ABIGORUM - EXALTUS MECHANISM - 2019 - SATANATH RECORDS
Cosmic Ambient Doom/Black Metal
Aleksey Korolyov may be the (very busy) boss of Satanath Records, the biggest underground label in Russia, but he is nonetheless an artist and musician.
So is Abigorum, which is neither more nor less than its creation, in the year of grace 2012.
Aleksey plays there almost alone until 2019, when he recruits two musicians from Germany (Tino Thiele on guitar and vocals, also in Metamorph and Vulfgar) and Sandra Batsch on bass). The result of this mutation is this extremely black and sumptuous album, skillfully blending Black and Doom Metal and gloomy Ambient. This "Exlatatus Mechanism" takes you to the darkest confines of space, to distil a music of the spheres that has nothing reassuring about it. Behind Tino's versatile vocals, going from Black Metal "shrieks" to a corpse growling in a second death phase, reinforced for the gutturality of the German language, hides a band at ease in slow tempi, gloomy atmospheres, oppressive heaviness, without forgetting the melodies that allow the listener to breathe between two overwhelming phases. One sometimes thinks of Monotheism's Celtic Frost. Heavy and majestic, this Abigorum's album will delight fans of extreme and sticky Doom as much as lovers of a Black Metal with rusty atmospheres and noxious quasi-industrial ambiences. A real nugget!
Aleksey Korolyov a beau être le (très occupé) patron de Satanath Records, plus gros label underground de Russie, il n'en n'est pas moins artiste et musicien.
Ainsi d'Abigorum qui n'est ni plus ni moins que sa création, en l'an de grâce 2012.
Aleksey y joue a peu près tout seul jusqu'en 2019, année où il recrute deux musiciens en provenance d'Allemagne (Tino Thiele a la guitare et au chant, également dans Metamorph et Vulfgar) et Sandra Batsch à la basse). Le résultat de cette mutation est cet album noirissime et somptueux, mêlant avec habileté Black et Doom Metal et Ambient lugubre. Cet "Exlatatus Mechanism" vous transporte aux confins de l'espace le plus sombre, pour y distiller une musique des sphères qui n'a rien de rassurant. Derrière le chant versatile de Tino, passant de "shrieks" Black Metal a un growling de cadavre en phase de deuxième mort, renforcé pour la gutturalité de la langue allemande se terre un groupe a l'aise dans les tempi lents, les atmosphères glauques, la lourdeur oppressante, sans pour autant en oublier les mélodies qui permettent à l'auditeur de respirer entre deux phases écrasantes. On pense parfois au Celtic Frost de Monotheism. Lourd et majestueux, cet album d'Abigorum ravira les amateurs de Doom extrême et poisseux tout autant que les amoureux d'un Black Metal aux atmosphères rouillées et aux ambiances délètères quasi-industrielles. Une vraie pépite !