Echoes of Ancestral Battles by GALLIC HAMMER Salut katurix ! Ton one man band Gallic Hammer est basé en Suisse. Peux tu nous en dire un peu plus sur la genèse du projet ? Salut Pierre, Tout d'abord, je tiens à te remercier pour cette interview. je me réjouis de répondre à tes questions. Ayant officié longtemps dans divers groupes et projets underground, en tant que batteur, cela faisait longtemps que j'avais envie de créer mon propre projet solo, que je puisse diriger comme bon me semble, au rythme qui me convient . J'aime composer de la musique donc c'était naturel que ça se fasse un jours ou l'autre. Cela a débuté en 2019, sous le nom de Tales Of Invasions. Mon idée initiale était de partir sur un projet viking-epic BM à la Bathory. J'ai donc composé et enregistré une première démo dans la foulée, qui contenait 5 morceaux, dont les pistes "Taïga" et "Fall of The Warrior King()" *qui apparaissent également sur le premier EP de Gallic Hammer...
Dis Monsieur, dessine moi un Rock Critic Volume 2 : INTERVIEW AVEC PAMALACH
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“Dis monsieur...dessine moi un rock critic”
volume 2 : Pamalach (Horns Up, Read'em All)
Après Laurent Lignon, qui fut le premier à inaugurer cette série d'interviews de journalistes rock, voici Pamalach. Le mec est un type bien, ce qui ne gâche rien, chroniqueur émérite chez Horns Up (et ancien de VS) et dévoreur de bouquins sur le rock, qu'il a la générosité de nous résumer et de nous donner envie de lire sur sa chaine Youtube "Read'Em All" ! Parole à un grand bonhomme de notre petit milieu !
Qu’est-ce qui t’a amené, dans ta passion pour le rock et la musique en général, à choisir l’écriture journalistique ? De même, qu'est ce qui t'a amené au format vidéo ?
Salut Pierre ! Avant tout merci de me proposer cette interview ! C'est la première fois que l'on me propose une interview en solo ! J'en avais fait une avec l'équipe de Vs plus une autre avec une universitaire, mais là c'est du sérieux !
En fait ce qui m'a clairement amené vers l'écriture, c'est mon cousin qui, lui, à toujours été de la graine de scribouillard. Quand on était plus jeune, il écrivait dans un magasine (New Box pour ne pas le citer) des petits encarts biographiques comiques sur les personnalités du rock et je trouvais ça cool et marrant. Ça m'a tout simplement inspiré et je me suis dis que puisque j'adorais le metal, la presse et l'écriture, je pourrais peut être moi aussi agiter mon petit stylo pour parler de Metallerie et de Nuques Longues. J'avais aussi un pote qui était de la graine d'écrivain (Qu'il est devenu d'ailleurs) et qui avait une dextérité pour jouer avec les mots que je trouvais hallucinante ! (Dude si tu nous lis....) Il avait cette saine passion des mots et cette volonté d'aller vers une expression riche et directe. Ma compagne écris également et elle aussi produit des nouvelles qui m'ont toujours ébouriffé. Bref, j'ai été inspiré par mes Locals Heroes. J'ai eut ensuite la chance d'intégrer Vs Webzine où j'ai écris pendant prés de huit ans au bas mot entre 700 et 800 chroniques. Quand Vs s'est arrêté, j'ai intégré Horns Up et j'ai décidé de me mettre au format vidéo pour changer le fusil d'épaule comme on dit dans le Nord du Tarn et le Sud de l'Aveyron.
Quelle est ta vision de l’envers du décor ? « le milieu » du journalisme rock et le milieu de la musique ? Ça doit être moins fun dans les coulisses, non ?
Oui, c'est bien moins sexy c'est sur ! C'est mon expérience dans Vs qui m'a montré quel était l'envers du décor...les relations avec les labels, les groupes, les autres webzines, les orga', les maisons d'éditions où encore les journalistes professionnels. Si j'ai pu créer des liens d'amitiés forts et durables avec certaines personnes, je reste aussi marqué par la mesquinerie et l'hostilité de certains. Si j'ai, pendant quelques temps, pu penser que la grande famille du Metal existait, certains coups bas m'ont ramené à la réalité !
La première fois que j'ai été à l'espace Presse au Hellfest, je me souviens que je me dépêchais d'aller écrire mes news pour vite retourner voir des concerts. Je me souviens que pour mes premières éditions, j'étais comme un fou ! Death, Hardcore, Mainstream, Stoner, je prenais tout ! Je finissais les trois jours sur les rotules mais je voulais en profiter un maximum. Il y avait des mecs par contre, qui ne décollaient pas du VIP, ne quittaient leurs sièges que pour aller s'installer dans les fauteuils et regarder d'un œil distrait les shows à la télé....à la télé putain ! Je te passe les énormités que j'entendais devant les P.C tant et si bien que je me suis souvent demandé ce que ces sinistres individus foutaient là.
Et je te parle du Hellfest mais j'ai vu pareil dans des festivals plus modestes. Les saloperies entre Webzines, les chroniqueurs “Masqués” qui viennent te pourrir la gueule en commentaire, les musiciens qui te courtisent en M.P et te taillent en pièce en public, ceux qui construisent une image pour paraître plus méchant alors que ce sont des chatons...si tu recherches des faux semblants et des chimères tu n'est pas déçu ! Heureusement qu'il y a des personnes cools pour faire pencher la balance ! Des mecs impliqués, qui ne se prennent pas trop au sérieux tout en faisant les choses sérieusement.
Critique Rock, chroniqueur “fan” ou journaliste rock, pour toi, quelle est la différence, non dans les termes mais concrètement ?
Pour moi le terme de Critique dans le Rock ou le metal est une gangrène. L'élitisme genre “Les Inrocks”, Phillipe Manoeuvre et tout ce cirque, c'est tout ce que je ne supporte pas. Tu as déjà entendu Lemmy parler de Rock ? Si il ouvrait ses concerts avec sa célèbre phrase mythique, ce n'était pas pour rien, cela avait un sens profond. Le Rock c'est Oui FM, les Inrocks, les B.B Brunes et tout cette smala...le rock amputé du Roll, c'est la musique charcuté de son swing, d'une partie de son histoire et de son identité. Ils peuvent bien faire ce qu'ils veulent, mais moi ça me fatigue. D'ailleurs, je n'ai absolument pas une culture "Rock", mes racines sont Punk et Metal.
Concernant le journaliste spécialisé, j'ai un avis très différent. J'ai grandis avec la presse Hard Rock et Metal et j'aimais beaucoup certaines plumes de l'époque. Ils connaissaient leurs sujets et savaient de quoi ils parlaient. Il y avait pour moi ce concept de transmission, l'envie de partage, pas juste du business ou du remplissage. Les journalistes alliaient la passion avec un certain coté "consensuel". Il ne dégueulaient pas à tour de bras sur tout ce qu'ils aimaient pas. Ils essayaient de parler d' un peu de tout en essayant d'en retirer à chaque fois les bons cotés...un truc qu'il n'existe plus du tout aujourd’hui, tant certains se sentent obligés d'être agressifs dans leurs propos pour paraître honnêtes. D'ailleurs j'ai parfois été surpris en rencontrant certaines "Grandes Gueules" et en les découvrant beaucoup plus mesurés en face à face que ce qu'ils étaient sur le Net.
A l'époque en tout cas, avec mes potes, on achetait des mags différents et on s'échangeait les interviews et les infos.Je parlerais aussi des Fanzines, car à l'époque c'était aussi un bon moyen de s'informer. Les mecs n'étaient pas des pros contrairement aux canards de metal et tu te retrouvais donc avec des papiers moins bien écrits, moins bien agencés...mais avec une passion qui éclaboussait partout, un jusqu'au boutisme et une connaissance de l'underground qui avait moins sa place dans les mags généralistes.
J'adorais Phil Pestilence, Lageat, Dumatray à ses débuts et tant d'autres ! Ils nous aiguillaient et nous parlaient de leur coups de cœurs. C'est grâce à Pestilence que j'ai découvert Sepultura par exemple. Tout ça c'était bien avant l'ère internet, les mags étaient notre seule source d'information...On pensait que Benton était vraiment un fou dangereux en liberté, que Chris Barnes piétinait des poussins en concerts et que les mecs de Darthrones vivaient dans des grottes. Je te parle d'une époque où tu ne savais pas si certaines rumeurs étaient vraies ou fausses...c'est un charme qui à hélas complètement disparu. Les chroniqueurs "Fan" de l'ère des Webzines, ont fait un peu le pont avec entre les Fanzines et les Mags traditionnels. Tu pouvais trouver des Webzines très carrés qui interviewais de grosses têtes de gondoles et chroniquaient les gros spectacles à Bercy et puis des trucs plus modestes hyper affûtés sur les sorties UG. Cela ouvert les portes à toute une ribambelle de scribouillard qui ont inondé le Webzinat Français. Pour le meilleur et pour le pire.
As-tu commencé par une formation de journaliste traditionnel ?
Non pas du tout. Si tu avais lu une de mes vielles chronique de Vs, tu ne m'aurais pas posé cette question je te le garantis !
Quel a été ton parcours avant Horns Up ? Et comment es-tu rentré à Horns Up ?
Comme je te le disais, ma première expérience significative à été dans VS-Webzine. Je porte aujourd'hui un regard attendris sur ces années auprès de cette belle équipe de rédaction. J'ai eut la chance qu'on me fasse confiance (et je rends compte rétroactivement qu'au début, je n'offrais pas spécialement des garanties très solides quand à mes capacités d’écritures) et j'ai eut le plaisir de côtoyer des chroniqueurs assez incroyables comme Prince de Lu, Tonton, Dark Rabbit, Seb on fire, Ju, Cobra, Zoltar, Franck, Skay, Forlorn, Wasted, Cyril et bien sur Greg. Certains d'entre eux (PDL, Tonton, Cobra, Seb, Skay ou le lapinou) avaient des connaissances encyclopédiques dans leurs styles respectifs.
Certains cumulaient en un seul style le nombre de skeuds que j'avais dans toute ma collection réunie ! Des mecs comme PDL ou Tonton semblaient tout bonnement incollables, hyper affutés sur l'histoire du metal et toujours au courant de ce qui allait sortir ! Moi qui était plutôt hétérogène dans mes goûts, je complexais un peu de ne pas être aussi spécialisé qu'eux. Et puis au fur et à mesure, je me suis dis que de toute façon j'étais comme ça, j'aimais écouter pleins de trucs et que j'avais juste à faire mon truc. Cela m'a appris l'humilité et à essayer de regarder comment faisaient “les anciens” pour construire leurs chroniques, étayer leurs argumentaires, transmettre leur passion.
Il fallait aussi trouver son style sans pour autant se prendre pour ce que l'on est pas. Il y avait quelques chroniqueurs dans VS qui avaient une belle plume....et ça, avoir du style dans l'écriture, c'est pas aussi courant qu'on veut bien le croire. Déjà, Ecrire des chroniques agréables à lire, documentées et étayées, c'est pas mal...car il suffit de fouiller cinq minutes dans la toile metal pour s'apercevoir que certains ne sont pas prés de toucher la qualité du doigt !
Quand Vs s'est arrêté, j'ai pensé raccroché les gants. Mais au bout de quelques mois, ça me manquait, alors, j'ai candidaté pour HU et j'ai été retenu. C'est au départ le travail de Maxwell qui m'a attiré vers HU. Je trouve qu'il à vraiment amené quelque chose de neuf dans le Metal Game Français avec un ton singulier, des goûts marqués et des connaissances solides.
J'ai trouvé chez HU une ambiance différente de VS. L'équipe est beaucoup plus jeune, en phase complète avec tous les outils modernes avec lesquels ils ont grandis. L'écart entre mon vécu et le leur est plus important, leur liens avec l'actualité également. Je suis par exemple moins à fond sur l'actualité que lorsque j'étais plus jeune, j'ai tendance à retourner vers le passé, à fouiller par exemple l'underground Death des 80's. Ce qu'il y a de cool par contre, c'est que je m’encroûte moins que si je restais dans mon coin. Et puis petit à petit, l'envie d'écrire s'est fait moins présente et j'ai commencé à traîner la patte.
Du coup, je me suis demandé comment me renouveler et l'angle de la vidéo m'est apparu évident. Le nom de “Read'Em All” et tout le concept m'est venu un soir et, après des hésitations (car montrer sa gueule c'est quand même une autre démarche que d'écrire) je me suis lancé. J'ai bénéficié d'un coup de pouce d'un bon ami (Merci Mon G-tan !) pour les deux premières vidéos niveau montage, logo et tout ce qui est technique. Je ne le regrette pas car je pense que sinon j'aurais fini par abandonner.
Si tu devais décrire les moments forts d’une rédaction telle que celle de Horns Up, au mois, à l’année ?
Il y a tellement de choses qui traversent une rédaction. Les arrivées, les départs, la ligne rédactionnelle, les grosses sorties, les pépites de l'underground...c'est délicat de répondre à cette question car c'est fluctuant en fait. La fin de l'année avec les bilan est toujours un moment important, la période des festivals également.
Quelle école du journalisme te touche le plus, en tant que lecteur, en tant que pro ? Des auteurs particuliers ?
C'est pas original mais j'adore Lester Bangs, Chuck Klosterman. Ces mecs arrivent à te parler musique tout en te parlant de tout autre choses. C'est d'ailleurs un exercice de style délicat auquel beaucoup de chroniqueurs se sont frottés, souvent sans en mesurer la difficulté.
Je peux tout autant me laisser prendre par une envolée passionnée d'un chroniqueur inconnu qu'un ponte du journalisme. Personne n'est à l'abri d'un bon mot, pas même Manoeuvre !
Tu as choisi de te spécialiser dans les livres rock pour ta chaine Youtube “Read'em all”. Bon sang de bois, ne savais tu point que le rocker était analphabète (rires) ?
Justement, je pense qu'une part de cet espritélitiste du metal vient justement du fait qu'en général, les metalleux sont plutôt bien renseignés sur la musique qu'ils écoutent. Il y a bien sur des exceptions, mais c'est quand même rare de tomber sur un metalleux qui ne connait pas les mythes fondateurs de cette musique (Le triton, l'accident de Iommi....) et qui est complètement aux fraises. C'est d'ailleurs souvent ce qui nous est reproché car lorsque tu es avec des personnes qui n'écoutent pas de metal et qu'on te demande d'en parler, on ne se contente pas de dire “C'est une musique forte avec des gens qui crie”. On va avoir envie d'en expliquer les variantes, les spécificités, les différences...et parfois les gens en ont juste rien à foutre !
En ce qui me concerne en tout cas, Lire le metal est aussi agréable que l'écouter. Je veux toujours en savoir plus, en lire toujours plus. Je ne pense pas que tous les metalleux aiment lire mais je pense qu'une immense majorité ont envie d'en savoir plus sur les groupes qu'ils aiment...à dose plus ou moins variables et pour certains sans trop se fatiguer (si tu peux lire à leur place c'est mieux ). Personne n'avait pris ce créneau et comme j'ai toujours adoré chroniquer des livres dans Vs et Horns UP j'ai foncé ! J'ai reçu du soutien de pleins de gens : de Maxwell, de Greg, des Troll in the Sky, de Sakrifiss, d'abonnés de la chaîne, de You tuber, de toi Pierre et de pleins d'autres encore. Ça m'a vraiment fait plaisir car avoir une forme de reconnaissance de ses pairs, c'est quand même important.
Quels retours peux tu nous faire sur cette expérience ?
Franchement je ne regrette pas. Je n'ai pas beaucoup d'abonnés mais toujours du feedback et des retours positifs sur ce que je fais. J'ai pleins de projets et envie de faire partager pleins de lectures aux abonnés. Ma petite communauté est vraiment sympa en plus, les mecs et les filles savent ce qu'ils viennent chercher chez Read et font souvent profiter de leurs avis et de leur culture. J'ai quelques fois des abonnés qui m'envoient des liens vers des nouveautés, des livres que je ne connaissais pas...attentions que j'apprécie particulièrement car je reste un lecteur à l’affût de bons bouquins ! Je dois aussi dire que si la littérature Metal à connu des périodes de vaches maigres, elle se porte beaucoup mieux à l'heure actuelle ! Il y a bien sur Camion Blanc et Noir qui ont fait un sacré boulot et qui ont traduit en français un paquet de bons livres ! Ils ont aussi donné leurs chances à de jeunes auteurs ce qui est aussi à noter. Je dirais jamais de méchancetés sur eux car ils ont toujours été hyper cool avec moi.
J'ai de bons contact avec plusieurs autres maisons d'éditions et espère que d'autres verront le jour dans les années à venir. Il y a d'ailleurs Les Editions des Flammes Noires qui vont sortir leurs premiers titres en 2020 et ça devrait sacrément envoyer du lourd. J'ai eut l'occasion de lire l'autobiographie de Sakis de Rotting Christ et c'est vraiment bien. Si tu veux un conseil l'ami Scribe, surveille bien les sorties à venir de cette maison car il devrait y avoir des bouquins à ton gout !
Objectivité/Subjectivité : comment gères tu ces deux « impossibles souhaitables » du journaliste rock ?'
Je me prend plus la tête avec ces questions. Faut juste être au clair avec ce que tu souhaites faire. Faut pas se cacher derrière une fausse subjectivité quand tu essaye de convaincre la terre la terre entière que tu as raison. Et essayer de s'approcher de l'objectivité donne des chroniques chiantes comme la pluie. S'exprimer le plus honnêtement possible, sans être malveillant, voila ce que j'aimerais arriver à faire.
Tes plus grandes joies et tes plus grandes déceptions dans ton job ?
Je m'amuse à faire ce que je fais. C'est mon principal carburant. Dés lors que le fun disparaîtra je ferais autre chose.
Q12 : Ton regard sur les médias actuels, papier ou numériques ?
Les source d'informations n'ont jamais été aussi abondantes...mais on à parfois du mal à en déterminer la source ou la véracité des informations particulièrement sur le net. Tous les supports ont leur avantages à vrai dire.
Quel avenir pour ce job de “rock critic” à l'heure ou tout un chacun peut se réclamer “rock critic for a day” ?
Je sais pas trop à vrai dire. Si j'étais joueur, je miserais sur le fait que l'on vas de plus en plus aller dans les extrêmes. De grosses chroniques bien épaisses contre des Mini reviews de dix secondes. Tu auras toujours des mecs pour vouloir lire des pavés de 30 lignes quand d'autres se contenteront d'un Tweet...
Le plus grand rêve qu'il te reste à réaliser ?
Plus qu'un objectif en particulier, j'aspire à vivre du temps de qualité avec les gens que j'aime.
Quand un petit jeune te demande quelles sont les qualités requises pour devenir le prochain “Pamalach”, un jour, tu lui réponds quoi ?
Rooh, cette question me fait rougir comme une pivoine mon cher Pierre ! Je n'ai rien de spécial quand on y regarde de prés. Je suis un passionné de musique qui à envie de parler de ce qu'il aime. Tu sais que j'aime le punk...que je suis plus Ramones
que Dream Theater. Je pense que l'art peut se passer de la technique pour faire passer des messages fort. Cela s'est souvent vu avec de nombreux groupes de Venom à Darkthrone et de Hellhammer à Obituary. Si tu es passionné et si tu veux vraiment faire quelque chose, tu trouveras toujours quelqu'un pour t'encourager et te dire qu'il à été touché par ce que tu as dit ou fait.
Pour toi, une bonne interview, c’est quoi, c’est comment, tu as un exemple mémorable ?
J'ai du mal à me souvenir des interviews "classiques". Je trouve que l'exercice de l'interview est particulièrement délicat car sa qualité n'est pas toujours en lien avec le temps que tu y as passé ! J'avais fait un dossier sur le Metal Africain au Botswana, avec des groupes comme Metal Orizon, Wrust ou Overthrust. Ces mecs avaient un telle fraîcheur dans l'approche de la musique, une telle spontanéité malgré leurs difficultés au quotidien que cela m'avait vraiment marqué ! Putain quand tu lis qu'un Militaire à finit en cabane car ses supérieurs ont appris qu'il jouait du metal...tu te dis que t'as pas toujours conscience de la chance que tu as !
Je me souviens d'interviews passionnantes avec Lazareth de Yele Solma, Duplantier de Gojira, Léon d'Antiq et tant d'autres...
Une des pires était celle de Thomas VDB. Je pensais que le mec était encore bien à fond dans le metal (Vu l'image qu'il renvoyait) mais en fait, il confessait n'en écouter quasiment plus et s'est distingué par plusieurs réponses d'une condescendance infernale. Quand je l'ai vu ensuite venir faire "Le Metal expliqué à ma mère", je me suis dis que c'était un mec qui ne doutait de rien...mais j'aurais du me douter de quelque chose quand il m'a dit qu'il était ultra fan des Sparks. Il fait d'ailleurs maintenant des chroniques à France inter, la classe ultime.
Combien de temps te faut-il pour lire un bouquin et en faire une vidéo ?
C'est très variable. Sans me prendre la tête avec lecture, relecture, pré prod, tournage et montage...c'est du trois semaines, un mois. Je pourrais faire plus, mais je ne veux pas trop émousser ce nouvel exercice qui me plait !
Ton proverbe préféré ?
Pas le temps de Niaiser !
Merci Pamalach !
Merci à toi Pierre ! Et merci de te bouger le cul pour la scène UG, pour les bouquins que tu écris et la passion que tu communiques ! Keep The Faith !
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor...
Olivier Déhenne Premières Fois Nouvelles 2019 L'Age d'Homme - Collection Contemporains Olivier Déhenne ? si, comme moi, vous possédez quelque bagage culturel en termes de musiques sombres et underground, vous devez connaître l'oeuvre d'Eros Necropsique, entité étrange et noire, dont les textes poétiques dévoilent depuis plusieurs décennies un romantisme macabre réunissant comme il se doit les pulsions de vie et de mort d'Eros et de Thanatos, conjugués dans un écrin musical gothique. Ce n'est pas d'Eros Necropsique que je vais ici vous entretenir, ni même d'ailleurs de musique, puisqu'il se trouve qu'Olivier Déhenne est également écrivain. Après un premier roman sous forme de journal intime - Les Miasmes de La Claustration - c'est ici sous la forme du recueil de nouvelles que la plume d'Olivier est venue se plonger dans le sang et les liquides corporels les plus divers. Cela va de soi, ces nouvelles ne sont pas destinées aux âmes sen...
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia...
WINTERMOON Cold Sky Rising 2023 Black Metal Epique Oui, "winter moon" est bien le titre d'un morceau d'Immortal, et cela n'est pas un hasard. Cet album aux tonalités glaciaires impose Wintermoon comme digne successeur de l'Immortal le plus épique et du Bathory de l'ère Blood, Fire, Death. Il serait pourtant trop simple de limiter la description de ce premier album (après deux Eps) à du name-dropping. J'avoue avoir été soufflé par la qualité des compostions de Cold Sky Rising ! Les neuf titres qui composent cet album sont le fruit inspiré du travail de Gryp, musicien accompli. Ainsi, loin du salmigondis infâme que peuvent générer certains groupes "underground" nous nous retrouvons ici face à un disque très abouti, porté par un black metal épique et majestueux, habité de riffs inspirés aux colorations heavy/black et créant une envie irrépressible de l'écouter encore et encore. Les soli aussi, chose rare de nos jours, nous entrainent et...
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi ...