SORDIDE AINSI FINIT LE JOUR 2024 LES ACTEURS DE L'OMBRE PRODUCTIONS BLACK METAL URBAIN Rarement groupe aura si bien porté son nom...Les Normands nous reviennent avec un cinquième album - en dix années de méfaits - porté par une colère noire de suie, car si le jour finit ainsi, on est à peu prés sûrs de n'avoir point aperçu ni lumière ni traces de vie... Ainsi finit le jour de Sordide La mort, la chute de notre société, vue sous un angle de gauche critique, à ne pas confondre avec un nihilisme dont le groupe n'est pas représentant puisque gardant en lui l'espoir de la chute du capitalisme pour le remplacer par le drapeau rouge et noir des communistes libertaires ou anarchommunistes - en référence au groupe Alternative Libertaire - malgré les ténèbres et la dureté résolue de leur musique, les rouennais défendent ici une parole révolutionnaire pas si courante dans le black metal. Punk dans l'esprit, et parfois même dans certaines sonorités, le groupe antifasciste se
Ad Majorem Sathanas Gloriam : interview avec SEKTARISM
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Pénétrer l'univers de Sektarism ne s'apparente pas à une quelconque forme de divertissement. Ce groupe, au service d'un plus grand projet ne fait pas que de la musique, mais vous demande de devenir un adepte de sa spiritualité sonore. Ce n'est donc pas ici que l'on peut entrer en infidèle cynique, mais en vrai croyant...Jalons d'un brillant parcours avec une entité sombre et rituelle, indiscernable...Rencontre avec Eklezjas'tik Berzerk, vocaliste et maître de cérémonie de l'occulte assemblage...Pussies go home !
Bonjour Sektarism,
et merci d’avoir accepté de répondre à mes questions. Pour commencer,
pouvez-vous nous relater la création du groupe, les influences qui vous ont
poussé à l’époque, vos intentions avec cette formation ?
Eklezjas’tik BerZerK à la
plume, le groupe s’est créé suite à un échange avec mon frère d’armes Messiatanik
Armrek, aux alentours de 2005, cela faisait déjà quelques années que nous
travaillions ensemble dans le cadre de Malhkebre, nous nous connaissions déjà
plutôt bien artistiquement. Toutefois, la manière conventionnelle de travailler
dans un groupe de Metal Extrême nous imposait des limites que nous voulions
abolir. Même si le lâcher-prise a toujours fait partie de notre processus
créatif, nous voulions allez plus loin. Nous écoutions beaucoup de choses
obscures allant du Funeral Doom, à l’Ambient en passant par le Power
Electronics et au fur et à mesure de la discussion tout est apparu comme une
évidence, il ne fallait pas laisser partir cette envie, il nous fallait
l’assouvir dès maintenant. J’ai donc appelé Tenebras pour lui dire « Nous
avons un projet est-ce que l’on peut venir ce soir ? ». Et en
quelques heures Sektarism était fondé et les premières résonnances se faisaient
ressentir dans les méandres des profondeurs de la ville rose, rendant hommage
aux hérétiques brûlés jadis sur la place du capitole.
Vous êtes
Toulousains et le groupe s’est donc formé en 2005. Comment était la scène de votre
région à cette époque ? Et aujourd’hui ?
Sektarism s’est formé sur
une fin de cycle en ce qui concerne la scène toulousaine. Celle-ci était très
active du milieu des années 90 aux alentours de 2005, il y avait de nombreuses
formations, pour la plupart, intéressantes telles que Crozius Arckanum, Nuit
Noire, Arkham, Fornication, Besias. Il y avait des petites structures et même des
cercle d’artistes et de pensée tels que l’Oniric Circle ou l’I.B.M.L.. Il
semblerait que nous ayons construit en partie sur leur cendres et depuis je ne
vois pas de relève, en dehors peut-être de Black March que j’ai vu pour la
première fois en live récemment. Toutefois cela ne semble pas spécifique à
Toulouse. Il existe toujours une scène UG toutefois celle-ci est plus orientée
stoner/doom.
Vous êtes souvent
classés comme un groupe de Funeral Doom avec des convictions satanistes.
Trouvez-vous le label Funeral Doom vraiment adapté (ou suffisant) pour ce que
vous faites ?
Ce label fait partie des
fondations de Sektarism, il ne me déplaît pas. Toutefois, il est restrictif,
d’ailleurs n’est-ce pas le sens même d’un label ? En ce là, ce label n’est
pas inadapté et ne peut être également suffisant. J’ai souvenir que le terme
Holy Ritual Doom avait été utilisé lors de la sortie de « Le Son Des
Stigmates ». Celui-ci sans être absolu est séduisant.
copyright Laura Fiori Photography
Vous sortez l’EP L’offrande en 2008. Sur cet EP,
effectivement, on peut considérer que vous faisiez du Funeral Doom.Pouvez-vous revenir sur cet enregistrement
particulier et nous dire quelles étaient vos intentions d’alors ?
Cet EP est le fruit de nos
premières séances de lâcher-prise. Il comporte toute la naïveté que l’on peut
trouver dans les premières œuvres d’un groupe, et de fait il comporte aussi ce
qui en fait l’essence la plus pure. La sincérité, la foi, qui nous a donné
l’envie et la force de nous lancer dans cette aventure depuis maintenant
presque 14 ans. Je n’arrive même pas à le croire en le lisant. Ce EP est aussi
le seul enregistrement sans basse et le seul où Crüxverhyn K. est derrière les
fûts. Il a forcément une saveur que l’on ne retrouve pas dans les œuvres qui
suivent et il fait de celle-ci une œuvre majeure, autant d’un point de vue
personnel que pour l’entité qu’est Sektarism.
L’aspect
« ritualiste » de votre œuvre était déjà présent alors, pensez-vous
que l’on puisse qualifier la musique de Sektarism comme une musique rituelle,
voire religieuse ?
Rituelle c’est certain,
spirituelle également, religieuse ? tout est une question
d’interprétation, le mot est tellement galvaudé, notamment par les 3 grandes
religions monothéistes. Toutefois, pour nous, cela est le cas, c’est une
musique religieuse qui est la représentation sonore de notre foi la plus
profonde, à quelques différences majeures : la plupart des personnes
conçoivent la religion comme quelque chose qui leur donne des limites, les
protège, alors que dans le cadre de notre démarche c’est tout l’inverse,
celle-ci nous permet de repousser nos limites et nous met parfois en danger.
Vous faites partie
du « collectif » les Apôtres de l’Ignominie avec Malhkebre,
Malekhamoves et Darvulia. Sur votre manifeste, que l’on peut lire en ligne sur
le site www.lesapotresdelignominie.org, vous semblez vouloir évangéliser,
convertir les infidèles à votre culte. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur
vos intentions ?
A partir du moment où il y a
diffusion de nos messages et de nos œuvres, il y a forcément quelque chose qui
se rapproche d’un processus d’évangélisation. Nos intentions sont simples, nous
ne pouvons utiliser qu’un seul vecteur artistique pour exprimer tout ce que
nous avons en nous. Toutefois, le tout ne forme qu’un, nos valeurs ne change
pas d’un groupe à l’autre, notre vision sur le monde est également la même. Les
personnes sont les mêmes donc fort de ce constat, il m’a semblé naturel de
proposer que nous utilisions un label artistique plus global afin de donner
encore plus de cohérence à notre démarche. Pour le reste, nous sommes sur une
fin de cycle et l’avenir s’annonce riche et je ne peux m’exprimer plus
longuement à cette heure.
Après deux démos,
vous publiez votre premier album Le Son
des Stigmates en 2012. Trois titres au programme, dont deux approchent ou
dépassent les vingt minutes. C’est à partir de cet album que je trouve
l’étiquette « funeral doom » des plus restrictives, sachant que l’on
a davantage l’impression d’assister à un rituel en direct, ce qui fait
d’ailleurs bien frissonner. Cet album est très différent, je trouve, de l’offrande. Pouvez-vous nous en dire
plus sur sa création et peut-être nous donner votre point de vue sur cette
évolution ?
Sur « Le Son des
Stigmates » la démarche reste la même que celle depuis nos premiers
mouvements, à savoir le lâcher-prise, l’improvisation, la spontanéité, le tout
enregistré en live. Ce qui diffère, c’est que nous avons contrairement à
« L’Offrande » un batteur (Shamaanik B.) avec de l’expérience et
Crüxverhyn K. qui est passé à la basse. Le lieu d’enregistrement n’est
également pas le même.
Voyez-vous des points de convergence entre les Apôtres et un autre
cercle célèbre comme Les Légions Noires ?
Comment dire
« non »? cela serait malhonnête, notamment en connaissant Meyn‘ach et
Lord Beleth Rim depuis le milieu des années 90. Forcément, j’ai été inspiré et
façonné par mon entourage, mes rencontres et mes expériences. Par contre, notre
manière de travailler n’est pas exactement la même, nous ne communiquons pas de
la même manière. Notre durée de vie n’est pas du tout comparable et notre impact
également. Après comme je le dis plus haut, cela est pour moi naturel comme
démarche, cela donne du sens et de la cohérence à notre œuvre et notre message.
Je n’imagine pas que nous puissions avoir tous ces projets en parallèle les uns
des autres sans les regrouper, il manquerait un lien.
Musicalement, on
sent dès Le Son des Stigmates une
volonté d’improviser, d’expérimenter davantage. Comment procédez-vous ?
Vos enregistrements sont-ils le fruit de longues répétitions ou justement
« saisissez-vous » des moments d’improvisation lors de rituels ?
Tous nos enregistrement et
cela depuis les premiers balbutiements sont l’œuvre d’une grande part
d’improvisation et d’expérimentations. Le procédé est à la fois simple et
complexe. Nous partons de quelques structures de guitares et de quelques
écrits, ensuite nous nous recueillons, il doit y avoir une osmose et une
alchimie comme pour tout rituel entre les personnes présentes. Cette alchimie
peut être chaotique et négative comme nous pouvons le ressentir sur Oderint Dum
Metuant, toutefois elle est nécessaire au déroulement de Sektarism. Pour le
reste, je ne rentrerais pas plus dans les détails, et cela pour différentes
raisons.
En 2015 vous
sortez votre split avec Darvulia. Eux proposent une forme assez ultime de Black
Metal ambient, avec des passages de Psychédélisme Noir absolument effrayants
façon bad trip sous acides qui peuvent nous ramener à un groupe suédois culte,
je pense bien sûr à Abruptum. Cette improvisation Blackédélique et Dark Ambient
se marrie fort bien avec ce que vous faites dans Sektarism. Pouvez-vous nous
parler de ce split et des objectifs que vous vous étiez fixés ?
Darvulia évoquait de
participer à un split depuis de nombreuses années, le projet n’avançait pas. De
mon côté, lors d’une séance personnelle de création, il m’est venu
naturellement l’idée de mettre en lumière les liens entre la maladie, la
spiritualité et la sorcellerie. J’ai proposé aux Apôtres ce projet de split
avec l’esthétisme déjà bien avancé. L’idée a été retenue et a donné naissance à
cette œuvre qui symbolise une fin et un nouveau commencement à bien des égards.
Il s’agit certainement de l’œuvre finale de la sorcière et celle-ci marque
également l’intégration de Neb Xort dans le processus créatif de notre
assemblée sectaire.
Tous vos membres
jouent dans Malhkebre, et certains dans le projet Death Metal des Apôtres,
Malekhamoves. Comment se passent les choses ? Est-ce un moyen d’utiliser
plusieurs genres d’expression ?
Les choses sont en fait
simples : nous suivons nos envies, nos pulsions, et là où l’éternel nous
condamne pour notre plus grand salut nous allons.
Vous avez sorti
deux albums en 2017 et 2018. D’abord La
Mort de l’infidèle en 2017. Ce premier semble « fusionner » les
sonorités Funeral Doom de vos débuts avec le côté davantage ritualiste de la
suite. Pouvez-vous nous donner votre point de vue sur cet album ?
Cet album est le fruit d’un
très long et douloureux travail. Que cela soit de l’enregistrement à la conception
graphique en allant jusqu’à sa production, car il est sorti sur l’un de nos
propres labels Zanjeer Zani Productions. D’un point de vue sonorité, il a été
conçu lors de la même session que Punition Divine et Fils de Dieu, les clés
utilisées sont les mêmes. Je ne peux donc donner un point de vue plus détaillé,
cela reviendrait presque à de la malhonnêteté intellectuelle. Toutes nos
dernières créations ont été enregistrées en 2013 soit il y a de cela bientôt 6
ans et toutes nos œuvres ont été conçues avec une démarche suivant le même
modus operandi. La nuance réside dans les imperfections qui ont jalonné le
cheminement jusqu’à la réalisation finale de chaque œuvre, car il est évident
que nous avons évolué entre chaque sortie tout comme nos fidèles qui nous
suivent depuis nos débuts.
Fils de Dieu, sorti en 2018 est vraiment
impressionnant. Je trouve que vous poussez encore plus loin l’aspect cérémoniel
que jamais, pour arriver à un chef d’œuvre inclassable. Comment êtes-vous
arrivés à un tel résultat ? Cela ressemble à un aboutissement, non ?
Cela ressemble à un
aboutissement en effet, l’aboutissement de notre première session de création
avec Neb Xort. Si le contexte de chaque titre de notre session de 2013 est bel
et bien le même que cela soit dans l’espace ou le temps, avec notre modus
operandi basé grandement sur le lâcher prise et l’improvisation. La réflexion
sur comment les œuvres enregistrées lors de cette session a bien eu lieu. La
manière de les dévoiler, de les agencer, les présenter a été le fruit de
réflexions collectives. Et c’est certainement ce travail qui fait la différence
pour les auditeurs et qui fait penser à un aboutissement. De fait, je considère
cela comme une réussite.
Déjà une idée de
la suite ? Si oui, pouvez-vous nous en « lâcher » un petit
bout ?
Notre prochaine œuvre
s’inscrira dans la continuité avec un renforcement de la pureté et de la
démarche. L’extase et la crasse seront toujours là et feront toujours partie de
notre lit, par contre nous tendrons à renforcer le sentiment de pureté. Voilà
en quoi réside notre ambition pour la suite.
Pouvez-vous nous
citer vos 15 albums préférés de tous les temps, dans tous les styles ?
Pour tout te dire, je ne me
suis jamais posé cette question, c’est même en général quelque chose que
j’exècre rien que par son concept. Toutefois je vais essayer de te répondre et
cette réponse ne me concerne que personnellement, même si les miens devraient
tout de même s’y retrouver, alors voici cette liste sans ordre particulier, qui
ne correspond pas aux meilleurs albums de tous les temps, mais à des albums qui
m’ont marqué, façonné, fasciné et que je continue d’écouter :
-ELEND « Leçon de Ténèbres »
-LED ZEPPELIN « IV »
-MAYHEM « De Mysteriis Dom
Sathanas »
-EMPEROR « In The Nightside Eclipse »
-DEATHSPELL OMEGA « Kénose »
-ANTAEUS « C.Y.F.A.W.S. »
-SAMAEL « Ceremony of Opposites »
-METALLICA « And Justice For All »
-SUMMONING « Minas Morgul »
-DIAMANDA GALLAS « Plague Mass »
-MALIGN « Divine Facing »
-PINK FLOYD « Ummagumma »
-OFERMOD « Mysterion Tes Anomias »
-IRON MAIDEN « Live After Death »
-NIRVANA « Bleach »
-WORSHIP/STABAT MATER
-GRUNT « Europe After Storm »
-BLACK SABBATH « Black Sabbath »
-MÜTIILATION « Vampires Of Black Imperial
Blood »
-CORRUPTED « Paso Inferior »
-WORSHIP « Last Tape Before Doomsday »
Voilà, je ne sais pas
combien cela fait, toutefois c’est ce qui me vient à l’esprit à cette heure.
Le prochaine MALHKEBRE
« Satanic Resistance » devrait être disponible d’ici quelques jours
chez Lamech Records, ainsi que le EP d’OBSCURANTIST. Suite à cela, il nous faut
nous recréer pour nous recentrer. L’accouchement sera certainement douloureux,
toutefois sans douleur est-ce que l’art peut avoir de la valeur ?
Même si vous
n’êtes pas un groupe de Black à proprement parler, pouvez-vous nous donner
votre point de vue sur le Black actuel ? Et sur le Funeral Doom aussi tant
que nous y sommes ? Des groupes qui vous impressionnent, des
découvertes ?
Le Black Metal à l’heure
actuelle est devenu un produit de masse sans saveur. Ceci dit, est-ce que
quelque chose échappe à cette logique consumériste et capitaliste ? Cela
devient rare. Quant au Funeral Doom, je le trouve insipide. Je suis resté
bloqué sur Corrupted, Worship et Stabat Mater. Est-ce lié à l’époque ?
Est-ce la réalité ? Est-ce l’avis d’un homme blasé ? Il me reste
encore des chemins à explorer, toutefois ceux que j’ai empruntés il y a
longtemps ont été souillés ou détruits, les nouveaux qui s’ouvrent devant moi,
je les trouve tièdes ou corrompus. La seule chose positive dans cet état, est
que cela puisse alimenter mon envie de continuer. Cela donne du sens à ce que
je fais artistiquement et spirituellement. Il n’y a plus d’éclaireurs pour
m’ouvrir le chemin, c’est désormais à moi, à nous, de créer notre chemin, c’est
une chance et il ne faut pas sombrer dans la nostalgie, au contraire c’est
notre devoir de continuer le combat et de reprendre le flambeau de ceux qui ont
cru en nous.
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blanche : cet espace est libre et vous pouvez y dire exactement ce que
vous voulez ?
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pour le fait de nous permettre de nous exprimer librement.
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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