Salut Jeff ! Bienvenue de nouveau chez Le Scribe, ce n'est en effet pas la première fois que nous échangeons autour de ton travail, qu'il s'agisse d'arts plastiques ou de musique. Cette fois nous allons nous concentrer sur deux projets, un avec lequel tu as déjà réalisé plusieurs sorties, Kesys, et l'autre qui est tout nouveau, qui s'intitule Prisme. Ep 1 by Kesys Peux tu nous parler du nouvel EP de Kesys, toujours avec ce dark folk des plus planant ? Planant, oui. Dark folk ? Mouais, beaucoup moins. Ce nouvel EP, c’est plutôt du post-rock/folk avec un petit goût de progressif. Si je compare avec mon album précédent, Ascent Fall, on est clairement dans un autre mood. À l’époque, je traversais une période bien chaotique, et ça s’entendait dans la musique : sombre, intense, presque dramatique. Là, c’est différent. Après la tempête, la lumière revient – et cet EP, c’est un peu cette bouffée d’air frais. J’avais aussi envie de casser un peu les codes du néo-...
It's been a long time since i rock and rolled ! - MAMA'S GUN - INTERVIEW Fr/Eng - Rock'n'Roll
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Mama's Gun fait du bien ! voila qui est dit ! Leur musique, mélange de bon rock 70's et de Blues réchauffe le coeur de votre vieux scribe qui quand même adore quand la musique elle vient de là elle vient du Blues ! Discussion avec Théo, ou l'on cause forcément Rock'n'Roll !
Salut les Mama's Gun !
Bienvenue dans l'Antre du Scribe ! Pouvez vous vous présenter a nos lecteurs ?
Théo : On est un power trio de Limoges qui joue du Rock typé 70s mais avec
la lourdeur du Stoner. On a sorti notre premier EP en mai 2018, notre premier
album en novembre 2019. Qu'est ce qui pousse 3
jeune limougeaux sur la piste du Rock Psyché / Stoner sous influence 70's ?
T. : Louis (guitare) et moi (batterie et chant) jouons ensemble depuis
le lycée. On égayait nos journées de cours en parlant de matos et de groupes
comme Led Zeppelin, The Jimi Hendrix Experience, Black Sabbath, Deep Purple...
Guillaume (basse) est arrivé plus tard, début 2018, et s'est aussi reconnu au
travers de ces influences.
A ce moment
également, on a eu envie d'adopter un style plus direct et incisif. Descendre
l'accordage de la guitare et de la basse a été naturel et peu à peu, nous avons
métissé notre musique de Stoner. Kyuss, Fu Manchu, Mars Red Sky, Queens Of The
Stone Age et d'autres, font également partie de nos influences.
Votre album est sorti en
Novembre 2019. Pouvez vous nous parler de la création de ce disque ?
T. : Ça a été un processus hyper plaisant et on est très contents de ce
qu'on a réussi à faire. Mais ça a été un sprint : seulement 3 semaines se sont
écoulées entre l'entrée en studio et l'envoi au pressage ! Les 10 morceaux ont
été composés en un an et demi environ, de fin 2017 à mi-2019.
En juillet 2019,
on a passé 4 jours caniculaires à enregistrer les instruments à Improve Tone
Studio en Auvergne, avec notre ami et ingénieur du son studio Cédric Soubrand.
En fin de session, on a eu une petite galère de clef de camion qui m'a valu un
aller-retour Limoges-Clermont, puis on a embrayé sur 4 autres journées de
chant. Cédric a directement enchaîné sur le mixage pendant 10 jours et le tout
est parti au pressage !
On a le sentiment de faire
un vrai voyage dans le temps en vous écoutant. Même le son est vintage ! Quels
instruments et matos avez vous utilisé ?
T. : Je pense qu'on doit notamment ça à Cédric qui a fait un super
travail de mixage, élégant et aéré, et qui a en effet cette chaleur vintage. Pourtant,
on n'utilise rien de très singulier en terme de matos : Louis et Guillaume
utilisent des guitares, basses, pédales d'effets et amplis récents, j'utilise
des batteries et cymbales d'époque. En ce qui concerne le studio, on a
enregistré en numérique donc même si on aime bien les 60s et 70s, on ne conçoit
pas toute notre musique autour de ça. Je suppose que cette pâte ressort surtout
à travers notre façon de jouer, ça a infusé et ça ressort naturellement...
Power Trio de Rock Hard
70's on pense forcément a Cream, The Jimi Hendrix Experience...Font ils partie
de vos références ?
T. : Comme dit plus haut, oui ! Et notamment Led Zeppelin et Hendrix,
mais on pourrait aussi citer The Who, The Doors ou plus récemment des groupes
“revival” comme Rival Sons, Birth Of Joy, Dewolff, Blues Pills... Et d'ailleurs parlez nous
un peu des groupes qui vous ont le plus marqué ?
T. : Le plus important est sûrement Led Zeppelin, comme beaucoup de gens.
D'une certaine façon, Louis et moi avons commencé à jouer ensemble grâce à ce
groupe et à Hendrix. Adolescent, Guillaume et moi avons eu une grosse période
Muse ou RATM. Entre 2013 et 2015, on a tous eu un gros coup de coeur pour Rival
Sons. Depuis, je crois que le seul groupe à nous avoir “mis une claque” d'un
point de vue créativité et identité est De Staat. On continue à s'inspirer de
tout ce qu'on aime ça et là, que ce soit du Métal, de la Soul, de la Funk ou du
Jazz.
Le Stoner étant une
“recréation” de la musique des 70's par des groupes plus récents vous devez
vous sentir proche de certains groupes de ce mouvement. Pouvez vous nous en
parler un peu ?
T. : A vrai dire, on a le sentiment d'être trop “alternatifs” pour les
puristes du Stoner ou du Métal. J'entends par là que souvent, les groupes
qualifiés de Stoner proposent une esthétique très clairement définie et s'en
écartent pour la plupart peu, ou pas. Nous aimons métisser notre musique et ne
ressentons pas vraiment de proche filiation avec ce genre, sinon en terme de
son et de lourdeur de riffs. On ne se refuse pas aux passages doux ni aux
mélodies. On se dirait plus proches d'un (feu) Birth Of Joy par exemple, pour
la diversité des textures utilisées, ou d'un Queen Of The Stone Age à partir de
“Lullabies to Paralyze”. Quandvous étiez gamins vous écoutiez déjà du rock
70's ?
T. : Louis a commencé à écouter de la musique quand il s'est mis à la
guitare, vers 14 ans, avec AC/DC. Guillaume lui, c'était un peu plus tôt et
avec les disques qu'écoutait son frère, ça devait être Placebo ou un truc comme
ça je crois. Pour ma part, petit, j'avais quelques albums favoris parmi ceux de
mon père : du Pink Floyd, du Rolling Stones, du Dire Straits...
Y'a t'il un truc qui vous déplaît fondamentalement dans la musique de notre époque ?
T. : Si tu parles de musicalité, non, je ne crois pas. De manière
générale on est assez flegmatiques et on fait notre tambouille dans notre coin.
A première vue on pourrait répondre “La musique commerciale” pour le manque
d'inventivité et de démarche artistique qu'elle présente, mais bon, ça ne nous
entrave pas donc je dirais ne pas que ça nous “déplaît fondamentalement”. Par
contre ce qui est cool, c'est la diversité des courants musicaux, même si tous
ne sont pas exposés au grand public. En parlant de notre époque...Comment la voyez vous ?
T. : Là encore, on est assez flegmatiques, on fait avec. Morose,
désabusée et clivante ? Ce qui provoque en réponse plein d'initiatives
citoyennes positives, constructives et encourageantes ? C'est en tout cas le
ressenti qu'on en a d'après notre cercle social et les dires des médias.
Revenons a l'album...Si vous deviez nous dire s'il contient un
message ?
T. : On pourrait dire que l'on voit cet album de manière très picturale.
On a essayé de pousser le climat des chansons à leur maximum pour que chacune
ait son caractère propre et que l'album soit très contrasté, avec une large
palette de couleurs. D'ailleurs, certaines chansons parlent de sujets plutôt introspectifs
mais d'autres peuvent simplement être des tableaux et dépeindre des contextes,
des ambiances, des scènes. L'artwork est d'ailleurs inspiré par le clair-obscur
et les peintures de Rembrandt, Vermeer et autres peintres du XVIIe siècle :
c'est une nature morte comme passée à travers un prisme, un kaléidoscope. On a
aussi pris une chouette photo pour l'intérieur de la pochette dans ce même
esprit. Sur scène ça se passe comment ?
T. : On n'a pas le temps de “poser”, on est entièrement immergés dans
notre musique à chaque instant. On veut hypnotiser le public par nos sons et
ambiances, l'écraser de nos riffs lourds, le faire onduler sur nos mélodies, le
surprendre lorsqu'on improvise et, avec des montées en puissance, lui
communiquer notre fièvre et notre exaltation. On parvient habituellement plus à
captiver notre public qu'à le faire danser. Récemment j'ai causé avec vos collègues de label Uncut, qui
m'avouaient ne pas encore vous connaitre...A quand le boeuf Mama's Gun/Uncut ?
Ca pourrait donner un sacré truc !
T. : C'est
vrai qu'on ne s'est encore croisés qu'une fois chez eux à Poitiers, et très
brièvement... mais ça viendra bien, on ne s'en fait pas ! Ils pourraient nous
montrer comment riffer de manière efficace et à chanter comme Alexis le fait !
Le Heavy Metal vient de fêter ses 50 ans ! En effet le premier Black
Sab a 50 ans ! Ça vous fait quelque chose ?
T. : Ça a été une de nos influences, on reprenait Paranoid et Iron Man au
lycée. Mais on a découvert ce groupe alors qu'il faisait déjà “partie du passé”
et qu'il fête ses 50 ans ne nous touche pas vraiment... Si vous deviez nous donner vos disques préférés de tous les temps ?
T. : La question est dure alors trichons un peu : on choisit le live de
Led Zeppelin au Royal Albert Hall en 1970 et Band Of Gypsys de Hendrix qui sont
en réalité des live. Est ce que, a l'instar de vos modèles de la grande époque, vous
composez sous l'influence de drogues ? Et si oui lesquelles ? (et si oui je
veux bien les références LOL)
T. : Ça pourrait être hyper intéressant de créer sous psychotropes, mais
on tient bien plus à nos permis qui nous permettent indirectement de jouer de
la musique qu'à la défonce. De manière générale on ne touche qu'à l'alcool et
de manière raisonnable, sauf Guillaume qui n'y touche pas du tout puisqu'il
n'aime pas ça ! Sinon, on aime bien manger beaucoup. Comment vivez vous le fait que la jeunesse actuelle soit si peu
Rock'n'roll ?
T. : Parfois on aimerait que plus de gens de notre génération nous
suivent, écoutent notre musique et viennent à nos concerts. Mais bon, ce qui
compte est qu'il y ait des gens pour le faire, quels qu'ils soient ! Il paraît
que le Rock est une musique de vieux... mais il y a quand même des jeunes qui
en écoutent. Seulement, c'est une minorité par rapport aux autres tendances
actuelles qui sont beaucoup plus diffusées. Quelques concerts ou événements à annoncer ?
T. : On va continuer cette année à défendre notre album en concert. On a
fait plus de 25 dates depuis sa sortie. On joue à Paris au Bus Palladium vendredi
13 mars avec nos aînés limougeauds de 7 Weeks, il devrait y avoir 5-6 dates en
avril et une dizaine en juin. Fin mai, un nouveau clip devrait sortir. Le mot de la fin vous revient : a vous de jouer, vous pouvez même
faire dix pages si vous voulez !
T. : Merci à toi et aux lecteurs du webzine. Vous pouvez nous suivre sur
Facebook, Instagram et YouTube, écouter notre album sur Spotify, Deezer, Apple
Music et autres... on a hâte de vous voir sur nos concerts !
Merci Mama's Gun et Keep On Rocking !
INTERVIEW MAMA'S GUN
IN ENGLISH
Mama's Gun does good! That's what it says! Their music, a mix of good 70's rock and Blues warms the heart of your old scribe who still loves it when the music comes from there it comes from the Blues! Discussion with Theo, or we'll talk about Rock'n'Roll !
Hey, Mama's Gun! Welcome to the Cave of the Scribe! Can you please introduce yourself to our readers?
Theo : We are a power trio from Limoges who play 70s rock with the heaviness of the Stoner. We released our first EP in May 2018, our first album in November 2019.
What pushes 3 young men from limoges on the track of Psyché / Stoner Rock under 70's influence?
T. : Louis (guitar) and I (drums and vocals) have been playing together since high school. We used to brighten up our school days by talking about gear and bands like Led Zeppelin, The Jimi Hendrix Experience, Black Sabbath, Deep Purple... Guillaume (bass) arrived later, at the beginning of 2018, and also recognized himself through these influences.
At this time too, we wanted to adopt a more direct and incisive style. Lowering the tuning of the guitar and bass was natural and little by little, we mixed our Stoner music. Kyuss, Fu Manchu, Mars Red Sky, Queens Of The Stone Age and others are also part of our influences.
Your album was released in November 2019. Can you tell us about the creation of this record?
T. T.: It was a very enjoyable process and we are very happy with what we managed to do. But it was a sprint: only 3 weeks went by between going into the studio and the pressing! The 10 tracks were composed in about a year and a half, from the end of 2017 to mid-2019. In July 2019, we spent 4 hot days recording the instruments at Improve Tone Studio in Auvergne, with our friend and studio sound engineer Cédric Soubrand. At the end of the session, we had a little galley of truck keys that earned me a round trip Limoges-Clermont, then we started 4 more days of singing. Cédric went straight into the mix for 10 days and then the whole thing went to the pressing!
We feel like we're taking a real trip back in time listening to you. Even the sound is vintage! What instruments and equipment did you use?
T. T.: I think we owe it all to Cedric, who did a great job of mixing, elegant and airy, and who indeed has this vintage warmth. However, we don't use anything very singular in terms of equipment: Louis and Guillaume use recent guitars, basses, effect pedals and amps, I use vintage drums and cymbals. As far as the studio is concerned, we recorded digitally so even if we like the 60s and 70s, we don't conceive all our music around that. I guess it comes out mostly through the way we play, it's infused and it comes out naturally...
A Power Trio playing Rock Hard 70's ? we think of Cream, The Jimi Hendrix Experience...Are they part of your references ?
T. T.: As said above, yes! And notably Led Zeppelin and Hendrix, but we could also mention The Who, The Doors or more recently "revival" bands like Rival Sons, Birth Of Joy, Dewolff, Blues Pills...
And by the way, tell us a little bit about the bands that marked you the most ?
T. T. : The most important one is probably Led Zeppelin, like a lot of people. In a way, Louis and I started to play together thanks to this band and Hendrix. As teenagers, Guillaume and I had a big Muse or RATM period. Between 2013 and 2015, we all had a big crush on Rival Sons. Since then, I think the only band that has "slapped us around" in terms of creativity and identity is De Staat. We continue to be inspired by whatever we like here and there, whether it's Metal, Soul, Funk or Jazz.
The Stoner being a "re-creation" of 70's music by more recent bands you must feel close to some of the bands of this movement. Can you tell us a little bit about it ?
T. T.: Actually, we feel that we are too "alternative" for Stoner or Metal purists. By that I mean that often the bands that are called Stoner have a very clearly defined aesthetic and most of them don't deviate from it, or don't deviate from it at all. We like to crossbreed our music and don't really feel any close filiation with this genre, except in terms of sound and heavy riffs. We don't refuse soft passages or melodies. We'd say we're closer to a (fire) Birth Of Joy for example, for the diversity of the textures used, or to a Queen Of The Stone Age from "Lullabies to Paralyze".
When you were kids, did you already listen to 70's rock ?
T. Louis started listening to music when he started playing guitar at about 14 years old with AC/DC. Guillaume was a bit earlier and with the records his brother was listening to, it must have been Placebo or something like that I think. As a kid, I had a few of my father's favourite albums: Pink Floyd, Rolling Stones, Dire Straits...
Is there something that fundamentally displeases you in the music of our time?
T. T.: If you're talking about musicality, no, I don't think so. Generally speaking, we're pretty phlegmatic and we do our own thing. At first sight we could answer "Commercial music" for the lack of inventiveness and artistic approach it presents, but well, it doesn't hinder us so I would say that it doesn't "displease us fundamentally". On the other hand, what's cool is the diversity of musical currents, even if not all of them are exposed to the general public.
Speaking of our times...How do you see it?
T. T.: Again, we're pretty phlegmatic, we're dealing with it. Morose, disillusioned and divisive? Which provokes a response full of positive, constructive and encouraging citizen initiatives? At least that's how we feel according to our social circle and the media.
Let's go back to the album...If you had to tell us if it contains a message?
T. T.: You could say that we see this album in a very pictorial way. We tried to push the atmosphere of the songs to their maximum so that each one has its own character and the album is very contrasted, with a wide range of colours. Moreover, some of the songs deal with rather introspective subjects, but others can simply be paintings and depict contexts, ambiences and scenes. The artwork is moreover inspired by chiaroscuro and the paintings of Rembrandt, Vermeer and other 17th century painters: it is a still life as if passed through a prism, a kaleidoscope. We also took a nice photo for the inside of the cover in the same spirit.
How is it on stage?
T. T.: We don't have time to "pose", we're completely immersed in our music at every moment. We want to hypnotize the audience with our sounds and ambiences, to overwhelm them with our heavy riffs, to make them wobble with our melodies, to surprise them when we improvise and, with power ups, to communicate to them our fever and our exaltation. Usually we manage to captivate our audience more than to make them dance.
Recently I chatted with your colleagues from Uncut, who confessed they didn't know you yet...When will the Mama's Gun/Uncut beef be released? This could be a hell of a thing!
T. T.: It's true that we've only met once at their place in Poitiers, and very briefly... but it'll come up well, don't worry! They could show us how to riff efficiently and sing like Alexis does!
Heavy Metal has just celebrated its 50th anniversary! Indeed the first Black Sab is 50 years old! Do you feel anything about it?
T. T.: It's been one of our influences, we used to play Paranoid and Iron Man in high school. But we discovered this band when it was already "part of the past" and celebrating its 50th anniversary doesn't really touch us...
If you had to give us your favourite records of all time?
T. T.: It's a tough question so let's cheat a little bit: we choose Led Zeppelin's live at the Royal Albert Hall in 1970 and Hendrix's Band Of Gypsys which are actually live.
Do you compose under the influence of drugs, like your models of the great era? And if yes, which ones? (and if yes, I'll take the LOL references)
T. T.: It could be very interesting to create on psychotropic drugs, but we're more interested in our licences which allow us to play music indirectly than in getting high. Generally speaking, we only touch alcohol and in a reasonable way, except Guillaume who doesn't touch it at all because he doesn't like it! Otherwise, we like to eat a lot.
How do you live with the fact that today's youth is so little into rock'n'roll?
T. T.: Sometimes we wish more people from our generation would follow us, listen to our music and come to our concerts. But the important thing is that there are people to do it, whoever they are! They say that Rock is an old people's music... but there are still young people who listen to it. Only, it's a minority compared to the other current trends that are much more diffused.
Any concerts or events to announce?
T. T.: We're going to continue to defend our album live this year. We've played more than 25 dates since its release. We're playing in Paris at the Bus Palladium on Friday March 13th with our elder limousiness-survivors from 7 Weeks, there should be 5-6 dates in April and about 10 in June. At the end of May, a new video should be released.
The last word goes to you: it's up to you to play, you can even make ten pages if you want!
T. T. : Thanks to you and the readers of the webzine. You can follow us on Facebook, Instagram and YouTube, listen to our album on Spotify, Deezer, Apple Music and others... we can't wait to see you on our shows!
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor...
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Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia...
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