Black Metal
I had already said it when I reviewed "Iconoclastic Hymns": Goliard are not appreciated at their true value! But it's not too late to make up for this infamous injustice since the band is releasing a new album, The Darkest Hour. As you can be from Medellin (like them) and not be part of any cartel, you can play Black Metal in South America without being a Sarcofago clone.
Goliard, who are celebrating their tenth anniversary here, are only reinforcing their personality from album to album. If the previous one had already greatly impressed the Scribe, what can I say about this "The Darkest Hour", which simply dazzled me.
Listening to it all is tyranny, majesty, warlike and epic attitude. A Black Metal borrowing to the classic its tuning grids to reinforce its Wagnerian sides (and this without an ounce of a synth on the horizon). Goliard is pure Black Metal, in all the nobility of his work. I had evoked Dissection to talk about the previous album because, if the Colombians also display Death Metal, Thrash and Heavy Metal influences, just like the late Jon Nodveidt's band (except strong Heavy soli), they also offer here a very melodic Black, based on real rich compositions without being unnecessarily complicated.
So here we are with an eight-track album full of beauty, tragedy and a sense of dark romanticism. The pain is palpable, especially through clear vocals that almost make us think of some depressive Black Metal avatars. There's only one thing to do in front of such a majestic work: get it urgently, since the year 2020, a black year if ever there was one, has already started well (or rather badly) and it would be terrible not to have chosen this album which will be, be sure, among the most accomplished in terms of melodic Black Metal.
Je l'avais déjà dit en chroniquant "Iconoclastic Hymns" : les colombiens de Goliard ne sont pas appréciés a leur juste valeur ! Mais il n'est pas trop tard pour rattraper cette infamante injustice puisque le groupe sort un nouvel album, The Darkest Hour. Comme on peut être de Medellin (comme eux) et ne faire partie d'aucun cartel, on peut jouer du Black Metal en Amérique du Sud sans faire du Sarcofago.
Goliard, qui fêtent ici leur dixième anniversaire, ne font que renforcer d'album en album leur personnalité. Si le précédent avait déjà largement épaté le Scribe, que dire de ce "The Darkest Hour", qui m'a tout simplement ébloui.
A l'écoute tout n'est que tyrannie, majesté, attitude guerrière et épique. Un Black Metal empruntant au classique ses grilles d'accord pour renforcer ses côtés wagnériens (et ce sans l'once d'un synthé à l'horizon). Goliard c'est du pur Black Metal, dans toute la noblesse de son ouvrage. J'avais évoqué Dissection pour parler du précédent album car, si les colombiens affichent aussi des influences Death Metal, Thrash et Heavy Metal au compteur, tout comme le groupe de feu Jon Nodveidt (sauf des soli fort Heavy), ils proposent ici, tout comme Dissection, un Black très mélodique, basé sur de vraies compositions riches sans être inutilement compliquées.
Nous voici donc en présence d'un album de huit titres chavirant de beauté, de tragédie, de sens du romantisme noir. La douleur y est palpable, notamment au travers de chants clairs qui font presque penser a certains avatars du Black Metal dépressif. Il n'y a qu'une chose à faire face à une oeuvre d'une telle majesté : se la procurer urgemment, puisque l'année 2020, année noire s'il en fut, est déjà bien (ou plutôt mal) commencée et qu'il serait terrible de ne pas avoir fait le choix de cet album qui comptera, soyez en sûrs, parmi les plus aboutis en matière de Black Metal mélodique.
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