Black Metal
"La Montée des ténèbres"
We go back in time a little bit with this second album of Pestiferum (active since 2005) which come to sow the plague and despair in our auditory conduits and our lost souls. Decorated with a beautiful cover by Vincent Devault that sets the decorum and medieval atmosphere of the opus, this album offers a majestic, sometimes epic Black Metal, ideal to prepare for war (si vis pacem parabellum). Our black plague providers (not the group) seem happy here to give us their dirty virus in order to destroy us. At that time, Pestiferum had a dirtier mix than on the split reviewed above, which highlights the melody of their compositions without risking to make their Black harmless. The song of Spernax the abject (fuck, that's the name!) is quite extraordinary, rough and crawling like a great old Lovecraft elder, worthy of the dirtiest demon and suitable for the most perverse tasks. This explains this and CDFD my dear Watson I totally adhered to this beautiful medieval and melancholic opus, which sounds like an albigensian revenge following the ignoble crusade that Catholics have provoked on their lands.
Divided into three chapters (1. the rise of darkness, 2. when the bell tolls, 3. a smell of death floats), this magnum opus describes the progress of rats and other vermin in the city until everyone dies in ignoble suffering. A beautiful and ugly record at the same time, as a pure Black Metal record must be, and the "balance" between dirt and beauty is just perfect here! A MUST HAVE !
Nous remontons ici un peu le temps avec ce deuxième album de Pestiferum (actifs depuis 2005) qui viennent semer la peste et le désespoir dans nos conduits auditifs et nos âmes égarées. Orné d'une belle pochette signé Vincent Devault qui pose bien le décorum et l'ambiance médiévale de l'opus, ce disque propose un Black Metal majestueux, parfois épique, idéal pour se préparer à la guerre (si vis pacem parabellum). Nos pourvoyeurs de peste noire (pas le groupe) semblent heureux ici de nous refiler leur sale virus afin de nous anéantir. A cette époque, Pestiferum bénéficiaient d'un mixage plus sale que sur le split chroniqué ci-dessus, ce qui met en relief la mélodie de leurs compos sans pour autant risquer de rendre leur Black inoffensif. Le chant de Spernax l'abject (putain, ça c'est du nom !) est assez extraordinaire, râpeux et rampant comme un grand ancien de Lovecraft, digne du démon le plus sale et apte aux besognes les plus perverses. Ceci expliquant cela et CDFD mon cher Watson j'ai totalement adhéré à ce bel opus médiéval et mélancolique, qui sonne comme une vengeance des albigeois suite à l'ignoble croisade que les catholiques ont provoqué sur leurs terres.
Divisé en trois chapitres (1. la montée des ténèbres, 2. lorsque sonne le glas, 3. une odeur de mort flotte), ce magnum opus nous décrit l'avancée des rats et autres vermines dans la ville jusqu'à ce que chacun rende l'âme dans d'ignobles souffrances. Un disque beau et laid à la fois, comme se doit d'être un pur disque de Black Metal, et le "dosage" entre crasse et beauté est ici juste parfait ! UN RÉGAL !