Echoes of Ancestral Battles by GALLIC HAMMER Salut katurix ! Ton one man band Gallic Hammer est basé en Suisse. Peux tu nous en dire un peu plus sur la genèse du projet ? Salut Pierre, Tout d'abord, je tiens à te remercier pour cette interview. je me réjouis de répondre à tes questions. Ayant officié longtemps dans divers groupes et projets underground, en tant que batteur, cela faisait longtemps que j'avais envie de créer mon propre projet solo, que je puisse diriger comme bon me semble, au rythme qui me convient . J'aime composer de la musique donc c'était naturel que ça se fasse un jours ou l'autre. Cela a débuté en 2019, sous le nom de Tales Of Invasions. Mon idée initiale était de partir sur un projet viking-epic BM à la Bathory. J'ai donc composé et enregistré une première démo dans la foulée, qui contenait 5 morceaux, dont les pistes "Taïga" et "Fall of The Warrior King()" *qui apparaissent également sur le premier EP de Gallic Hammer...
LES CROCS DU SCRIBE NUMÉRO 16 : THE SOUND OF SERAPHIM/EXTIRPATION/WINDHELM/WE ARE FRENCH FUCK YOU VOL 2/ROTTING CHRIST
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AU MENU AUJOURD'HUI :
THE SOUND OF SERAPHIM (POST BLACK METAL TUNISIEN)
EXTIRPATION (OLD SCHOOL SPEED/BLACK/THRASH METAL)
WINDHELM (BLACK METAL ATMOS)
WE ARE FRENCH FUCK YOU VOL 2 (COMPIL METAL UNDERGROUND DE FRANCE)
ROTTING CHRIST "THE HERETICS" (GREEK ROTTING CHRIST METAL)
Chères Scribeuses, Chers Scribeurs
Les temps sont durs...l'époque est ardue et le moral dans les chaussettes. L'hiver n'y est sans doute pas pour rien, mais il n'est pas seul responsable. Décidément ce monde pue de plus en plus la mort et la déchéance, et cela ne risque point de s'améliorer de sitôt. Non, vraiment, rien pour nous donner un peu d’espoir dans cet univers de charbon sans fin, où l'humanité n'est plus qu'un virus qu'il faut vaincre à tout prix pour sauver la vie, la vraie, celle des forêts, des animaux, auxquels chaque jour nous enlevons un peu plus de vie et d'habitat...
Heureusement, l'humain, créature infâme, a un jour inventé la musique (mais que s'est-il passé ce jour là ? Les idées de bombes ou de haine étaient-elles en panne sèche ?). Donc, il nous reste la musique pour avoir une quelconque envie de se lever le matin. Et ça tombe bien, car la musique prisée par votre serviteur s'abreuve couramment à la noirceur de ce monde, à sa cruauté, et ne risque ainsi point la page blanche.
Au menu de ce 16ème numéro des Crocs du Scribe de l'avant-Apocalypse, les tunisiens de The Sound of Seraphim et leur Post-Black Metal généreux en rêveries orientales ; les italiens (Milan) d'Extirpation et leur Black/Thrash méchant comme une teigne ; Windhelm, projet du royaume de France, proposant un Black Metal Atmosphérique des plus seyants ; le deuxième volet de la très bonne compilation "We are french, Fuck you" (quel nom splendide) et son contenu à haute teneur calorique Metal Underground ; et enfin, pour couronner le tout, le dernier méfait des grecs de Rotting Christ, devenus des géants du Heavy/Black/Dark Metal et hérétiques s'il en est !
Tunisie, Italie, France, Grèce, avec le Scribe du Rock vous voyagez pour pas cher !
"Vitae semper dolor oscillantis facturum inter terribilia,
quibus nituntur certando absque omni spe vitae conservatio torquetur
Omnes labores hominum mutare modo quo tandem lectio pati
humana vita mors est et aliud malum cuius locum desideratum "
(The Sound of Seraphim, The Aftermath)
The Sound Of Seraphim The Aftermath
(2019, The Sound of Seraphim)
Le Genre : Tunisian Post-Black Metal
Ah, la Tunisie, pays de soleil et de couleurs toutes plus vives les unes que les autres...Et pourtant, ce n'est pas vers ce côté-là que je vous emmène (encore que...) avec le groupe The Sound of Seraphim. L'orient pourtant est bien présent dans le son ancestral du Black Metal mélodique du groupe. Du moins par moments, car le son du groupe est versatile, et peux également revêtir les atours les plus gris et sombres. Ainsi, cet album, The Aftermath, a pris son temps pour mûrir, depuis la fondation du groupe en 2013.
Passé l'intro faite de belles voix venues du soleil arrive le morceau "Falling Down" qui nous emmène dans un univers de Black Metal mélodique du meilleur tonneau, n'étant point sans rappeler MGLA ou UADA (deux influences revendiquées par le groupe, avec celles de Darkthrone, moins évidente à l'écoute, ou encore Batushka et Au-Dessus, de même que Belphegor (sacré panel). Le groupe sait faire parler la poudre, avec des riffs portés par un Blast-Beat bien rapide et un chant remarquable. Leur Black Metal gorgé de puissance et d'atmosphères traite de sujets comme la dépression, mais aussi d'espoir ("Of Hope and Segregation") avec une grande maîtrise musicale.
Ainsi, Wael et Muhamed nous transportent-ils dans leur univers, riche de riffs inspirés, pour un album d'un professionnalisme assez ahurissant, proposant même ça et là de remarquables soli de guitare.
POST-BLACK METAL TUNISIEN
Parfois le groupe se fait plus Doom et sait varier les sensations ("Of Hope and Segregation" toujours, dans la deuxième moitié) et fait montre de ses influences plus "post" (rock notamment) démontrant, a l'instar du remarquable dernier album de Moonreich (chroniqué dans ces lignes) que le Black façon 90's et le Post-BM peuvent tout à fait cohabiter sous le même toit. Mélancolique et sensible, puissant et majestueux, un album qu'il serait vraiment dommage de manquer. Pour vous donner une idée voici un petit extrait en vidéo :
Le genre : Black/Thrash Metal de fous furieux from Italie !!
By Jove ! Damned ! Comme diraient Blake & Mortimer et Black & Decker ! Quel album réjouissant que voici que voila ! Nous avons quitté la Tunisie de The Sound Of Seraphim pour Milan, en Italie, afin d'essuyer la pluie de météorites soniques que nous déverse ce combo fielleux à souhait.
Ayant le cachet des groupes signé sur un très bon label (ici Triumph Ov Death, perle française du Metal Underground) nos cousins de l'Adriatique nous envoient en 9 missiles exocet le meilleur de la puissance du Thrash combinée à la noirceur de charbon du Black Metal.
Il faut dire aussi que nos Roméos ne sont pas exactement des débutants. Fondés en 2009, ils ont déjà commis 6 sorties (en comptant cet album) de très belle qualité. Rapides, puissants, dotés de guitares féroces et de vocaux râpeux et dignes d'une vieille sorcière édentée, les titres s’enchaînent sans temps mort, mettant en valeur la maîtrise des musiciens dans un genre qui, s'il se veut forcément Old-School, ne sonne jamais passéiste, mais vient au contraire nous rappeler, à coups de riffs massues et de soli virtuoses, que le Metal Extrême c'est d'abord ça : un son qui fait prendre son pied !
Une vraie leçon de choses que cet album, dont la fraîcheur ravive les caractères les plus blasés de vieux gibbons comme votre serviteur. Les 4 milanais, nous causant de folie, de la société qui part en vrille (comme les vrais thrasheurs !) pondent un album qui va compter cette année, c'est certain, et être l'une des plus belles réalisations du genre Black/Thrash Metal, qui n'a pas encore dit son dernier mot, pourvu que les groupes prissent la peine de proposer une musique inspirée et habitée par le démon. C'est bien le cas ici, et merci messieurs pour ce disque jubilatoire ! Allez, le petit clip qui va bien et après on se rue pour acheter cette pépite nomdidiou ! :
Le Genre : Black Metal Old-School et Mélancolique de France
Nous connaissons déjà l'excellent travail au service de l'Art Noir effectué par le groupe principal de Sieur Aldric, Kaldt Helvete, groupe œuvrant dans un Black Metal d'obédience 90's du meilleur crû (lire leur interview dans le dernier numéro de l'Antre des Damnés) mais depuis 2016 Aldric développe aussi son propre projet sous le nom de Windhelm. Au menu, un Black Metal mélancolique et poétique, dont les atmosphères sombres et blafardes ne sont point sans rappeler un certain Burzum, avec en plus ici le bénéfice de la langue de Molière savamment employée. Lububre est déjà le 3ème acte de l'oeuvre de Windhelm, dont la nostalgie contagieuse nous étreint le coeur et les tripes. Ce disque respire de part en part l'authenticité et la sincérité. La mort et la grisaille se partagent les faveurs d'Aldric, et ce disque peut être considéré comme une messe funéraire dédiée à cette sous-race de cloportes que l'on a pompeusement baptisée humanité.
Cette ode à la destruction imminente de l'humanité (ou plutôt parlera t'on d'autodestruction) me semble être d'ores et déjà une des sorties Black Metal importantes de cette année, tant on est conquis par le style de Windhelm, sachant s'inspirer tout en ayant une personnalité trés forte. Sur un morceau rampant comme "Des étoiles tristes" il m'est arrivé de penser à Serge Gainsbourg lorsque ce dernier tentait les ténèbres avec le fabuleux "Cargo Culte" (à écouter ou réécouter absolument) tiens d'ailleurs le voila :
En effet, le "talk over" d'Aldric sur ce titre m'a renvoyé vers l'homme à tête de chou, ce qui de ma part est un grand compliment, avec cette même capacité à transformer sa voix en une forme d'arc narratif sensuel d'où le chuchotement n'est point exclu. Car Aldric n'a pas toujours besoin d'hurler, ni d'accélerer son Black Metal pour nous donner une leçon de ténèbres. Un GRAND disque, je n'ai pas peur de le dire !
Ça vous dit de vous en repayer une bonne tranche de chez Triumph Ov Death ? Après tout, quand le label est bon, on aurait tort de se priver, non ?
Après un premier volume qui faisait donc honneur à cette scène française tant admirable, qu'il s'agisse des tueurs de Temple Of Baal (Black/Death de maniaques), Ritualization (Black/Death cradingue et noir comme la mort), le Black/Thrash de déglinguos d'Imperial ou Manzer et toute une chiée de groupes ayant en commun un amour indécrottable du Metal Underground, voici donc temps de remettre le couvert pour le volume 2, que l'on attendait bien sûr avec beaucoup d'impatience et de plaisir.
Au programme cette fois, les archi-pionniers du Death français Mercyless (depuis 1987 !!!!) qui balançent un "Sabbatic Icon" particulièrement brutal, qui nous prouve que les vétérans en ont encore bien comme il faut sous le pied ! Le Stoner/Doom/Punk passionnant de Barabbas ("le temps est un boucher qui me dévore les yeux" la vache de punchline !) qui nous réapprend ce que lourdeur, malaise et noirceur veulent dire (avec en plus un chanteur qui déboîte, ce qui n'est pas plus mal !) "De la viande" leur morceau lancinant et anxiogène, nous rendrait végétariens pour trois réincarnations. A suivre Grand Bouc Noir, excellent groupe de Black Metal ultra old School (école Bathory) de la région grenobloise, que j'avais eu la chance de voir dans un des "Thrash Bash" organisés justement par Tonton Raymond et ses potes de Volume Brutal à Avignon (Tonton Raymond qui est aussi derrière Triumph Ov Death) et qui m'avaient impressionné par l'authenticité Punk de leur truc (et une putain de reprise de "Bite It You Scum" de GG Allin) en première partie de Temple Of Baal (mes aïeux, quelle soirée mémorable !). Enokhian prennent le relais avec leur Death Metal brutal et crado, suintant de véracité et d'influences venues du côté de Ross Bay (le War Metal de tarés de Blasphemy, entre autres). Bref, ami lecteur, si tu aimes ton Death bien lourd, noir et cradingue, Enokhian est là !
A suivre, Blackowl et leur Black/Thrash Rock'n'Roll qui nous parait faire copuler les revenants de Quorthon et GG Allin !
Vous l'aurez compris, cette compile peut faire le bonheur de nombreux fans de Metal Underground (Death, Thrash, Doom ou Black) et ses 22 titres ne débandent pas une seconde ! Bref, un investissement sûr comme dirait Bernard Tapie, pour kiffer sa race au son du meilleur de la scène hexagonale. Keep the Underground Alive Motherfuckers !
Il va de soi que je ne vous ferai pas l'affront de vous présenter Rotting Christ, qui ont déjà soufflé leur trente bougies et nous présentent leur treizième offrande.
De fait, le groupe a déjà fait ses preuves de nombreuses fois par le passé (que l'on soit fan de leur première période plus Black du temps de Thy Mighty Contract, Triarchy of the lost Lovers ou de leur oeuvre plus récente) et nous a donné à voir le beau spectacle d'une formation qui a toujours eu sa propre signature, tout en la faisant évoluer, à l'instar de leurs compatriotes de Septic Flesh. Alors, quand on n'a plus rien à démontrer mais que l'on continue de sortir des albums ça donne quoi ?
Dans le cas des grecs ça donne que du bon !
Plus fort et cohérent que les albums les plus récents, ce The Heretics est un excellent crû de Metal sombre et religieux (ces chœurs de moines à faire passer Batushka pour les petits chanteurs à la croix de bois, et pourtant j'adore Batushka !). Rotting Christ ne sort plus simplement des albums, ils déploient UN UNIVERS cohérent et complet, une atmosphère majestueuse et puissante qui sied à leur satanisme intact, tout en renforcant encore une fois la singularité du groupe, que l'on classe par défaut dans le "Dark Metal" alors qu'il faudrait parler de "Rotting Metal" à ce niveau là !
Bien que leur style puisse repousser depuis longtemps les amateurs de Black Metal Raw enregistré sur un magnétophone (quoi que moi j'aime les deux !) Rotting Christ fera une fois de plus la joie de celles et ceux qui n'ont aucun préjugé et qui savourent simplement la musique quand elle est bonne (comme dirait Jean-Jacques). Leur Metal lourd, impérial, triomphe encore une fois, et nous dit haut et fort que Rotting Christ est simplement devenu un des plus grands groupes de Metal du monde, tout court.
Bravo messieurs pour cet envoutement, pour ce travail de sape de la religion que vous faites, pour vos riffs saccadés, pour ces voix murmurées fabuleuses, ces choeurs encore une fois incroyables et ce Metal qui nous rappelle à quel point la grèce chevauche depuis toujours Orient et Occident. Hail Rotting Christ !!!!
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor...
Olivier Déhenne Premières Fois Nouvelles 2019 L'Age d'Homme - Collection Contemporains Olivier Déhenne ? si, comme moi, vous possédez quelque bagage culturel en termes de musiques sombres et underground, vous devez connaître l'oeuvre d'Eros Necropsique, entité étrange et noire, dont les textes poétiques dévoilent depuis plusieurs décennies un romantisme macabre réunissant comme il se doit les pulsions de vie et de mort d'Eros et de Thanatos, conjugués dans un écrin musical gothique. Ce n'est pas d'Eros Necropsique que je vais ici vous entretenir, ni même d'ailleurs de musique, puisqu'il se trouve qu'Olivier Déhenne est également écrivain. Après un premier roman sous forme de journal intime - Les Miasmes de La Claustration - c'est ici sous la forme du recueil de nouvelles que la plume d'Olivier est venue se plonger dans le sang et les liquides corporels les plus divers. Cela va de soi, ces nouvelles ne sont pas destinées aux âmes sen...
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia...
WINTERMOON Cold Sky Rising 2023 Black Metal Epique Oui, "winter moon" est bien le titre d'un morceau d'Immortal, et cela n'est pas un hasard. Cet album aux tonalités glaciaires impose Wintermoon comme digne successeur de l'Immortal le plus épique et du Bathory de l'ère Blood, Fire, Death. Il serait pourtant trop simple de limiter la description de ce premier album (après deux Eps) à du name-dropping. J'avoue avoir été soufflé par la qualité des compostions de Cold Sky Rising ! Les neuf titres qui composent cet album sont le fruit inspiré du travail de Gryp, musicien accompli. Ainsi, loin du salmigondis infâme que peuvent générer certains groupes "underground" nous nous retrouvons ici face à un disque très abouti, porté par un black metal épique et majestueux, habité de riffs inspirés aux colorations heavy/black et créant une envie irrépressible de l'écouter encore et encore. Les soli aussi, chose rare de nos jours, nous entrainent et...
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi ...