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Hateful Black Metal
Top ! Tu es un side project du batteur de Seigneur Voland, tu officies dans un Black Metal truffé de haine et de charbon, tu sors une démo cassette chez Maltkross comme si le temps n'avait pas passé depuis les diaboliques 90's ? Tu es, tu es...Hell To Genocide ! En parlant de diabolique, c'est encore l'adjectif le plus adapté pour parler de cette démo, qui ne fait pas de prisonniers, et sonne comme une piqûre de rappel pour nous dire : "souviens-toi, encotonné minable, le Black Metal c'est CA !" : ce n'est pas sympathique, ce n'est pas accessible, ce n'est pas du marketing, c'est juste de la haine sonore au service du malin.
Top! You are a side project of Lord Voland's drummer, you officiate in a Black Metal full of hatred and coal, you release a demo tape at Maltkross as if time hadn't passed since the diabolical 90's? You are, you are... Hell To Genocide! Speaking of diabolical, it's still the most appropriate adjective to talk about this demo, which doesn't take prisoners, and sounds like a reminder shot to tell us: "Remember, you pathetic junkie, Black Metal is THIS !" It's not friendly, it's not accessible, it's not marketing, it's just sound hatred in the service of the evil one.
Du True Black comme il se doit, mal famé, discret, loin de toute lumière et pas trop prés de cette saloperie d'espèce humaine qui chaque jour donne un peu plus la nausée : Hell To Genocide c'est la certitude de renforcer sa solitude, de préparer sa sortie de ce monde vérolé, de réaliser enfin le grand bon qui nous emmènera dans la cour du Dieu Cornu. Hails !
True Black as it should be, ill-famed, discreet, far from any light and not too close to this human crap that every day makes us feel a little more nauseous: Hell To Genocide is the certainty of reinforcing your loneliness, of preparing your exit from this poxed world, of finally realizing the great good that will take us into the court of the Horned God. Hails!
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Black Metal/Dark Ambient
Bergen, Norvège. Patrie de Burzum, notamment, et aussi de AHP (Against Human Plague). Fruit du travail de membres de Illness (groupe de Black Metal Polono-Norvégien) et de Inferno (BM de Tchéquie) cette tape de deux titres (pour plus de 30 minutes) donne à entendre un mix intéressant de Black Metal Brutal et mélodique et de plages Dark Ambient. Grands fans de Burzum (le deuxième titre de la cassette étant le célèbre "Tomhet" de Sieur Grishnackh), ces derniers produisent néanmoins un Black Metal beaucoup plus brutal et rapide, plus moderne dans ses sonorités, qui nous renvoient plus à Order Of Apollyon qu'à Mayhem. Bien sûr, les parties ambient nous renvoient davantage vers le survivaliste Louis Cachet, même si, là aussi, les petits gars de AHP ont su garder une identité propre, ayant l'intelligence d'utiliser des sonorités actuelles.
Bergen, Norway. Home of Burzum, in particular, and also of AHP (Against Human Plague). Fruit of the work of members of Illness (Polish-Norwegian Black Metal band) and Inferno (BM from Czech Republic) this two track tape (for more than 30 minutes) gives to hear an interesting mix of Brutal and melodic Black Metal and Dark Ambient tracks. Great fans of Burzum (the second title of the cassette being Sir Grishnackh's famous "Tomhet"), the latter nevertheless produce a much more brutal and fast Black Metal, more modern in its sounds, which remind us more of Order Of Apollyon than Mayhem. Of course, the ambient parts refer us more to the survivalist Louis Cachet, even if, there too, the little guys of AHP have kept their own identity, having the intelligence to use current sounds.
Le chant singulier d'Armagog évoque tour à tour Attila Csihar dans ses œuvres chez Mayhem mais aussi le phrasé particulier et la voix hypergrave du chanteur de Laibach, Milan Fras. Car, a n'en point douter, AHP puisent aussi leurs influences du côté de la musique industrielle (je n'ai pas dit Metal Indus !) et des artistes maudits de la Cold Wave/Batcave des années 80. Un disque absolument somptueux (oui, même en cassette c'est un beau disque !) qui mériterait largement d'être davantage connu.
Armagog's singular song evokes Attila Csihar in her works with Mayhem, but also the particular phrasing and ultra-low voice of Laibach's singer, Milan Fras. Because, there is no doubt about it, AHP also draw their influences from industrial music (I didn't say Industrial Metal !) and the cursed artists of the Cold Wave/Batcave wave of the 80s. An absolutely sumptuous disc (yes, even on tape it's a beautiful disc !) that would greatly deserve to be better known.
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Experimental Black Metal
C'est cette fois du côté de l’expérimentation et de la dissonance que nous conduit ce chemin tortueux du côté de chez Maltkross. Une fois n'est pas coutume, nous parlons ici d'un Cd d'un groupe italien bien perché du nom d'Iskhatron. Ces derniers, visiblement et auditivement influencés par Deathspell Omega et Blut Aus Nord, nous donnent méchamment la naussée le long de ces huit "visions". Visions d'apocalypse, bien entendu, nous ne sommes pas au beau pays de Candy. Le chanteur de ce combo transalpin nous ravit les esgourdes en donnant à son champ toutes les nuances du spectre (noir of course) et en modulant à l'envie. Cela donne un rendu saisissant, effrayant, digne d'une BO de film d'épouvante qui se passe aisément des images.
This time it is on the side of experimentation and dissonance that this tortuous path leads us to Maltkross. For once, we are talking about a CD from an Italian band called Iskhatron. The latter, visibly and audibly influenced by Deathspell Omega and Blut Aus Nord, give us a nasty birth along these eight "visions". Visions of apocalypse, of course, we are not in the beautiful land of Candy. The singer of this transalpine combo delights us by giving his field all the nuances of the spectrum (black of course) and by modulating at will. This gives a striking, frightening rendering, worthy of a horror film soundtrack that easily happens from the images.
Un disque comme on aimerait en entendre plus souvent dans les couloirs du Black Metal "moderne" qui évite bien des écueils connus de ceux qui écoutent ce genre de sonorités : l'ennui que peut procurer une certaine "mollesse" chez certains, mais pas ici, et aussi le côté pénible de la dissonance pour la dissonance : ici, malgré l'omniprésence de ce procédé qui donne une couleur parfois free jazz au disque, on n'est pas "abandonné" en pleine route et on n'a pas l'impression d'assister à un colloque d'universitaires boutonneux et geek en quête de la note qui ne va pas bien, sur le rythme le plus arythmique. Non, les italiens ne donnent pas ce sentiment, mais gardent au contraire une certaine sauvagerie nécessaire à toute oeuvre labellisée, à tort ou à raison, Black Metal.
A record like we would like to hear more often in the corridors of "modern" Black Metal which avoids many of the pitfalls known to those who listen to this kind of sound: the boredom that a certain "softness" can cause in some people, but not here, and also the painful side of dissonance for dissonance: here, despite the omnipresence of this process which sometimes gives a free jazz colour to the record, we are not "abandoned" in the middle of the road and we do not have the impression of attending a conference of pimply and geek academics in search of the note that is not going well, on the most arrhythmic rhythm. No, the Italians do not give this feeling, but on the contrary keep a certain savagery necessary to any work labelled, rightly or wrongly, Black Metal.
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Punk Hardcore
On reste sur le même label mais on change complètement de genre musical : avec Moose Knuckle on oublie un instant le Metal et on passe chez le cousin énervé : le Punk. Et plus particulièrement un Punk Hardcore D-Beat largement sous amphétamines de la scène anglaise Street Punk/UK 82 (The Exploited, GBH, Discharge). C'est nerveux, colérique, engagé politiquement (anarchie en macronie aussi), ces américains de Boston ressuscitent le spectre d'un Punk Hardcore qu'on croyait un peu en train de bouffer les pissenlits par la racine. Pour les influences américaines, on entend bien des refrains à la Suicidal Tendencies/Agnostic Front et un côté chien enragé digne de Madball.
We stay on the same label but we completely change the musical genre: with Moose Knuckle we forget Metal for a moment and we go to the angry cousin: Punk. And more particularly a Punk Hardcore D-Beat largely under amphetamines from the English scene Street Punk/UK 82 (The Exploited, GBH, Discharge). It's nervous, angry, politically engaged (anarchy in macronia too), these Americans from Boston are resurrecting the spectre of Punk Hardcore that we thought was eating the dandelions by the root. For American influences, we hear many choruses like Suicidal Tendencies/Agnostic Front and a Madball-like rabid dog side.
Rien de nouveau sous le soleil mais on s'en fout carrément car le remake vaut l'original et l'on a la sensation agréable d'avoir trouvé la De Lorean qui mène vers le Punk ! Merci chers messieurs, et continuez à nous donner des fourmis dans les guiboles, que l'on ressorte la paire de docs coquées pour le prochain pogo pendant votre concert ! Oï !
Nothing new under the sun but we don't really care because the remake is worth the original and we have the pleasant feeling of having found the De Lorean that leads to the Punk! Thank you dear gentlemen, and keep giving us ants in the guiboles, that we take out the pair of checked docs for the next pogo during your concert! Oi!
MOOSE KNUCKLE ON BANDCAMP
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Dark Ambient
L'entité satanique de Lord Evil nommée Melek-Tha poursuit son chemin sur l'autoroute de l'enfer depuis maintenant plus de vingt ans ! Passée par les plus grands labels français en matière d'underground (Adipocere, Osmose, Maltkross), la bête rugit toujours et nous convie régulièrement à un nouveau bal masqué à couteaux tirés (référence maladroite au "masked ball" de Stanley Kubrick dans Eyes Wide Shut et à la musique incroyable de Jocelyn Pook) où le maitre de bal n'est autre que Lucifer himself. Musicalement, comme toujours avec Melek-Tha c'est un Black/Dark Ambient pesant et sombre à l'extrême que nous sommes exposés. Il ne s'agit pas de musique new age ni de méditation pour les petites natures !
Lord Evil's satanic entity named Melek-Tha has been on the highway of hell for over twenty years now! Passed by the biggest French underground labels (Adipocere, Osmose, Maltkross), the beast always roars and regularly invites us to a new masked ball with drawn knives (clumsy reference to Stanley Kubrick's "masked ball" in Eyes Wide Shut and Jocelyn Pook's incredible music) where the ball master is none other than Lucifer himself. Musically, as always with Melek-Tha it is a heavy and dark Black/Dark Ambient to the extreme that we are exposed. It's not about new age music or meditation for the little ones!
C'est donc cette fois en format cd que Maltkross a choisi de sortir ce nouvel album. Un voyage lugubre et sans retour vers les confins brûlants du centre de la terre, là où se cache le seigneur en rut et ses sbires ! Une musique au haut pouvoir narratif, dangereuse et belle à la fois, splendide !
It is therefore this time in cd format that Maltkross has chosen to release this new album. A gloomy and never-ending journey to the burning confines of the centre of the earth, where the rutting lord and his henchmen hide! A music with a high narrative power, dangerous and beautiful at the same time, splendid!
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ψ̴̢̢̨̨̛̛͖̬̣̤̙̮̲̫̠͚̣̗̮̠̣̤͚̞̼͖͙̼̻̥̗͉̥͎̼̩̜̼̙͔̭͍̲̮̳̖̳̜͖̲͚͈̤̺͙̬̮͙̼̤͇̋̄̉́̀͛̉̊̐͆́̓̋͌̿͌̆͋̌̌̎̅͒͑͆̿͆͛̕͜͜͝͝͝ͅ ̷̧̨̛̛̙̯̖͖̟̻̬͇̲̺̬͙͙͔̘̤̪͕̱̜̫͈̟̐̽̊̅̑̆̀́̌͛̿̂̾͑̑͋̈́͆̽͑̕̚B̴̢̧̛͙͓͇̤̟͓̫̠̘͈̯̗̬̹̝̖̐̍̎̀̈̀̊̏̄̆̒̑̈̉̀̐̈́̏͋̆͊̇̀͆̅̀̀̆̅̉̍̇̕͘͝͝͝ͅĮ̸̧̨̭̳̗̣͉̺̝̞̰̥͎̺̲̖͔̜͙̫̹̮̱͖̘̱̯̲͔͉̗̺̮̋̈́̐͌̆̀͗̉̍̿͒̈́̀̌̍́̅̒̔͑̆͐͌̊͐̅̀̂̄̚̕͜͜͝͠͠ͅͅͅͅĘ̸̨̧̨̨̧̗̤͚͎̭̺̰̳͍̻͓̦̯̬͈͍͚͚̼͍̦̬̭̖͉͙̻̟͎̫̭͍̘̱̬̩̝̦͎̼͓̪͓͙͚̘͚͉̻͎̯̠̯̬̮̙͎̖͉̟̱̥̬̉̏̀̂͜͜͜͜ͅŅ̴̧̨̧̛̛̛̬̺͖͎͙̼̤͉̮̯̮͈͔̤̩̹̱̤̮͓̱̗̜̳̼̫̮̜̳͚͖̭͚͔̫̩̬͎̦̺̱͇͔̗̫̘͍̤̂̋͊͐̓̎͊̈́̇̋͋̈́͆̂̑͒̿̐̾͂̇͛͒̀̾̒̓̇̾͒̂̃͛͗̈́͂̐̈̌͗̇̈́̎̃͛̋̾̒̓̑͛̅̐̊̾̔͌̆͗̉̋͐̈̂̚̕̕̕͠͠͝ͅͅṾ̸̧̦̹̞̹̘̣̥̩̗̠̹͕͖͍̻̠̗̀̀̒͗̿̈́̀̽̒ͅȨ̸̢̨̢̨̧̢͙̟͈̝̥̠̙̗̖̞̩̖̠̝̟͕̰̺͕͈͖̜͉̺̫͍̙̮͍̤̹̩͔̘̞̹̰̹̺̦͔̓̒̾̊̽̈́̈́̊͆̾̈̄͋̈́̍̅̏́̔̅̆̍͋̊͘͘̚͜͝Ǹ̷̢̡̢̛̺̮͙͍̼͚̞͚̟̫̘̪̠̞̮̳̤͓̘̥͚̠͓̙͚͉͕̬̰͓̝̤͖̱̲̪͍̝͒̿̔͆͌̊̍͑̄̉͌̐̏͆̋́̆̇̃̋͌͆̏̇̓̀͒̔̎̈̄̈́̑̂͑̌̔̓̀̐͐̓̃̃̔̐̀͑̐̚͜͜͝͝͝͠͝͝ͅƯ̶̡̢̧̧̨̢͖̠̘̮͚͓̣̞̝̱̱͙̩͍̤͈̝̗̩̞̞̰̮̣͍̱̥̫̬̞̤̲͈͙͍̅̾̈̀̽͑͘͜Ḝ̴̨̢̢̧̡̛̯̬̭̗͕̺̙͎̱̳̙̳̬̜̬̰̝͉̻͔̪̻̖̺̞̠̰̖͇̣͚͕̜̹̫͇̳̲̱̻̙͍͉̪̲͙͈͓̖̠̣̗̣̝̯̤͍̬̮͕̻͔̙̑̃̓̀́́̽͐͐̒͑̾̉̃̒̔̈́̏̀̅̍̀̐̿͐̈̄̏͌̿͑̀͛͒͐̄͐̊̔̑͊̄̈̓͋̊͆̀̐̀̕͜͝͝͠͝͝ͅͅ ̸̧͙͎͇̘̯̬̳͚͙̦͚̠̘̰͓̩͕̬̙̳͇̘̥͉͍̤͈͖̠̜̗͔͉͇̦͓̻̳͈͈͋́̔̋̽̔̇̆̈́͒̀̂͐̅̒͂̿͐͐̉̋̓̓̓̅̃̍̈̋̉̈́̃͒͋͐̔̆̉̿͘͜͝͝E̷̡͇̓̓̽̀͂͑̒̎̑̋͐̏̍͊͆́̉̋̏͗̓̿̌͂͑̂̓̐̀͂̈́͆͂̎̅̽̂̅̈́͊̿̽̉͐̐̀͘͝͝͝͝͝Ň̸̢̢̛̫̝̞͍̠̬͓̻̙̺͉̲̜͇̪͉̖̞̠͙̮͓̫̺͍̥̭̼̫͇͈̪͓̳̪͙͎͕̖̙̘͚̩̲̥̭͙̈̒̀̉̀̀̄̅́̑̎̑̑̓͗̔͌̀̈́̃̚͜͜͜͝ͅͅ ̸̢̡̢̧̛͚͙͎̺̻̣̬̲̼̥̤̯̩͓̲̣̳͇̱͈̰͔̣͉̹͖͎͓̗̫̤͖͓̩̝̫̙̖̠͆͛́͛̔̍̈́͆́͆̀́̃̓̈̏͛̌̔̇̓̎̓̾̈́̈́̄͐͒́͑͆͐͂̿͂̏̏͛͛͆̾̀͘͜͝͝ͅE̷̡̢̢̠͓̲̺͎̻̹̪̰̮̣͈͚̩̼̞̹̪̤̠͍̻̙̳͚̦̪̩̤̝͇̩̝̙̻̖͕̯̻͙̗̯̦̘͍͉͉̖͛͋̑̄̉͒̈́̈̍̍͂̊͛̑͘͜͠͝ͅͅŅ̷͙̞̬̮̮̱̪̞͔̞̫͙͓͍̜̮̖̤͇̫̖̞̖͔͓̗̺̞̳͓̰̿̿̄̾̓̈́̋̃̒̃̑̅̀̐̿̍͊͒̇̃͑̈́͛̏̎̈̕͝͝͠F̶̛̫̻̗̟͔͚͎̼͚͇̮͓̬̤͙͕̬͚̖̼͚͈̱̺̀͐̐̇̂͛͒͗̋͑͒̈̓͊͛ͅĘ̴̡̨̛̛͖͓͔͇̹̩̞̞̫͙̬͇̥͇̠̟͔͈̻̮̥͎͙͈̟̘̣̟̹̙̲͚̰̯̬͎̮̗̦̣̝̘̮͍͇̪̱̝̲͎̮̳͔̪̳̬̝̀̊͗̓͆̆̈́́̇̓̋̀̀̏̾̎͌͑̐͗̇̑̊̂̀̈́̔͌̌́̓͑͌̈͐̎̂̉̆̋͊͐̚͜͠͝͠ͅͅͅŖ̸̧̛͍͙͈̟̬͇͕̫̜̪̬̳͉͙͙̜̳̱̗̯͚͕͚̼̥̥͚͓͈̣̹̰̹̠̤̳̟̘̖̻̮̟͇̇͛͐̓̒̐̇͗̽̿̌̋̈́̄̾̽̊͐͑́̍̄͆̐̃̂͆̔̓͒̏̔̈̈́̊́̓̂̈̇̈̐̒̀̄̽͛̊̋̆͌̑̅͊̄̉͗͑͒͘̚̚̚͘̚̕͘̕͠͠͝͝ͅ ̷̨̧̨̢̧̢̛̻̦̺̟̘͔͖͕̤̱̳̙͖͔͓̱̪̦̝̱̝̻͉̫̰̟̯̜͓̠͇̱̜̝̩̘͇̥͖̲͖̏̀̎̀͂͂͑͗̈́̑͂̒͐̾͑̒̾̈́̐́͛̾͗̌̈́̕͜͜͜͝͝͝͝ͅ
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Black/Dark Ambient
Nous restons encore quelque peu en territoires hostiles du Black Ambient avec Drowning Hope, qui, après la symphonie infernale de Melek-Tha, vous pave le chemin des morts : car c'est bien à la bande originale d'un au-delà que nous avons ici affaire (et l'on se dit que, même si la vie est une pute, un au-delà comme cela, en musique ok mais y séjourner, non merci !). La noirceur distillée par cette entité strasbourgeoise est palpable, quasiment répréhensible tant son effet est impactant sur le cerveau du pauvre auditeur (pour un effet maximum morbidité écoutez le avec un casque.) L'infâme créature qui a pondu cette belle oeuvre ne doit pas beaucoup tenir à la vie elle-même, peut être même se dire que ça doit être beaucoup plus intéressant après.
We still remain somewhat in the hostile territories of Black Ambient with Drowning Hope, who, after the infernal symphony of Melek-Tha, paves the way for you to die: because it is indeed the soundtrack of a afterlife that we are dealing with here (and we tell ourselves that, even if life is a whore, a afterlife like that, in music ok but stay there, no thanks!). The darkness distilled by this Strasbourg entity is palpable, almost reprehensible so much its effect is impacting on the poor listener's brain (for a maximum morbidity effect listen to it with a helmet.) The infamous creature who laid this beautiful work must not hold much to life itself, perhaps even think that it must be much more interesting afterwards.
Beaucoup d'entités "Black Metal" devraient se pencher sur ce genre de disques pour comprendre ce qu'est la vraie noirceur. Ici, sans guitares, chant ou batterie, Drowning Hope signe la fin de toute espérance, mais le fait dans la beauté d'une musique profondément envoûtante, qui continue de vous hanter bien après l'écoute.
Many "Black Metal" entities should look at this kind of records to understand what true darkness is. Here, without guitars, vocals or drums, Drowning Hope marks the end of all hope, but does so in the beauty of deeply captivating music, which continues to haunt you long after you have listened...
☠ Y̶̧͔̮̗̯̤͓̼̜͚̠̤͇͉̳̮̰̱͖̝̑̆͋̒͑͒̀̍̃́̍͊̽̚͠͝͠͝Ǒ̸̹̼̞̗̲̰̠̙̤̫͖͎̺̱̦̣̪͈̅̅̾̐͗͆̉̌́̔̾̐͠͝ͅU̸̡̺͖̺̰̝̅̈́͊̆͛̀̊͜͝R̵͔̭̦̗̣̜͊̆́̓́̊͜͠ ̵̡̝̽B̸̢̩̋̑̈́I̴̙̔̈́T̴̨̨̻͍̻͖̜͖̯̠̫̹̣̺̲̭̟͉͇͍̼͎̜̃͛̔͒̎̈̔̄̆͆͊̓̿̆͗̌̚̚̚͘͝͝Ç̷̣̗͖̫̗̫̘̼͍̜̼̲̘̬̜̲̳̺̏̏̃̍̈́̏̽͊͘͜H̸̨̢̡̹̣̪̺̺͚̤̜̳̮̫̩͔̩̺̠̭̀͛̐́̽̔́́̏͒̽̋̆̍͘͜ͅ ̶̡̙̞͕̳͎̟̥̲̼̮̲̩̳̼͍͙̜̱͕̪͉͋̈́̈́̀̀̿͛͑͌̅̒̈́̔̇̂̄͒̈́̚̕͜͜͝͝͝Í̵͓͎͈̪́͗̓͑̐̒́̀̂͛͂̈̚͠S̶̢̛͙̪̩͇̯̥͈͖̮͕̭̱̘͖̃̋̋̂̿̌̾̈͆̇̾͒̄̆͝ͅ ̵̨̝͍̻̩̗̞̒͂̇͊̓͜͠G̶̢̛̛̺̮̼̩̬͖̬̗̞̳̪̝̫͉̟̓̓͆̽͗͌̋̇̆̈́̒̊̒͝͝Ơ̸̛̙͍̇̏̃̔͊̆̈́́̅̒̎̌͑͐̆̉͋̕͘I̷̢̧̢̨̟̠̥̪̟͚͇̟̘̝͉͎̹̱̫̻̻̮̾̈́̎̀̈̇̕͜N̴̨̨̡̧̢̛͙̯̪̘͈͓̖̱͎͔̩͈̳͐̃̍̑͌͐́̕G̸̤̼̠̙͋̔͋͋̉̅̈́͑̈͋͑́̓̑̊̾͝͠ ̵̨͉͍͎͓͎͍͔͍͉̹̖̖̫͚̓̑͝T̵̰̖̝̘̱͓̬͉͉͔̯̙͙͚̳̂̽̊͛́͛̈̍̓̾̎́͗͒̈͒̂̀̅͌͜Ô̸̢̢̧̡͇̥̪͇͖̞̜̙̠̮͚̗̘͐͗̓̇̉̑̈̐͌́̌̀̽́̿͆̏̈́͘͘͝ ̸̹̹̯̰̥̣̳̱̯͇̗̅͆̈̾̍̂́̈́́̽͗͑̓̓̍̎̈́̉͆́͆̚͝͠ͅḆ̴̧̨̺͕̣̙͖̯̟͎̗̙͚͉͕̺̣̜̩̰̘͙̭͓̅̏̊̀͐̓͆͒̈̈́̃̃̉̕̚͘Ǔ̵̬̟̫͓͚̰͓͌͋̍̌̎͐̇̀̃͗̋͘͝Ŗ̶̢̞̬͙̝̙͔̫̻̼̳̘͍̣̝̮͛̎̓̎̓̊Ń̶̢̛̳͖̟̹͍͕͓͙͇̯̪̘̹̟̦̥̲̤̲͈͆̍̇͒́̓̓͂͋̊̐̊͗̎͘͝͝͠ͅ ̸̡̧̖̲̦͚̥̪̗̟̲͈̻̻̽̆́̊͌͜Ì̶̖̅̌̈̃͐̔͊̓̓̒̈̀̂͗͆Ņ̴̯͕̠̭̙̙͇̼̣̹̮̘͕̱̙̋̒͊̌̑͊̅̅͘̚͜ ̸̖͚̯̥͔̲̰͓̫͚͎̜͉̮͕̱̠̼̳͕̈̆̽͑͊̍̽̽̀̀͒͌̓̄́͊̂̾̈́̈́̓́͝ͅH̴̢̫̻̳̮̝̹̫̥̪͆̀̊̎̚͜͜͜ͅĘ̸̮̬̪͇̝͚͕͈̼̓L̴̢̨̛̥̰̟͕̲͎̪̲̫̞̼̠̖̹͕̀̌̈́̈́̾͑̾̄͐͗̈͑̏̈̕͜L̷͕̪̻͖̣̈́͋̉̀͑̓̈́̌̑̽͒̌̌͑̕ ⛥
Funeral Doom/Torture Doom
Oh My Gode ! On termine cette série de chroniques par les fous absolus de chez Disjecta Membrae qui mélangent dans un même espace sonore un Funeral Doom des plus plombés, un Torture Doom digne des infâmes Wormphlegm et une musique rituelle innommable qui n'est pas loin de les rapprocher des géniaux apôtres de l'ignominie de Sektarism. Bref, un aboutissement dans l'extrême, la noirceur et la douleur qui n'est pas sans nous évoquer les grands pionniers du Black Ambient Psychotique de Abruptum. Attention ! il ne s'agit aucunement de superlatifs, dans la mesure ou cet album est absolument terrassant de qualité. J'ai même parfois pensé à la Batcave psychiatrique d'un Virgin Prunes (période "A New Form of Beauty") ce qui, venant de moi, est plus qu'un compliment.