comme un ciel de Bretagne et de Death Metal au ralenti. Casting prestigieux (ex-Bethlehem, Eibon, Trepalium, Glorior Belli entre autres) et un quatrième album pour les natifs de Rouen qui viennent finir de nous achever le peu de moral qui nous restait en ce coeur d'hiver épuisant. Quatre albums en vingt ans, et pas moins de trois labels pour diffuser leur oeuvre (au noir) à travers le monde : un groupe singulier depuis toujours. Parlons un peu de ce Résignés. Au menu, un Funeral Doom morbide à l'extrême, porté par des guitares en plomb fondu, une batterie à quarante BPM et un chant qui passe du quasi-murmure au hurlement en une milliseconde. Des passages Death Metal ? Oh que oui, à commencer pat le chant, qui, s'il est versatile en version claire, nous propose un growling profond et sépulcral qui se fond dans un bloc avec la monotonie mélancolique des riffs. Quand le chant se fait cri, on pense parfois à Niklas de Shining (à l'époque ou ce groupe apportait encore quelque chose) et, musicalement, le cousinage va se faire à la fois avec un My Dying Bride qui aurait bouffé du Black Metal et un Skepticism qui voudrait gonfler ses biscottos Death Metal. A l'arrivée un très bon disque dans son genre, si l'on est sensible à cette musique profonde et lente, lourde et déchirante.
ATARAXIE EXTREME DOOM METAL
Vous pourrez donc y aller les yeux fermés (et les oreilles ouvertes si vous êtes attirés par le Doom Metal vraiment LENT et LOURD, et avec une atmosphère qui tient parfois du Black Metal, et du Death Metal puant la mort et la décomposition, dans un quasi statisme effrayant.
La Note du Scribe : 8,5/10
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GORGON The Veil of Darkness
(2019, OSMOSE PRODUCTIONS)
Le Genre : True Black Metal de France
Avez-vous déjà rêvé de trouver le disque parfait ? De tomber sur ce délicat équilibre qui réunit tous les ingrédients que vous recherchez dans un genre musical, sans trop oser espérer ? Car, on le sait, la perfection n'est pas de ce monde. Pourtant, à l'écoute du dernier album inespéré de Gorgon, on se demande si on n'a pas chopé la perle rare...
Les pionniers du Black Metal français ( voir mon interview ici : INTERVIEW GORGON) nous reviennent donc avec un cinquième album après vingt ans d'absence, et réussissent le pari fou de faire mieux qu'un come-back. Ce Veil Of Darkness est une merveille de bout en bout, réunissant des influences Punk Hardcore indissociables du genre à ses débuts ("This Is War" et ses relents de The Exploited) les grands anciens reviennent nous administrer une leçon de Black Metal en bonne et due forme. Parfois épique à la façon d'un Immortal ("The Veil of Darkness") le groupe d'Antibes nous remet les pieds sur terre et la tête au Sud du Paradis. Ici le temps n'existe plus, le Post-Black Metal n'a jamais existé, les hipsters à barbe taillée n'ont pas pillé notre musique, et ne reste que le fruit du sang d'âmes noires totalement dédiées à la cause du Black Metal, le vrai. A l'écoute de "Border the forest" on est immédiatement replongés dans les années 90, héroïques, où ce genre faisait peur à plus que de simples antifas en manque de sorcières à chasser. Gorgon PUE le Black Metal des pieds (fourchus) à la tête (cornue) et incarne la noble bête comme peu d'autres peuvent y prétendre.
TRUE BLACK METAL DE FRANCE
Que dire de "Path of Doom" et ses influences Thrash/Heavy qui viennent donner une couleur nouvelle avec une efficacité folle au genre, tandis que le Blast-Beat et le tourbillon des guitares massives revient nous en coller une. Pas besoin ici de riffs blindés d'effets, la messe (noire) est dite avec des riffs directs qui vous collent à votre chaise, tandis que la voix haineuse de Chris vient vous semoncer, vous rappelant au passage que le Black Metal n'est pas fait pour les enfants.
Alors, à partir de là vous faites bien ce que vous voulez, mais si vous aimez le Black, le vrai, le pur, celui qui a donné ses lettres de noblesse à toute une génération de groupes (dont beaucoup sont restés couchés au champ d'honneur, tandis que d'autres se sont perdus en route) je n'ai qu'un petit conseil : RUEZ VOUS SUR CET ALBUM !
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
Olivier Déhenne Premières Fois Nouvelles 2019 L'Age d'Homme - Collection Contemporains Olivier Déhenne ? si, comme moi, vous possédez quelque bagage culturel en termes de musiques sombres et underground, vous devez connaître l'oeuvre d'Eros Necropsique, entité étrange et noire, dont les textes poétiques dévoilent depuis plusieurs décennies un romantisme macabre réunissant comme il se doit les pulsions de vie et de mort d'Eros et de Thanatos, conjugués dans un écrin musical gothique. Ce n'est pas d'Eros Necropsique que je vais ici vous entretenir, ni même d'ailleurs de musique, puisqu'il se trouve qu'Olivier Déhenne est également écrivain. Après un premier roman sous forme de journal intime - Les Miasmes de La Claustration - c'est ici sous la forme du recueil de nouvelles que la plume d'Olivier est venue se plonger dans le sang et les liquides corporels les plus divers. Cela va de soi, ces nouvelles ne sont pas destinées aux âmes sen
WINTERMOON Cold Sky Rising 2023 Black Metal Epique Oui, "winter moon" est bien le titre d'un morceau d'Immortal, et cela n'est pas un hasard. Cet album aux tonalités glaciaires impose Wintermoon comme digne successeur de l'Immortal le plus épique et du Bathory de l'ère Blood, Fire, Death. Il serait pourtant trop simple de limiter la description de ce premier album (après deux Eps) à du name-dropping. J'avoue avoir été soufflé par la qualité des compostions de Cold Sky Rising ! Les neuf titres qui composent cet album sont le fruit inspiré du travail de Gryp, musicien accompli. Ainsi, loin du salmigondis infâme que peuvent générer certains groupes "underground" nous nous retrouvons ici face à un disque très abouti, porté par un black metal épique et majestueux, habité de riffs inspirés aux colorations heavy/black et créant une envie irrépressible de l'écouter encore et encore. Les soli aussi, chose rare de nos jours, nous entrainent et
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi