Black Metal
Un groupe fondé en 1998 et qui sort son premier album en 2019 ? Ca vous paraît étrange ? Pas tant que ça quand on connait un peu l'étrange destin de nombre de groupes Underground. Non, notre ami Madryal, puisqu'il s'agit d'un one-man band (eh oui, encore !) a pris le temps de peaufiner cette oeuvre, qui se veut à la fois un hommage aux grands anciens (Emperor, Immortal, Dark Funeral ou Enslaved) et une transition vers des sonorités plus modernes (son assez propre, riffs à cheval entre Black 90's et Death Metal, puissance indéniable). Madryal a sans doute bien fait de peaufiner son affaire, tant le résultat est bluffant de professionnalisme et les compos particulièrement bien écrites et structurées, Proche en effet d'Emperor par moments, le BM de Madryal se veut assez grandiose et maximaliste et réussit son coup la plupart du temps. Le seul (petit) défaut étant le chant en anglais, car l'accent français du bonhomme le dessert quelque peu. Pourquoi, si avenir il y avait, ne pas privilégier un chant en français ? Cela donnerait au projet la dernière touche qui lui manque.
Pour conclure il faut saluer l'exploit qui consiste a sortir un album digne de ces modèles nordiques des 90's, avec un disque qui ne prétend pas réinventer le Black Metal mais qui le déroule à la perfection, avec beaucoup d'inspiration et de talent. Chapeau !
A band founded in 1998 and releasing its first album in 2019? Does that seem strange to you? Not so much when you know a little bit about the strange fate of many Underground bands. No, our friend Madryal, since he is a one-man band (yes, again!) has taken the time to refine this work, which is both a tribute to the great elders (Emperor, Immortal, Dark Funeral or Enslaved) and a transition to more modern sounds (quite clean sound, riffs between Black 90's and Death Metal, undeniable power). Madryal has undoubtedly done well to refine his business, so much the result is amazing in professionalism and the compositions are particularly well written and structured, Close indeed to Emperor at times, the BM of Madryal wants to be quite grandiose and maximalist and succeeds most of the time. The only (small) defect being the singing in English, because the French accent of the man deserves him somewhat. Why, if there was a future, not to favour to sing in French? This would give the project the last touch it needs.
To conclude, we must salute the feat of releasing an album worthy of these Nordic 90's models, with a record that does not claim to reinvent Black Metal but that unrolls it to perfection, with a lot of inspiration and talent. Hats off!