Depuis 2005, Psycho et ses acolytes (ou en mode solo aujourd'hui) veulent en finir avec l'espèce humaine. Ainsi leurs albums distillent-ils cette haine viscérale de l'humanité en espérant sa fin proche suite à quelque guerre morbide. Psycho revient avec nous sur cette entité importante du Black Metal français, à l'origine de disques absolument passionnants et ...terrifiants ! Le Scribe
Entretien avec Psycho
Hats Barn est originaire de Lille et fut fondé en 2005. Peux-tu nous
retracer les étapes de cette création, le « montage »
du line-up, quels étaient les objectifs du groupe à sa fondation ?
Vos influences ?
J'ai
d'abord crée le groupe en 2005, en solo. Par la suite j'ai été
rejoint en 2007 par Abystrum (guitare / basse) qui deviendra un
membre actif jusqu'en 2016… D'autres membres ont eux aussi rejoint
le groupe les premières années, mais le line-up n'a jamais été
fixe pour eux.
En
15 ans de carrière, le groupe aura sorti 5 albums signés, une démo
et un EP, et nous nous sommes également produit dans pas mal de
pays, lors de différentes tournées, dans un premier temps en duo
pour finir, ces dernières années, avec un line up complet de
musiciens de session lives.
Lors
de la création d'Hats Barn, il n'y avait pas forcément d'objectifs
précis, le but étant purement de faire un black metal que l'on
appréciait, sans se mettre de barrières ou de censures ;
influencés par des groupes comme Mutiilation , Sargeist , Watain ...
Avant d’entamer le détail de la discographie du Groupe, peux-tu
nous dire pourquoi tu te retrouves aujourd’hui seul maître à bord
d’Hats Barn, après des années de collaboration avec Abystrum ?
(plus les membres passés comme Terrorist Satanist Infaustus ?)
HATS
BARN est redevenu ce qu'il était en 2005, lorsque j'ai crée ce
groupe avec la sortie de la fameuse démo sulfureuse (Total Genocide
Devastation )… Abystrum m'a ensuite rejoint pour former un duo
pendant environ 10 ans.
Ce
qui émanait de cette collaboration hier ne l'est plus aujourd'hui,
les gens changent, prennent différents chemins…
Cependant,
la flamme d'HATS BARN reste intacte.
Aujourd’hui,
étant seul, je dois travailler d'avantage dans la composition, mais
cela n'est pas un fardeau, bien au contraire: il suffit de s’entourer
des bonnes personnes.
Je
ne suis évidemment pas un surhomme, j'ai besoin de temps et surtout
de prêter attention à ce que je ressens, me laisser envahir par
certaines émotions, pour laisser libre place à la composition.
En
ce qui concerne les autres membres, aussi doués ou enrichissants
soient-ils, ils resteront des collaborations, et non des membres
actifs.
Après la première démo Total
Genocide Devastation en
2006, vous sortez un split avec le groupe de nsbm Victoire Païenne.
Quel est ton regard sur ce groupe ? Le NSBM en général ?
Peut-on considérer que Hats Barn faisait partie de cette mouvance à
ses débuts ? Si oui, qu’est ce qui a présidé au changement
d’orientation postérieur ?
Quand
je regarde aujourd'hui ce split, je me dis qu'il est complètement
inutile.
Je
le considère plus comme un fardeau qu'autre chose, une erreur de
début. J'étais très jeune à l'époque de sa sortie, et je n'avais
pas réfléchi à ce qu'il représentait réellement. Je souhaitais
juste pouvoir partager notre black metal par le biais d'un autre
support.
Hats
barn n'a jamais, et ne sera jamais, un groupe NSBM. Je ne comprends
pas ce que la politique vient faire dans notre genre musical. Pour
moi, cela est beaucoup plus profond.
Si
je reviens sur la démo de l'époque (Il faut savoir que le split
n'est que la reprise des titres de démo, seul l'intro/outro a été
composé à l'époque), je souhaitais «choquer» avec des titres et
covers impactants. Il n'a jamais été question de prôner un choix
politique.
Je
souhaitais revenir sur le génocide humain uniquement, sur la
destruction de la race humaine sans choisir une catégorie ou une
origine ethnique quelconque.
Simplement
la haine pure pour l'être humain.
Cette
démo est totalement misanthrope, c'est un reflet de la haine que je
porte sur le monde, et les êtres qui la peuple. L'évolution d'Hats
Barn c'est donc faite naturellement, je suis sataniste et croit
clairement au pouvoir et à la création du mal dans toute ses formes
.
En 2007 sort la compilation Mortum
Animalium
qui reprend vos premiers enregistrements sur deux cd. Peux-tu nous en
dire plus sur l’objet de ce disque ? Était-ce pour rendre ces
morceaux de nouveau disponibles ?
Ce
«coffret», édité à 10 Ex, à servi uniquement à écouler les
derniers exemplaires de la démo et du split. Il n'a pas un grand
intérêt pour moi. Il faudra attendre 2010 pour entendre notre
musique et comprendre la direction du groupe
En 2010 vous sortez deux albums « coup sur coup » D’abord
Primitive
Humans Desecration.
Ce dernier propose un Black hystérique avec un son cru et sale, noir
et abyssal. On sent beaucoup de haine à l’écoute de ce disque.
Peux-tu revenir dessus pour nous ?
Cet
album est véritablement le premier pilier du groupe. Il s'agit du
premier full length signé par un label, nous y avons mis toutes nos
tripes à l'époque.
Nous
avions composé énormément de titres pour cet album, et nous avions
pour objectif d'exprimer beaucoup de haine et de brutalité, tout en
gardant une orientation déjà satanique mais aussi spirituelle, avec
un son toujours raw, car authentique .
Malheureusement,
le délais de pressage a été un calvaire. Un an s'est écoulé
entre la finition du cd et la réception de celui ci. Le label n'a
pas su être sérieux et rigoureux, cela a donc été la fin du deal
avec lui. Nous avons cessé toute collaboration par la suite.
Deuxième LP en 2010 donc Following
the Path of Destruction. Le
son est encore plus sale et Raw
que sur le
premier. Était-ce à l’époque une volonté de votre part ?
Les thèmes de la guerre, de la destruction du christianisme sont
très présents, de même que l’extinction de notre espèce. Dans
quel état d’esprit étiez-vous alors ? Que penses-tu de ce
disque aujourd’hui ?
A
cette époque, l'univers et l'imagerie du groupe commençaient à se
mettre en place, des idées et des créations germaient… C'est
également une époque où mes débordements judiciaires sont
arrivés, idéal pour composer notre black metal, tel un réel
défouloir.
Cet
album a une particularité :
Il
a été sorti juste avant notre première tournée au Portugal.
L'album PRIMITIVE HUMANS DESECRATION était déjà en cours de
pressage, et le label de l’époque n'avait pas respecté les délais
de sortie. Aussi, nous ne voulions pas partir sans avoir un support
audio à distribuer lors des concerts.
Nous
avons donc produit Following en 1 semaine de temps, façon «TRUE»,
c'est à dire en prise directe, comme dans les années 90… Cet
album contient deux morceaux forts, et, avec du recul, j'ai décidé
aujourd'hui qu'ils seront prochainement réenregistrés avec le son
qu'ils méritent.
D’où t’est venue cette voix suraiguë caractéristique ?
Cette
voix est surtout utilisée dans mon projet DSBM : ANTILIFE , où
je gerbe au monde la violence d'être un être humain.
On
peut également voir ça comme mon côté le plus misanthrope de ma
personnalité : ce besoin d'exprimer colère et haine par cette
voix, par des gestes. Par exemple, la scarification sur scène est un
moyen d'inciter, en quelque sorte, au suicide collectif.
Quand
les compos d'HATS BARN le permettent, j'aime rajouter cette voix
caractéristique pour approfondir la violence et la détresse, pour
toujours avoir, en finalité, cette haine qui est le fondement du
groupe depuis son début. Ma musique est pour moi un sens à ma vie,
plus qu'un passe temps entre copains.
Pourquoi avoir choisi l’anglais pour vous exprimer alors que vous
utilisiez aussi le français au début ?
Je
ne choisis pas forcément la langue lors de la composition, je
m'adapte par rapport au son des riffs et de leurs constructions.
J'écris un maximum dans ce sens pour pouvoir donner aux morceaux
toute la splendeurs qu'ils méritent.
J'utilise
parfois le latin / anciens hébreux pour des textes portés sur la
religion, cela donne un côté d'autant plus mystique et ritualiste
aux compositions. Mais je souhaite aussi que le groupe puisse se
développer à l'international, et il est donc important à mes yeux
que les auditeurs puissent comprendre d'avantage notre black metal en
s'appuyant sur les textes.
Quant
au choix du français dans les textes, il est tout simplement dû au
fait que le groupe est français, et il me semblait important
d'utiliser ma langue maternelle de temps en temps, même s'il m'est
plus difficile d’écrire des textes en français car trouver de
bonnes rimes m'est plus limpide en latin par exemple. Cela donne
évidement un challenge supplémentaire.
Après ces deux albums arrive en 2012 Voices
of the ultimate possession.
A la première écoute, je me souviens qu’un nom m’est venu en
tête, c’est Mutiilation. Cela te surprend t’il ? Comme eux
vous proposez un Black sale, noire et extrême. Thématiquement, on
sent un éloignement de vos débuts avec ici de plus en plus de
lyrics tournés vers la mystique sombre et sataniste. Était-ce dû à
une inflexion personnelle ? Une évolution philosophique ?
Voices
est le 2eme full length qui a posé les fondations du groupe. C'est
un TRUE Black Metal à la fois rapide et violent, avec des compos
mélodiques et old school, dans la veine de groupes Norvégiens des
années 90, mais aussi avec notre côté français façon «légions noires«. Il n'est donc pas surprenant que tu retrouves un lien avec
Mutiilation.
C'est
à partir de là que le groupe à trouvé son univers, en gardant
cette ligne de composition et de création. C'est finalement ce qui à
mené Hats Barn à ce qu'il est aujourd'hui : beaucoup plus
sombre et satanique.
A necessary
dehumanization lui
succède en 2014. Le son est toujours cru, mais les mélodies
mélancoliques semblent plus présentes, de même qu’une plus
grande variété dans le tempo. Le français refait son apparition.
Pensiez vous et pensez vous toujours que l’extinction de l’humanité
est la solution au problème terrestre ?
Pour
cet album, nous sommes restés sur une production identique, assez
cru, avec une batterie très présente. Il y a effectivement plus de
textes en français, mais comme expliqué précédemment, j'ai trouvé
que sur ces compositions la langue française se mariait mieux avec
ces mélodies.
Je
suis sataniste, avec une misanthropie profonde, je hais les «gens»
en général. Je les trouvent stupides et dotés d'autant de jugeote qu'un troupeau d'ovins. Cela peut paraître très prétentieux mais
je me fiche réellement des autres. Je m'entoure d'un petit nombre
d'amis seulement et cela m'est suffisant. La solution au problème terrestre se fera naturellement, car l'être humain s'autodétruit
bêtement en même temps qu'il saccage son environnement qui le fait
vivre / survivre.
HATS BARN TRUE BLACK METAL DE LILLE ! INTERVIEW AVEC LE SCRIBE DU ROCK
N.A.H.A.S.H en 2017 propose une évolution importante. Le son est
davantage « produit » (sans exagérer non plus). Peux tu
nous donner la signification de l’acronyme N.A.H.A.S.H ? Et
comment vois-tu ce disque ? Une transition ?
N.A.H.A.S.H
signifie «serpent» en hébreux. Tout les titres sont liés à
l'image du serpent, sa symbolique dans les différentes religions.
Si
l'on prends par exemple le 1er titre de l'album, « Angelus
serpens perditionis », il y a présence du serpent dans la
genèse de la religion catholique, qui entraînera la chute d'adam et
eve… Pour un autre morceau, on retrouvera la transformation du
bâton de Moïse en serpent, dans le livre
de l'exode, par exemple.
N.A.H.A.S.H
c'est également l'album clé du groupe : il est, dans un premier
temps, le mieux composé et le mieux produit, tout en gardant la
caractéristique et la vision du groupe depuis plus de 15ans. Le
concept de celui ci est plus poussé, avec notamment des covers
travaillé dans ce sens. Il est également pour moi LA référence,
l'un des meilleurs albums que l'on ai pu sortir, avec l'album VOICES
et notre nouvelle offrande S.h.e.o.L … Il est aussi la derniere
collaboration avec Abystrum...
Votre nom, Hats Barn, que signifie t’il ?
HATS
BARN signifie «fils de la haine» en norvégien. J'ai choisi ce nom
à l'époque car il me représentais bien, surtout à l'époque de la
composition de la démo. Je voulais que ce nom symbolise la naissance
d'un enfant du mal, mis bas sur terre pour cracher à la face du
monde tout ce qui dérange et détruit.
Nous en revenons au présent avec S.H.E.O.L, ton dernier EP paru l’an
dernier, sur lequel, comme je le disais au départ, tu es seul à
bord. J’ai vraiment beaucoup apprécié ce disque que je vois comme
une forme d’aboutissement pour toi. Encore une fois, un seul
regret, mais c’est personnel, c’est que tu n’utilises pas plus
le français. Est-ce quelque chose que tu envisages d’approfondir
un jour ? Et peux tu nous parler de S.H.E.O.L, du fait que le
nom fasse référence au néant de la Kabbale Juive (mais que se
cache derrière l’acronyme ?) ?
S.h.e.o.L
signifie «le séjour des morts». Il a un univers un peu moins
sombre, mais plus ritualiste.
Certaines
compos expriment notamment les rituels Chamanes utilisés pour apaiser
les esprits malsains, et pour garantir la paix spirituelle par le
biais d'offrandes au monde des morts. On retrouve aussi une compo sur
les abysses de Dante.
Le
concept est écrit de manière à nous plonger au cœur de cérémonies chamaniques de l'époque, avec, bien sûr, la philosophie satanique
en plus, et le pouvoir d'être d'avantage en communion avec le
diable.
Je
résumerais mon EP S.h.e.o.L comme étant la tombe de l'humanité.
Comme je l'ai déjà indiqué auparavant, le choix de la langue se
fait par rapport à la composition, qui se détermine afin de servir
au mieux le morceaux final.
Tout
comme N.A.H.A.S.H, le travail de composition et de création des
covers est très représentatif des titres. Il n'est pas forcément
un concept album, mais il y a clairement un lien entre la musique et
les covers. Viendrons également ensuite les nouveaux lives qui irons
dans ce sens, comme depuis plusieurs années .
Tu es entré chez Lord Ketil, autre groupe culte qui sera dans ces
pages bientôt (NdS : c'est fait ! https://www.webzinelescribedurock.com/2019/04/interview-lord-ketil-black-metal.html) comme vocaliste en 2016. Peux tu nous parler de cette
« rencontre » avec Alkorne ? Et a quoi correspondait
ce besoin de chanter « ailleurs » ? Au passage,
Alkorne a fait le son de S.H.E.O.L (enregistrement et mix) qui est
particulièrement réussi. Est-ce une vieille connaissance ?
J'ai
aimé son travail pour son dernier album LORD KETIL, et quand il m'a
proposé de venir collaborer avec lui, j'ai accepté. J'ai enregistré
le chant sur la totalité de l'album, cela m'a permis de m'exprimer
différemment que dans HATS BARN, même si au bout du compte, le but
reste le même : divulguer son adoration au mal.
Je
lui ai proposé un deal pour l'enregistrement et le mixage de
S.h.e.o.L qu'il a accepté. Je pense que nous allons faire une bonne
collaboration qui durera dans le temps, car il est devenu un élément
important à mes côtés. D'ailleurs il est membre actif en live pour
le groupe, au poste de bassiste session. Nous travaillerons ensemble
pour le nouvel album en 2020, il est un bon membre sur lequel je peux
m'appuyer, nous partageons également la même vision de ce que doit
être le black metal aujourd'hui .
Hats Barn est il relié à une « école » occulte ou
spirituelle particulière ? Une philosophie ? si oui peux
tu nous en dire un peu plus ?
HATS
BARN reflète aujourd'hui l'essence même de ce qu'était le black
metal de l'epoque : extrême et provocateur, sans le moins compromis,
à la gloire du mal et de ce qui l'entoure.
Il
doit faire peur, être craint et même être interdit dans certaines
salles. Je suis un partisan du corpse paint, des bracelets à clou,
du sang et de l'odeur de la mort... C'est comme ça qu'auparavant on
jouait le black métal, et c'est comme ça que je définis mon groupe
et la scène que je représente.
C'est
important, pour la création d'un album, que la musique, les covers
et les prestations lives soient liées.
La
musique part elle-même est la première pierre de l'édifice, les
émotions que celle ci produira lors de son écoute doivent faire
voyager l'auditeur.
Les
covers sont la deuxième pierre de cet édifice, travailler
l'esthétique est aussi très important pour moi, elle permet à
l'autre de se projeter sur le concept visuel, et parfois aide
également à l’écoute.
Ensuite
viennent les prestations lives qui apportent la dernière pierre à
l’édifice, rendent concret les compositions et le travail visuel
par le show.
Je
consacre une grande importance à ce que tout ça soit réunit.
Chaque live du groupe permet cette communion avec l'idéologie
satanique que nous prônons, et le public. C'est très important
également pour moi d'avoir cette cohésion et ces mêmes idées avec
les autres membres, même si ce sont tous des membres session pour le
live.
HATS BARN TRUE BLACK METAL DE LILLE ! INTERVIEW AVEC LE SCRIBE DU ROCK
Cette interview sera aussi publiée dans un livre que j'écris et qui va porter sur une grande variétés de « nuances »
ou « sous genres » du BM. Quel regard portes tu sur le
DSBM, le Post Black, le Blackgaze, le Black avant-gardiste… ?
Je
reste un puriste du genre True black metal en général, même si
parfois j'écoute des groupes un peu plus «commerciaux». Seul le
mouvement DSBM m'intérresse car j'en fais également partie avec mon
autre projet. J'aime la violence de ce mal-être que peuvent apporter
certains groupes. Pour le reste si on parle de la nouvelle tendance
post, blackgaze ... ce sont tous ces sous genres qui tuent à petit
feu le black metal. En rajoutant toujours plus de nouveauté, ils en
oublient les fondamentaux de cette musique, pire ils le dénaturent.
Tes derniers coups de cœur en matière de groupes ?
J'ai
récemment découvert VALKYRIA, et je dois dire que leur dernier
album est vraiment une belle pièce en therme de black metal. Le
dernier né de MERRIMACK m'a également mis une belle claque.
Peux tu nous lister tes 20 albums préférés de tous les temps ?
Peu importe
le style…
Disons
que la liste que je vais vous donner n'est pas forcément celle de
mes groupes préférés, mais ils m'ont tous marqués à un moment ou
un autre de ma vie :
MAYHEM
De mysteriis dom sathanas
MARDUK
Plague angel
WATAIN
Lawless darkness
ARKHON
INFAUSTUS Hell injection
MERRIMACK
Omegaphilia
BEHEMOTH
The satanist
HORNA
Envaatnags eflas solf esgantaavne
SARGEIST
Let the devils in
PSYCHONAUT
4 Neurasthenia
KORGONTHUS
Vuohen siunous
BLACK
DAWN Blood for satan
BLODSRIT
Supreme misanthropy
TSJUDER
Desert northern hell
TORTORUM
Katabasis
INQUISITION
Ominous doctrines ...
GORGOROTH
Under the sign of hell
LIFELOVER
Dekadens
FIDES
INVERSA Mysterium tremendum et fascinans
ANTAEUS
De principii evangelikum
AOSOTH
IV Arrow in heart
Ceci est un espace libre : « dis ce que tu veux est la
totalité de la loi » :
Merci
à toi.
...Hail
satan !