Echoes of Ancestral Battles by GALLIC HAMMER Salut katurix ! Ton one man band Gallic Hammer est basé en Suisse. Peux tu nous en dire un peu plus sur la genèse du projet ? Salut Pierre, Tout d'abord, je tiens à te remercier pour cette interview. je me réjouis de répondre à tes questions. Ayant officié longtemps dans divers groupes et projets underground, en tant que batteur, cela faisait longtemps que j'avais envie de créer mon propre projet solo, que je puisse diriger comme bon me semble, au rythme qui me convient . J'aime composer de la musique donc c'était naturel que ça se fasse un jours ou l'autre. Cela a débuté en 2019, sous le nom de Tales Of Invasions. Mon idée initiale était de partir sur un projet viking-epic BM à la Bathory. J'ai donc composé et enregistré une première démo dans la foulée, qui contenait 5 morceaux, dont les pistes "Taïga" et "Fall of The Warrior King()" *qui apparaissent également sur le premier EP de Gallic Hammer...
Black/Death Metal Phénomènes : interview avec COR SERPENTII (Frédéric & Nicolas)
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Bien que nouveau groupe, Cor Serpentii et son Black/Death Metal puissant et racé, avec des accents progressifs, est composé d'anciens membres du groupe de Brutal Death Insainet du groupe de Black Metal atmosphérique Orakle, deux combos ayant marqué les esprits dans leurs "niches" respectives.
Cor Serpentii nous vient donc avec un album impressionnant, véritable détonation dans le paysage sonore extrême français. Il vous suffit de relire ma chronique pour savoir a quel point j'ai apprécié leur oeuvre (https://www.webzinelescribedurock.com/2018/10/numero-2-salut-les-scribeuses-lheure.html) avec un petit 9/10 à la clef, et la dixième place sur mon Top 20 2018 ! Bref, j'en ai assez dit, place aux musiciens ! Pierre Avril, le Scribe du Rock
Bonjour Frédéric, peux-tu nous donner ici la genèse de Cor Serpentii, et, par
extension, de Phenomankind, votre
album ?
Frédéric : COR SERPENTII a germé dans l’esprit de Nicolas,
ancien guitariste du groupe de Brutal Death INSAIN. Après le split de ce
dernier, fin 2014 je crois, il a souhaité donner forme à ses propres idées,
envies, qui s’orientaient vers un black/death protéiforme, toujours très incisif
mais disons… plus expérimental. Il a assez rapidement composé tous les titres
que l’on retrouve sur « Phenomankind », rejoint par deux autres
ex-INSAIN : Benoît à la basse et une grosse partie des textes, et
Jonathan à la batterie (lequel n’a pas pu poursuivre l’aventure, pour des
raisons de temps et de santé, mais qui a tout de même écrit l’ensemble des
parties de batterie). Pour ma part, je suis arrivé sur le tard. C’était fin
2016, les instrus étaient maquettés depuis un moment, et Nicolas – que j’avais
rencontré quelques années plus tôt, m’a sollicité pour produire l’album, mais
également pour y prendre part en tant que chanteur. Ce que j’ai assez
rapidement accepté, car outre le fait que c’était un challenge intéressant,
c’est aussi tombé à un moment où je savais qu’ORAKLE allait se mettre en pause
suite au départ de mon batteur (et co-fondateur). Bref, malgré un planning très
rempli avec le studio, je me suis accordé de petites pauses pour travailler sur
l’écriture du chant, et ce premier album a pu être finalisé.
ORAKLE ATMOSPHERIC BLACK METAL
Ce qui frappe tout de suite à la première écoute de l’album, c’est
cette production vraiment puissante et réussie, et l’intensité des morceaux.
D’abord la brutalité et la vélocité, puis la mélodicité qui est également bien
présente, comment vois-tu cela de ton côté ?
Frédéric : Eh bien déjà, merci beaucoup pour la
production ! Sous la casquette de producteur, j’ai travaillé comme je le
fais toujours : j’écoute les titres, j’essaie de comprendre quelle
ambiance ils dessinent, nous discutons, je m’en fais une première
représentation d’un point de vue sonore, émotionnel… Il est vrai que « Phenomankind »
est à la fois incroyablement incisif, mais on y retrouve souvent des côtés
atmosphériques, progressifs, des mélodies qui se dessinent derrière la première
strate, plus évidente, de brutalité. C’est d’ailleurs ce qui m’intéressait du
point de vue vocal : être capable d’appuyer cette violence omniprésente
avec des voix extrêmes, tout en utilisant le chant clair tour à tour pour
contraster ou – paradoxalement – appuyer le propos, en apportant une dimension
plus « chaleureuse ». C’est aussi un aspect qui se retrouve énormément
dans le jeu organique de Benoît, qui a apporté de la mélodie, de la rondeur à
l’ensemble – tout cela a permis d’axer la production vers quelque chose de
tranchant, mais qui ne tombe jamais (enfin, j’espère) dans le piège d’un rendu
trop glacial, sans vie.
Tu officiais auparavant dans Orakle et son black metal
« atmosphérique » ou progressif, comme l’on voudra. Comment vois-tu
le passage de ce premier à Cor Serpentii et y vois-tu des convergences ?
Frédéric : ORAKLE est une entité qui existe toujours et sur
laquelle je travaille… plus ou moins régulièrement, et beaucoup en fonction de
mon planning. De toute façon, avec ce groupe, les albums n’arrivent que quand
ils sont mûrs, jamais sur commande et encore moins dans un délai qu’une
exigence un peu arriviste aurait préalablement fixé. Il y a, je trouve, quelque
chose d’absurde à considérer qu’un artiste doive se manifester à travers un
album tous les deux, trois ans ; ou a
fortiori qu’un artiste est mort parce qu’il n’a pas respecté ce délai
arbitraire. Et je dis ça avec la parfaite compréhension de ce que sont les
impératifs d’un label, de la viabilité d’un projet auprès du public, dont
l’idéal est en effet que le discours ne s’arrête jamais (au risque qu’un
discours intéressant se transforme en bêlement ennuyeux). Bref – et je termine
ici cette petite digression, désolé ! – ORAKLE n’est donc pas du passé,
c’est juste que « ça » parle… quand « ça » décide qu’il y a
quelque chose de suffisamment abouti pour être exprimé.
J’en reviens à ta question. Je
vois COR SERPENTII comme quelque chose de plus immédiat – même si
« Phenomankind » contient pas mal de parties qu’on pourrait qualifier
de « progressives », l’approche reste résolument plus frontale ;
les titres y sont plus courts, et mettent en avant une agressivité dont ORAKLE
s’est peu à peu détaché, tout du moins avec une approche différente. Mais bien
évidemment, la convergence est manifeste du point de vue vocal – je pourrais
difficilement faire autrement : dans l’utilisation des chœurs, des placements,
de certaines mélodies un peu étranges que j’affectionne, et aussi dans la
variété des voix utilisées. Le fait de chanter en anglais modifie toutefois certaines
choses dans la technique, il y a un aspect plus « rond », moins
tranché que le français que j’utilise d’habitude.
BLACK METAL FRANCE !
Bonjour à toi aussi Nicolas, dans cet album grandiose on entend du Black Metal, parfois
symphonique, du death brutal aussi, mais également beaucoup de mélodie,
j’insiste. Manifestement votre propos n’était pas de proposer du Raw Black J Quelles
sont vos influences respectives et comment ont-elles infusé sur ce
projet ?
Nicolas : Les influences sont très diverses et il est vrai que
ça se ressent à l’écoute de la base de composition des titres. A titre
personnel, j’affectionne tout particulièrement le Black Metal, Emperor, Zyklon,
Blut Aus Nord et Deathspell Omega en tête. Pour composer cet album, j’ai aussi
beaucoup écouté le travail de Vlad Cochet (Unholy Matrimony entre autres) dont
l’univers musical me parle instantanément. On détectera aussi dans cet album
des influences coté Death (Behemoth, Decapitated, Morbid Angel, Hate Eternal…)
mais je pense que mon jeu est aussi influencé par des groupes de Heavy, ce qui
donne au final une teigne hybride à plusieurs têtes.
Frédéric, tes partenaires en crime appartenaient auparavant à la formation de
Brutal Death Insain, comment vous êtes-vous rencontrés ? Et comment s’est
faite la « jonction » entre vos deux univers ?
Frédéric : Nicolas et Benoît se connaissaient effectivement de
longue date avec Insain. Pour ma part, j’ai rencontré Nicolas il y a quelques
années, initialement parce que nous cherchions un guitariste avec Orakle et
qu’il s’était montré intéressé, appréciant ce que nous proposions, notamment
dans notre deuxième album. Sincèrement, je ne pense pas qu’on puisse parler
d’une véritable jonction musicale, puisque comme je le disais précédemment,
Nicolas est vraiment le principal maître d’œuvre dans la création de Cor
Serpentii ; il a juste pu exprimer les facettes plus progressives, heavy,
auxquelles la brutalité d’Insain ne laissait pas vraiment de place. Je vois
donc plus mon rôle comme une adjonction, qui bien qu’ancrée dans mon registre
habituel – c’est d’ailleurs ce que Nicolas souhaitait, que je puisse apporter
quelques parties plus expérimentales, des chœurs etc – présentait aussi l’intérêt
(très égoïste, j’avoue) de mettre un pied dans une certaine violence musicale que
j’apprécie depuis longtemps, mais qui n’a jamais été mon propos dans le cadre
d’Orakle.
INSAIN SPIRITUAL REBIRTH BRUTAL DEATH METAL
Par moments on entend du Dimmu Borgir de la grande époque (puritanical…) ou même du Behemoth, mais
également un peu de Borknagar dans les chants clairs. Considères-tu le groupe
comme pratiquant un metal « progressif » ?
Nicolas : Je pense que les compositions viennent piocher
allègrement dans plusieurs éléments, dont le progressif, ce qui tente d’amener
de la construction et de l’aérien. Il est vrai que je suis particulièrement
sensible aux ambiances, et mon idéal est de créer du Metal avec une aura à la
Dead Can Dance. Plus qu’une question de style, c’est une question d’énergie, de
noirceur à retranscrire.
DEATH BLACK METAL ? COR SERPENTII IS BLACK AND DEATH METAL !
Thématiquement vous êtes à fond dans la science-fiction, avec un
penchant très fort vers Philip K.Dick. S’agit-il d’une forme de concept
album ? Comment avez-vous intégré cet univers à votre style ?
Nicolas : Tenter de définir l’abstrait est toujours quelque
chose d’assez fascinant. Je pense que c’est ce qui pousse les auteurs de
Science-Fiction à développer de nouvelles pistes, explorer de nouveaux mondes,
embarquer les lecteurs avec eux. A l’humble échelle de cet album, nous faisons
aussi ce travail d’exploration en tentant de sortir hors des sentiers battus et
en naviguant en dehors des codes conventionnels du style. La science-fiction
met en musique construction et imaginaire, et je pense que c’est une excellente
toile de fond pour un album. Je n’ai pas encore d’idée en tête pour un deuxième
album, mais je pense conserver cet effet de miroir entre les compositions et
certains livres de sci fi.
Frédéric, tu as une palette vocale très étendue, qui va du screaming black au
growl death en passant par un chant clair très maîtrisé et mélodieux. Comment gères-tu
cela ? J’imagine que cela doit demander beaucoup de travail et de
pratique ?
Frédéric : j’ai toujours mélangé les styles vocaux. Les
premières reprises avec Orakle, lorsque nous avions 15 ou 16 ans, étaient de
Metallica (très original pour l’époque ^^), mais le mélange agressif / clair a été
immédiat lorsque nous nous sommes orientés vers une musique plus extrême. A
vrai dire, je n’ai jamais cessé de chercher à développer cette palette, avant
tout parce que je déteste m’ennuyer, et que mon désir a toujours été de rendre les
voix aussi intéressantes que possible, au même titre que le reste de
l’instrumentation ; si tu écoutes ne serait-ce que le premier EP d’Orakle
début 2000, c’était déjà très présent. Après, pour ce qui est de la pratique,
je serais tenté de répondre… « pas assez » ahahah ! Le fait
d’être compositeur fait que je délaisse le chant pendant parfois de longues
périodes, et cela a déjà donné lieu à des reprises que je qualifierais de
délicates ; mais ces derniers temps, je maquette régulièrement des choses,
et les contributions plus ou moins importantes à d’autres projets permettent d’entretenir
tout ça malgré l’absence de répétitions ou de concerts réguliers.
AVANT-GARDE BLACK METAL ?
Quand on entend votre disque on se dit : merde, mais pourquoi
les français ont-ils encore un complexe vis-à-vis des groupes scandinaves ou
US. Qu’en penses-tu Nicolas?
Nicolas : Personnellement il y a longtemps que je pense que
les groupes Français sont largement à la hauteur sur la scène internationale.
Il n’y a qu’à voir le raz de marée qu’est Blut Aus Nord dont la qualité est
inégalée, Deathspell Omega, Celeste, Deathcode society, Orakle, Great Old Ones
entre autres pour constater que le Metal Français n’a plus du tout à rougir des
autres scènes internationales. Après, il est vrai que le Metal est tellement
peu relayé en France que nous avons toujours tendance à considérer tous les
groupes comme confidentiels.
EXTREME METAL POUR TOUS LES AMOUREUX DE GROS SON !
Il y a un peu de chant français ça et là, est-ce quelque chose que
tu comptes développer à l’avenir, Frédéric ?
Frédéric : Pas nécessairement… Nicolas et Benoît m’ont demandé
d’en placer un petit bout, dans « The Serpent’s Stratagem » si ma
mémoire est bonne. Il est vrai que l’utilisation du français dans Orakle a
toujours été une marque de fabrique, depuis nos débuts ; j’aime
profondément cette langue, la proximité de sens qu’elle m’offre, la profondeur
de ce que je peux y exprimer. Mais d’un autre côté, je n’ai jamais voulu
m’investir dans un autre projet qui serait trop proche, que ce soit
musicalement et/ou textuellement. Participer à Cor Serpentii permet justement
de tracer des parallèles, comme je t’en parlais tout à l’heure, mais ne donne
jamais l’impression d’écouter un truc trop similaire. Et puis, comme je te le
disais également, je n’aime pas m’ennuyer et me répéter. Donc ça me va
parfaitement de conserver un chant majoritairement en anglais dans Cor
Serpentii.
En tant que « science fictionneurs » avertis quelle est votre vision du monde dans lequel nous vivons, et, par extension, de notre
avenir ?
Nicolas : Vaste question. La première image qui me vient en
tête est celle d’un monde perdu ou l’éphémère rapide absorbe complètement tout
ce que l’humanité fait, pense et respire de manière réfléchie. A l’inverse
d’une scène à la Kubrick ou les choses se dessinent progressivement, ou l’œil
prend le temps de s’attarder sur des détails et ou chacun de ces détails
compte, le monde actuel tourne autour du rapide, du jetable, des sensations
express. Je trouve que cela se retrouve dans le comportement des gens : on
ne fait qu’effleurer les choses, rester en surface, apprécier par petites
touches. Je pense que la plupart des personnes sont prises dans les rouages
infernaux du mercantilisme qui est devenu le sang malade de ce monde. On sent
clairement une zone limite et un besoin de remise en question, mais ces
velléités sont sans arrêt muselées par un système qui asservit toute autonomie
de pensée.
"Il est vrai que « Phenomankind » est à la fois incroyablement incisif, mais on y retrouve souvent des côtés atmosphériques, progressifs, des mélodies qui se dessinent derrière la première strate, plus évidente, de brutalité." (Frédéric G.)
Question rituelle dans le Scribe du Rock : vos 10 albums
préférés de tous les temps, dans tous les styles ?
Nicolas : Iron Maiden (Seventh Son of a Seventh son) ;
Dead Can Dance (Aion) ; Emperor (Anthems to the welkin at dusk) ;
Blut Aus Nord (The work which transforms God) ; Deathspell Omega (si
Monumentum requires, circumspice) ; Testament (The ritual) ; Death
(Symbolic) ; Morbid Angel (Gateways to annihilation) ; Manes
(Vilosophe) ; Metallica (Ride the lightning).
Frédéric : Allez je joue aussi, totalement dans le désordre et
bien évidemment sujet à changement d’ici… environ quatre minutes. Le type qui
vient de parler juste avant a ceci dit très bon goût, puisque je citerais
volontiers « Anthems » d’Emperor ou « Seventh Son » de
Maiden, sans compter que j’adore la plupart des autres cités. J’ajoute « La
masquerade infernale » d’Arcturus, « Written in waters » de Ved
Buens Ende, « … and Justice » de Metallica ; « Red »
de King Crimson ; « Frances the Mute » de The Mars Volta ; « Hunky
Dory » de Bowie ; « Innuendo » de Queen, et « Crack
the Skye » de Mastodon… Et ça y est, j’en ai déjà dix autres en tête, mais tant
pis !
Autre rituel, ceci n’est pas une question : que voulez-vous dire
librement à nos lecteurs ?
Merci d’avoir lu cet interview !
L’avenir pour cor serpentii ?
Nico : Probablement un
deuxième album qui devait être assez différent tout en flirtant avec les
qualités de Phenomankind.
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor...
Olivier Déhenne Premières Fois Nouvelles 2019 L'Age d'Homme - Collection Contemporains Olivier Déhenne ? si, comme moi, vous possédez quelque bagage culturel en termes de musiques sombres et underground, vous devez connaître l'oeuvre d'Eros Necropsique, entité étrange et noire, dont les textes poétiques dévoilent depuis plusieurs décennies un romantisme macabre réunissant comme il se doit les pulsions de vie et de mort d'Eros et de Thanatos, conjugués dans un écrin musical gothique. Ce n'est pas d'Eros Necropsique que je vais ici vous entretenir, ni même d'ailleurs de musique, puisqu'il se trouve qu'Olivier Déhenne est également écrivain. Après un premier roman sous forme de journal intime - Les Miasmes de La Claustration - c'est ici sous la forme du recueil de nouvelles que la plume d'Olivier est venue se plonger dans le sang et les liquides corporels les plus divers. Cela va de soi, ces nouvelles ne sont pas destinées aux âmes sen...
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia...
WINTERMOON Cold Sky Rising 2023 Black Metal Epique Oui, "winter moon" est bien le titre d'un morceau d'Immortal, et cela n'est pas un hasard. Cet album aux tonalités glaciaires impose Wintermoon comme digne successeur de l'Immortal le plus épique et du Bathory de l'ère Blood, Fire, Death. Il serait pourtant trop simple de limiter la description de ce premier album (après deux Eps) à du name-dropping. J'avoue avoir été soufflé par la qualité des compostions de Cold Sky Rising ! Les neuf titres qui composent cet album sont le fruit inspiré du travail de Gryp, musicien accompli. Ainsi, loin du salmigondis infâme que peuvent générer certains groupes "underground" nous nous retrouvons ici face à un disque très abouti, porté par un black metal épique et majestueux, habité de riffs inspirés aux colorations heavy/black et créant une envie irrépressible de l'écouter encore et encore. Les soli aussi, chose rare de nos jours, nous entrainent et...
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi ...