Echoes of Ancestral Battles by GALLIC HAMMER Salut katurix ! Ton one man band Gallic Hammer est basé en Suisse. Peux tu nous en dire un peu plus sur la genèse du projet ? Salut Pierre, Tout d'abord, je tiens à te remercier pour cette interview. je me réjouis de répondre à tes questions. Ayant officié longtemps dans divers groupes et projets underground, en tant que batteur, cela faisait longtemps que j'avais envie de créer mon propre projet solo, que je puisse diriger comme bon me semble, au rythme qui me convient . J'aime composer de la musique donc c'était naturel que ça se fasse un jours ou l'autre. Cela a débuté en 2019, sous le nom de Tales Of Invasions. Mon idée initiale était de partir sur un projet viking-epic BM à la Bathory. J'ai donc composé et enregistré une première démo dans la foulée, qui contenait 5 morceaux, dont les pistes "Taïga" et "Fall of The Warrior King()" *qui apparaissent également sur le premier EP de Gallic Hammer...
Throane fait partie de ces groupes français qui font bouger le Black Metal. Dignes successeurs d'un Blut Aus Nord, ils viennent secouer nos habitudes et imposer une vision trés personnelle et avant-gardiste de notre musique préférée. C'est donc un grand plaisir que d'avoir pu avoir cet échange avec Dehn...
Bonjour Dehn, merci d'avoir accepté cette interview.
Peux
tu pour nous faire l'exercice de revenir aux tous débuts de Throane,
et nous raconter l'aventure de cette fondation ?
Merci
à toi pour l'interview. Throane est né de façon spontanée, sans
plan dessine en amont, sans que je m'en rende compte non plus. Il y
avait une nécessite, un temps particulier qui m'a plongé dans un
état que je résumerai par « faire ça ou sombrer
complètement ». La véritable création remonte donc à toute
fin 2015 / début 2016.
Throane est ton « one man band ». Comment es-tu fait le
choix de cette formule ?
Il
n'y a pas vraiment eu de choix à ce niveau. L'expérience est
solitaire à la base, et le reste en ce qui concerne la création,
l'écriture. Quelque chose qui m'est difficile de partager, j'écris
de façon spontanée. Évoquer un plan en amont, débattre sur telle
ou telle idée, serait contre le ressenti que j'en ai. C'est un
projet que je vis comme un lâcher prise total. Sa conception est une
lutte entre moi et moi seul.
Peux tu nous parler de tes influences musicales. Sur votre Bandcamp
on peut lire « industrial Black Metal, Post-Core et Dark
Ambient ». On pense forcément à Blut Aus Nord, mais qui
d'autre ?
J'écoute
et visionne des choses très différentes. Leur dénominateur commun
serait des projets jusqu'au-boutistes, dans leurs démarches, dans
leurs sons, leurs visions. Le fait de ne pas catégoriser est un
point positif à mon sens. J'essaie humblement de faire des choses
personnelles, sans recopier tel ou tel schéma. Je me reconnais dans
les styles qu'évoque Debemur Morti sur la description. L'ambiance
est avant tout ce que je cherche. Le ressenti. Mes influences
musicales sont donc à chercher vers des groupes aux visions fortes.
Je pense à Deathspell Omega, Blut Aus Nord en effet, mais je suis
tout aussi écrasé par un Magma ou un Ozgur
Baba lorsqu'il chante seul dans son champ, par exemple.
L'authenticité de ce que je vois et sens m'influence d'une façon ou
d'une autre. Dans la vérité, peu importe sa forme, ses erreurs et
ses moments de grâce.
En 2016 tu sors « derrière nous la lumière » votre
premier album. On est envoûtes par cette grisaille industrielle
tournant vers le noir, cette atmosphère de langueur apocalyptique.
Peut on l'entendre comme une bande son de la fin des temps ?
Je
laisse l'auditeur se faire sa propre opinion, sa propre image de
l'album. C'est quelque chose que je trouve très gratifiant, quand un
auditeur me dit que ça lui inspiré telle ou telle image, voire que
ça l'a poussé à prendre un instrument, un pinceau, peu importe.
Apocalyptique, probablement. Je parlerai plus de quelque chose de
désabusé.
Tu mixes un chant Black Metal sur des guitares dissonantes
industrielles et mélancoliques, dans un univers effectivement
d'ambiances sombres. Quels sont les sentiments que tu fais passer sur
ce premier album ?
Pour
moi, c'est un peu le sentiment d'être face contre terre, mais
luttant encore. L'album s'est fait à un moment où il m'était
impossible de faire autre chose. On parle souvent de musique comme
catharsis, disons que c'est vrai dans ce cas, mais il s'inscrit dans
une véritable nécessité. Paralysé dans un tourbillon
d'informations néfastes pour mon mental à ce moment. Ce qui en est
sorti m'a permis de continuer. De ne pas sombrer.
Tu t'inscris dans un courant « moderne » d'un Black Metal
que l'on peut qualifier de « Post », rencontrant une
trame Post-Core et Ambient. Quel regard portes tu sur la scène
Post-Black Metal et Black Metal industriel en général ?
Je
ne pense pas vraiment en termes de scènes, de courants etc. Je ne
saurais pas te dire dans quel courant je m'inscris. J'ai tendance à
toujours à être trop ou pas assez pour telle ou telle scène. J'ai
l'impression que les scènes dont tu parles se portent bien en terme
de productivité, et d'événements intéressants. Je pense à Tyrant
Fest récemment, qui a réussi à rassembler différents sons avec
une certaine cohérence. Personnellement, tant que les choses sont
faites avec sincérité, je me préoccupe peu d'un aspect « scène »
« rassemblement ». Je pense plutôt en connexion entre
individus avec des visions qui convergent, ou divergent pour créer
des choses sans se soucier d'appartenir à une scène au sens large.
Les textures des morceaux sont cinématographiques, permettant un
voyage immobile. Cet aspect narratif de votre musique est-il le fruit
d'une démarche consciente ?
Conscient,
pas sûr. Mais je pense l'écriture en terme d'image, en terme de
textures. Throane reste une écriture automatique, mais il y a une
volonté de créer des images, que l'auditeur s'en approprie,
réécrive à son tour. Quand je parle de perdre ses dents dans un
morceau, je le vis, et j'espère qu'à l'écoute, l'auditeur ai la
sensation de perdre les siennes également. Il n'y a pas de
conscience, encore une fois, de plan, pour y parvenir. Mais j'espère
toucher cette idée.
Votre arrivée dans le Lanterneau du Metal expérimental français a
fait l'effet d'une bombe. Le groupe a tout de suite été repéré
comme faisant partie de ceux qu'ils fallait suivre de prés. Qu'en
penses tu ?
Ce
n'est pas le sentiment que j'en ai. J'ai surtout la sensation d'avoir
à travailler davantage, de poursuivre la démarche. Les retours que
j'en ai eus sont positifs jusqu'à présent, je me sens honoré que
ça parle / ai parlé à du monde, mais je n'ai pas trop de recul
vis-à-vis de ça. J'ai tendance avoir le sentiment d'être un
éternel outsider. Ça me fait travailler davantage.
Vos tempi sont généralement lents voire même très lents, est-ce
qu'un genre comme le Black-Doom ou le Funeral Doom fait partie de tes
influences ?
Oui,
je pense. Il y a beaucoup de groupes de ce style qui me parlent. Bell
Witch récemment à créé quelque chose de grand, Loss, ou Sektarism
avec qui j'ai un lien particulier. La lourdeur est quelque chose qui
me remue davantage. Mais ce n'est pas quelque chose que je pense en
amont. Les tempi sont lents s'ils doivent l'être. Écrasant, c'est
un sentiment qui me revient souvent. Et ça s'illustre bien lorsque
la cadence de la batterie est ralentie, mais que les guitares forment
un bloc et créent un décalage rythmique, par exemple. Jamais de
règle imposée en tout cas.
Vos titres sont très littéraires (« Nous Blâmons la tempête
de nous avoir laissés en plaies » ou « Sortez vos lames
que nous perdions nos poings » magnifique!). Et ce type de
textes très poétiques :
Il est des camps que ne nous choisiront pas.
A nos gorges qui ne supportent plus. Nous n'avons de poids que sur nos tripes. Je n'ai de peine que pour ceux qui oublient. On pense un peu à Baudelaire !
De
grands auteurs ont-ils une influence sur toi, si oui lesquels ?
Je
lis malheureusement peu. J'ai lu davantage, plus jeune. Moins de
Littérature que des essais. Je me suis beaucoup intéressé à des
philosophies spirituelles, extrême orientales par exemple(chez moi
trône toujours un Tao Tô King avec un cran d'arrêt posé dessus,
je cherchais l'équilibre entre méditation, ascétisme et une
violence intérieure qui ne laisse pas de place pour de telles
pratiques. Équilibre que je cherche encore). Des récits
d'expériences, surtout. Je pense à Henri Michaux, Antonin Artaud,
René Daumal. J'aimerais lire davantage. Mais mon cerveau s'encombre
encore plus avec l'âge, il m'est quasi impossible de me poser et de
ritualiser une expérience qui nécessite une implication totale
selon moi. L'aspect littéraire des textes est quelque chose né sans
influence directe en tout cas. J'écris de façon automatique, peu
habitué à écrire dans ma langue maternelle (dans mon projet
ambient Treha Sektori, les texte me viennent dans un langage
instinctif, n'appartenant qu'à ma conscience). Lorsque j'écris pour
Throane, j'ai l'impression d'être face à une entité, qui réclame
de comprendre. Je n'articule plus les textes, je les noie, lorsqu'ils
sont enregistrés. Je me laisse dépasser par le processus. Les
textes retenus ne sont que 5% de ce qui a pu être écrit. C'est un
carnet rempli, devenu noir, écris d'une traite. Et enregistrés
d'une traite. Les mots doivent résonner dans une intention, et pas
forcément dans un récit tangible.
Tu t'occupes également des visuels de Throane, très forts, mais
aussi de ceux de Blut Aus Nord, par exemple, comment crées-tu ces
univers ? Le choix des photos (comme celles, sublimes de Throane
et celle du premier Yeruselem). Quelle place occupe cette partie de
ton travail ?
La
place du visuel est centrale. Je ne les hiérarchise d'ailleurs pas.
Les deux fonctionnent ensemble, doivent faire partie d'un tout.
Chaque disque de Throane a son symbole. Les deux individus sur les
pochettes de Throane sont des gens proches. Elles représentent leurs
épreuves.
Je
compose les deux dans le même processus. La pochette du premier
album était faite avant la finalisation de la musique, et je m'en
nourrissait. Les visuels qui accompagnent les disques doivent avoir
du sens, sont un instrument supplémentaire.
En 2017 tu publies le deuxième album du groupe, Plus
une main a mordre (avec,
une fois encore, un visuel extrêmement puissant). Pour toi quelle
est la différence notable entre les deux LP ?
Plus
d'affirmation je dirais. Le premier album a peut-être les jambes
sciées, le second se relève davantage à mon sens. Il a plus de
chaleur. Plus de sang autour aussi. Le premier relève d'un abandon
total. Celui-ci a plus le goût de l'affront selon moi.
Godflesh ou les Swans sont des références qui reviennent souvent
chez vous. Que peux tu nous en dire ?
Debemur
Morti a noté ces références dans sa description. Godflesh m'a
définitivement accompagné, un des premiers groupes qui m’ait
profondément marqué. Leur côté frontal, dans l'action (j'ai
toujours senti leur urgence, qu'avec très peu de choses on pouvait
se lancer et être tout aussi féroce), et leur froideur ont eu un
impact particulier sur moi. Le travail de Broadrick au sens large
d'ailleurs est inspirant. Tout ne me parle pas, mais je suis fasciné
par sa capacité à rester pertinent dans tous ses projets. Les Swans
me parlent beaucoup aussi, mais je doit avouer avoir découvert
tardivement. A vrai dire, au détour d'une expérience live. Je ne
suis pas du tout adepte de psychotropes, ou dans des contextes
particuliers. Mais j'ai partagé un produit avec une amie juste avant
le concert. Et ils m'ont accompagné dans un rare moment d'oubli.
L'hypnotisme de leur musique m'a plutôt apaisé, et c'est un
sentiment que je ne connais que rarement.
Cette musique, désolée et douloureuse, doit être aussi douloureuse
à concevoir, non ? Dans quel état es-tu après la fin de
l'enregistrement d'un album tel que celui-ci ?
Anéanti
en général. Mais avec un bref moment de satisfaction d'être arrivé
au bout de quelque chose. Chaque moment de composition est douloureux
et difficile, je n'envisage pas l'écriture comme quelque chose de
divertissant, simple, ou amusant. Le facteur plaisir est quasi
inexistant.
Si Throane était un proverbe ou une citation ?
« N'attendez
pas le jugement dernier, il a lieu tous les jours ».
Tiens, d'ailleurs, ça vient d'où le nom Throane ?
C'est
un mélange des mots « Throne » et « Throat ».
J'ai appris après la création du projet, que le mot Throane voulait
dire « larme » dans un dialecte flamand.
Petit rituel chez moi : peux tu citer tes 20 albums préférés
de tous les temps dans tous les styles ?
Ulver
« Shadows of the Sun » / « Nattens Madrigal »
Kriegsmaschine,
titre « E. » sur le split avec Szron
Halo
Manash « Syoma »
Immolation
« Close to a world below »
Amenra
« Mass III »
Ved
Buens Ende « Written in Waters »
Battle
of Mice « A day of nights »
Godflesh
« Streetcleaner »
Malign
« Fireborn »
Dälek
« Absence »
Mobb
Deep « The Infamous »
Conqueror
« War Cult Supremacy »
Beaucoup
m'ont accompagné, forgés, difficile de faire une liste. Parfois,
des morceaux ont été fondamentaux dans ma vie. Je me remémore en
écrivant ces lignes par exemple, la reprise de « Venus in
Furs » de Velvet Underground par Krieg, lors de mon premier
voyage à Prague il y a presque 15 ans. Perdu dans la rue en pleine
nuit, impossible de retrouver mon chemin. Ce morceau en boucle dans
mon lecteur de l'époque. Je trouve cette reprise moyenne, mais elle
me fait toujours autant frissonner en l'écoutant aujourd'hui, pour
le souvenir d'une dérive nocturne, qui bien qu'anecdotique, à été
une partie de ce qui m'a forgé.
Considères tu Throane comme un groupe d'Avant-Garde ? Que
peut-on attendre pour la suite ?
Je
ne pense pas pouvoir décider de sa perception. J'essaie humblement
de ne pas reproduire des choses déjà produites, déjà épuisées.
J'essaie, quitte à rater. Pour la suite, j'ai travaillé sur
l'aspect live et visuel ces derniers temps ( une scénographie /
rituel particulier que nous jouerons à Roadburn, travail d'une
seconde performance / installation, et je travaille sur une façon de
projeter des images sur de la fumée, ou sur le visage des membres du
line-up live...). Je viens de jeter un disque. Mais ai déjà repris
l'écriture. Je verrais comment tout ça évolue.
Quel est ton regard sur le monde dans lequel nous vivons ?
Je
crois de moins en moins en cette vie, en ce temps, je ne me sens pas
à ma place, nulle part à vrai dire. Je ne me sens ni loup ni proie,
dans un monde que trouve de plus en plus seul. J'ai la sensation de
côtoyer de moins en moins de passion, de moins en moins de feu. Rien
ne sombre ni rien n’appelle la grâce. Je l'observe beaucoup,
j'essaie de l’interpréter, mais je subi moins son imprévisibilité
que son mensonge.
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor...
Olivier Déhenne Premières Fois Nouvelles 2019 L'Age d'Homme - Collection Contemporains Olivier Déhenne ? si, comme moi, vous possédez quelque bagage culturel en termes de musiques sombres et underground, vous devez connaître l'oeuvre d'Eros Necropsique, entité étrange et noire, dont les textes poétiques dévoilent depuis plusieurs décennies un romantisme macabre réunissant comme il se doit les pulsions de vie et de mort d'Eros et de Thanatos, conjugués dans un écrin musical gothique. Ce n'est pas d'Eros Necropsique que je vais ici vous entretenir, ni même d'ailleurs de musique, puisqu'il se trouve qu'Olivier Déhenne est également écrivain. Après un premier roman sous forme de journal intime - Les Miasmes de La Claustration - c'est ici sous la forme du recueil de nouvelles que la plume d'Olivier est venue se plonger dans le sang et les liquides corporels les plus divers. Cela va de soi, ces nouvelles ne sont pas destinées aux âmes sen...
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia...
WINTERMOON Cold Sky Rising 2023 Black Metal Epique Oui, "winter moon" est bien le titre d'un morceau d'Immortal, et cela n'est pas un hasard. Cet album aux tonalités glaciaires impose Wintermoon comme digne successeur de l'Immortal le plus épique et du Bathory de l'ère Blood, Fire, Death. Il serait pourtant trop simple de limiter la description de ce premier album (après deux Eps) à du name-dropping. J'avoue avoir été soufflé par la qualité des compostions de Cold Sky Rising ! Les neuf titres qui composent cet album sont le fruit inspiré du travail de Gryp, musicien accompli. Ainsi, loin du salmigondis infâme que peuvent générer certains groupes "underground" nous nous retrouvons ici face à un disque très abouti, porté par un black metal épique et majestueux, habité de riffs inspirés aux colorations heavy/black et créant une envie irrépressible de l'écouter encore et encore. Les soli aussi, chose rare de nos jours, nous entrainent et...
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi ...