SORDIDE AINSI FINIT LE JOUR 2024 LES ACTEURS DE L'OMBRE PRODUCTIONS BLACK METAL URBAIN Rarement groupe aura si bien porté son nom...Les Normands nous reviennent avec un cinquième album - en dix années de méfaits - porté par une colère noire de suie, car si le jour finit ainsi, on est à peu prés sûrs de n'avoir point aperçu ni lumière ni traces de vie... Ainsi finit le jour de Sordide La mort, la chute de notre société, vue sous un angle de gauche critique, à ne pas confondre avec un nihilisme dont le groupe n'est pas représentant puisque gardant en lui l'espoir de la chute du capitalisme pour le remplacer par le drapeau rouge et noir des communistes libertaires ou anarchommunistes - en référence au groupe Alternative Libertaire - malgré les ténèbres et la dureté résolue de leur musique, les rouennais défendent ici une parole révolutionnaire pas si courante dans le black metal. Punk dans l'esprit, et parfois même dans certaines sonorités, le groupe antifasciste se
Devons prendre les armes pour faire entendre notre voix ?
(Malhkebre, Déflagration Divine)
Chères Scribeuses, Chers Scribeurs
Comme toujours par ici le temps a tendance a virer au noir. Le noir des temps que nous vivons, le noir de nos cœurs dégoûtés, le noir aussi de cette musique qui, une fois de plus, va sauver nos immondes carcasses. Alors que Malhkebre appelle aux armes et à la resistance, rappelant à certains ce qu'est le vrai Black Metal, loin des films hollywoodiens voulant distordre l'inner circle norvégien ou de trop de groupes voulant le beurre et l'argent du beurre, surfant sur le Black Metal tout en se débrouillant pour éviter l'aura sulfureuse de ce dernier pour mieux vendre leurs putains de disques : Malhkebre est là pour en appeler à la résistance satanique face aux poseurs qui se la jouent "hype black metal" : leur éradication sera rapide !
Autre univers avec Porn, qui nous renvoie vers un Metal/Rock industriel fleurant bon les années 90 et rappelant forcément les années de gloire de Marilyn Manson, Nine Inch Nails ou Ministry. Avec Hermith, nouveau changement de décor complet ! Cette fois c'est dans l'univers onirique du Dungeon Synth que le Scribe vous embarque. Dlan et son BM from Russia bien brut de décoffrage va nous aider à poursuivre notre sombre croisade, avec le moral à zéro et des idées dépressives qui vont nous conduire tout droit vers les très bons Suicidal Madness, belle découverte pour moi !
Ensuite nous irons déterrer du zombie avec le Death bien crado et oldschool de Wombripper, toujours made in Russia ! Quel joli pays quand on aime la musique qui desquame ! Nous cloturons ce copieux menu par L'éclat du Déclin, projet d'Herwull qui évolue dans ce qu'on pourrait appeler du "black metal progressif" et mélodique, mais que son auteur a eu l'intelligence de classer simplement en "Metal Extrême"...Allez bande de spectres avides et iniques, bonne lecture et surtout bonnes écoutes ! LE SCRIBE DU ROCK
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L’ÉCLAT DU DÉCLIN Mater Tenebrarum (2018 L'éclat du Déclin)
Le Genre : Metal extrême français
L'éclat du déclin, jeune groupe français, projet d'Herwull, un des membres également de l'excellent groupe de Black Metal Nuit Macabre (bientôt en interview par ici)a plus d'un mérite. Tout d'abord, la grand musicalité de l'ensemble, brassant les genres (Black, Death, Prog, Heavy parfois même) avec une grande fluidité. Le chant d'Herwull ensuite, vraiment prenant, et servi par des textes de grande qualité (en français, miam !), capable d'une versatilité étonnante (il passe d'un chant rauque BM à un growling Death tout aussi efficace puis va nous délivrer un chant clair déchirant et colérique.
En fin limier de la musique extrême, Herwull nous livre avec son premier EP Mater Tenebrarum un recueil de musique sombre et progressive étonnament digeste, malgré la longueur des titres (entre 8 et 11 minutes) et le côté progressif qui peut facilement être un piège et un réceptacle idéal pour générer l'ennui et les bâillements. Ce n'est pas le cas ici
Dès la première écoute l'auditeur va comprendre qu'il est ici face à un musicien accompli, connaisseur des musiques des ombres, et capable de générer un vrai romantisme noir. Titre a écouter en priorité : "heuristique agonie" (ça tombe bien c'est le 1er) La Note du Scribe : 8,5/10 Pour écouter L'éclat du déclin, voici un extrait :
Wombripper ! rien que le nom est tout un programme ! (en gros : éventreur) et si vous pensez que cela va avoir des relents de putréfaction, de vieux cadavre, de bocaux d'organes et de zombies pas trés frais, vous n'êtes pas mal !
Pour mon grand plaisir égoïste, même si je sais que je ne vais pas être le seul, le groupe nous donne à entendre une version russe du vieux death suèdois des fabuleux Entombed et autres Dismember. Voix dégueulée réverbérée, batterie sans timbre (mais ça sonne mieux ici que quand Lars nous avait fait le coup dans Saint Anger), guitares sales comme une chaussette de feignant et une atmosphère au napalm que l'on adore flairer le matin au réveil. Bref, le Death Metal que votre Scribe adore entendre. Fondé en 2012, le groupe a sorti cet EP en 2017 en digiatl, et c'est avec cette belle édition CD signée des excellents Grotesque Sounds et The Ritual Productions que nous pouvons nous éclater, kiffer comme disent les jeunes !
Vous l'aurez compris, du Death Metal bourré de la divine HM2, et underground comme pas permis, bref, comme il n'aurait jamais du cesser d'être. Jetez vous sur ce cd que vous soyez fans de Entombed ou de Dismember, de Punk Hardcore suèdois aussi, d'ailleurs, bref, si vous aimez le Metal odorant, c'est pour vous. Pour moi, déjà un des disques Death Metal de l'année !
Le titre à écouter en priorité : "infected Tomb"
DEATH METAL OLD SCHOOL A LA SUÉDOISE MADE IN RUSSIA
Dlan est un groupe de Black Metal russe originaire de Cherepovets, qui nous propose depuis 2017 un Black très pur, racé, au chant hurlé empli de haine et aux sonorités lourdes et sombres.
Cet album regroupe les deux premiers EPs du groupe, sobrement intitulés I et II. Excellente initiative permise par deux labels au top, Grotesque Sounds et The Ritual Productions (si vous lisez souvent mes écrits, vous connaissez mon admiration pour le travail remarquable de The Ritual Productions, label néerlandais dans lequel vous pouvez piocher les yeux fermés !).
Lorsque retentit "All Cursed" nous croyons vraiment être tous maudits (sans doute le sommes-nous en vivant à cette époque de merde) avec ce riff noir comme le charbon, digne du Mayhem de Dom Mysteriis...
Alternant mid-tempi pesants et porteurs de riffs telluriques et accélérations judicieuses, le groupe nous donne ici une démonstration de Black Metal méchant comme le Typhus, loin de notre époque édulcorée. Alors que le Black Metal est partout menacé par la censure et le politiquement correct qui gagnent du terrain, il est bon de tomber encore sur des albums qui défoncent tout comme celui-ci !
Le passage d'un EP à l'autre (le titre "Prison" étant originellement le premier de l'EP II) se fait sans rupture, dans une continuité qui montre la force de conviction de la diabolique troupe. Nous naviguons de titre en titre dans un univers influencé par la vague scandinave des 90's et donc à la fois violent, noir et mélodique. Les musiciens sont vraiment bons (ces riffs de basse absolument exquis sur "scaffold") et, même s'ils ne prétendent pas révolutionner le genre, ils affirment leur personnalité avec fougue et conviction. Bref, à l’atterrissage, un vrai album de Black qui démontre que le genre n'a pas encore rendu les armes pour les déposer aux pieds de plus sages et vendeurs que lui.
Belle découverte pour ma part, et un vrai bonheur d'écoute ! HAIL !
C'est depuis les hauts de France que nous vient la sombre entité connue sous le nom d'Hermith, sans doute tapie dans quelque tannière nichée en forêt.
Vous connaissez le Dungeon Synth ? Ce genre de Dark Ambient/Folk initié dans les années 90 par des sommités telles que Burzum, Mortiis ou Wongraven ? Le genre, souvent proposé par des musiciens de Black Metal, se veut un pendant atmosphérique et méditatif à son cousin bruyant. Ambiance "Fantasy" et médiévale, univers "dongeons et dragons" ou tiré de Tolkien, le genre s'est depuis développé comme une niche à part entière.
Alors que certains seront davantage portés sur un folk synthétique rappelant parfois le seigneur des anneaux, Hermith privilégie le côté vraiment obscur du genre, avec un Dark Ambient prégnant et générant une ambiance mystique particulièrement obscure.
Ce "L'autre monde" n'est pas si apaisant que cela, portant en lui les ténèbres les plus profondes et rares sont ici les éclaircies. Même dans "complainte" lorsque le chant de ménestrel vient nous narrer exploits chevaleresques, la noirceur prédomine, comme un mauvais présage, comme un requiem anticipé devant un destin sans doute fatal pour les guerriers.
Alors, si parfois l'on peut juger que les trompettes synthétiques sonnent légèrement "cheap", elles sont vite rattrapées par des chœurs d'outre-tombe et des nappes mortifères renforcées par un timpani rituel (il m'est arrivé de penser à Sektarism sur certains passages). Un disque qui se découvre au fur et à mesure des écoutes, et serait une parfaite bande originale, tant le côté cinématographique est ici présent. Si vous ne jurez que par le Blast-Beat et les guitares hurlantes vous passerez peut-être votre chemin, et ceux qui n'ont pas aimé les albums "synthétiques" de Burzum n'aimeront pas forcément non plus, mais si, comme moi, vous aimez vous octroyer un moment de musique atmosphérique entre deux tabassages Metal en règle, alors ce disque est fait pour vous !
Le Titre a écouter en priorité : "L'appel des ténèbres"
Je l'avoue en toute humilité, je ne connaissais pas le travail des Lyonnais de Porn jusqu'à leur campagne massive sur Facebook, commencée quelques mois avant la sortie de ce disque. C'est donc, une fois n'est pas coutume, via la pub que j'ai découvert le groupe, en allant écouter leur Bandcamp. Comme quoi tout peut arriver !
J'ai alors découvert que nous étions loin d'avoir affaire à des béotiens puisque le groupe sévit depuis déjà vingt ans (1999) ! Ils ont depuis enchainé les concerts et les disques, avec 7 eps et 4 albums, auxquels il convient d'ajouter compilations et disques de remixes, courant dans le Metal industriel. Pour en arriver à cet album de "murder rock songs" (le concept étant que chaque titre porte sur un serial killer) le groupe a compilé nombre de changements de line-up et d'évolutions de styles, passant d'un groupe de départ orienté Post-Punk (The Cure et Bauhaus en ligne de mire) avec déjà une forte couleur Nine Inch Nails (qui perdure) mais aussi du KMFDM, OOMPH ! et du Ministry par endroits. Ce qui m'a séduit dans cet album, c'est d'abord le fait qu'il contienne de bonnes chansons, bien écrites et des refrains accrocheurs. A l'instar de Marilyn Manson (une de leurs autres influences) les ressortissants de la capitale des Gaules se montrent capables d'écrire de vrais titres avant de penser aux effets, ce qui fait toujours la distinction.
Alors, là où l'album pêche, pour moi, c'est dans le fait que l'on entende encore trop les influences du groupe, là ou on aimerait vraiment que leur personnalité s'affirme. Autre point "négatif" c'est le côté parfois un peu "lisse" de l'ensemble, manquant de mordant et de passages plus noirs ou agressifs, et donc d'ambiances marquantes. Je l'ai dit, les chansons sont bonnes, rien à dire, elles gagneraient juste à être serties dans une production plus "cradingue" par moments. Néanmoins je ne boude pas mon plaisir, et je conseille cet album à tous les amateurs du genre, avec un chanteur particulièrement bon et versatile au passage (ce qui n'est pas des plus courants).
Le Titre à écouter en priorité : "Tonight, forever bound"
Les Apôtres de l'ignominie sont un des collectifs les plus passionnants du Metal dédié aux ténèbres. Depuis 2005 ils violent nos âmes (qu'ils récupèrent au passage pour les refourguer au grand bouc) avec une radicalité et une qualité musicale qui, à tout coup, réjouit le coeur. Alors, après le chef d'oeuvre de Sektarism Fils de Dieu encore tout chaud, voici une nouvelle démonstration de la part de Malhkebre.
La bande d'Ekljzastik Berzerk tient ici clairement à nous faire savoir que le groupe est en guerre (Black Metal ist Krieg de toutes façons !).
A l'écoute de Satanic Resistance on est tout de suite frappé par la noirceur, la haine et la force de conviction qui se dégage de l'opus. Pour peu on se croirait revenu au doux temps des 90's, quand tout était encore possible. Mais si, au fond, la fin des temps que nous vivons permettait à ce type de groupe, tout en intégrité, d'affirmer une fois de plus que, justement, tout est encore possible en matière de noirceur immaculée ?
Déjà très impressionnants lors de leurs précédents assauts de terrorisme sonore à la gloire de Belzebuth (Revelation était ENORME !) les messagers de l'enfer ne se dégonflent pas une seconde et sortent ici l'artillerie lourde.
"Et leur gestapo moralisatrice d'une société en déclin" (extrait de "Insane Idôlatrie" quelle phrase ! ça résume tout !)
Les soldats des armées infernales sont en armes, et les douilles pleuvent sur leurs ennemis : c'est un véritable manifeste, un appel à l'insurrection satanique que Malhkebre nous envoie à la gueule pauvre de nous ! Eglise, tremble, république, tremble, hommes coupables de la décadence post-moderne, tremblez !!!
Malhkebre sort le grand jeu, musicalement aussi, piochant dans un Black Metal révolté et hargneux comme un pou sans poil, flirtant parfois avec des relents de Death Metal Old-School et brutal.
Bordel ! Le Dieu que vénère ces apôtres n'est pas celui des missels du dimanche, et cet album va convaincre ceux qui croient que le BM est mort que tout ne fait que commencer.
En cette ère de tribulations, la révélation commence, et les messagers de Malhkebre vous préviennent : la victoire appartiendra à leur camp, à leur Dieu.
YOU MAY NOT BELIEVE IN SATAN BUT HE BELIEVES IN YOU
Cette année 2019 commence décidément bien pour l'art noir (sans doute requinqué par la fin du monde imminente) et l'écoute de Satanic Resistance achève de nous convaincre : un immense album de Black Metal nous est donné, à côté duquel aucun maniaque ne doit passer ! Repentez vous, Malhkebre est venu
A écouter en priorité : l'album, sur repeat !
La note du Scribe : 10/10 (ben oui, quoi d'autre ?)
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
Olivier Déhenne Premières Fois Nouvelles 2019 L'Age d'Homme - Collection Contemporains Olivier Déhenne ? si, comme moi, vous possédez quelque bagage culturel en termes de musiques sombres et underground, vous devez connaître l'oeuvre d'Eros Necropsique, entité étrange et noire, dont les textes poétiques dévoilent depuis plusieurs décennies un romantisme macabre réunissant comme il se doit les pulsions de vie et de mort d'Eros et de Thanatos, conjugués dans un écrin musical gothique. Ce n'est pas d'Eros Necropsique que je vais ici vous entretenir, ni même d'ailleurs de musique, puisqu'il se trouve qu'Olivier Déhenne est également écrivain. Après un premier roman sous forme de journal intime - Les Miasmes de La Claustration - c'est ici sous la forme du recueil de nouvelles que la plume d'Olivier est venue se plonger dans le sang et les liquides corporels les plus divers. Cela va de soi, ces nouvelles ne sont pas destinées aux âmes sen
WINTERMOON Cold Sky Rising 2023 Black Metal Epique Oui, "winter moon" est bien le titre d'un morceau d'Immortal, et cela n'est pas un hasard. Cet album aux tonalités glaciaires impose Wintermoon comme digne successeur de l'Immortal le plus épique et du Bathory de l'ère Blood, Fire, Death. Il serait pourtant trop simple de limiter la description de ce premier album (après deux Eps) à du name-dropping. J'avoue avoir été soufflé par la qualité des compostions de Cold Sky Rising ! Les neuf titres qui composent cet album sont le fruit inspiré du travail de Gryp, musicien accompli. Ainsi, loin du salmigondis infâme que peuvent générer certains groupes "underground" nous nous retrouvons ici face à un disque très abouti, porté par un black metal épique et majestueux, habité de riffs inspirés aux colorations heavy/black et créant une envie irrépressible de l'écouter encore et encore. Les soli aussi, chose rare de nos jours, nous entrainent et
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi