Dungeon Synth Meets Black Metal
Mélanger Dungeon Synth et Black Metal ? Pas vraiment une nouveauté pour qui connait un minimum les carrières de Summoning ou Burzum, entre autres.
Mais la nouveauté, heureusement, n'est pas le seul critère objectif pour juger de la qualité d'une oeuvre.
Or, Necrocachot, one man band comme il se doit, pratique d'habitude du 100 % DS sans guitares, batterie ou chant. Or, sur cet album, le seul a ce jour, la noire entité a décidé de mélanger les genres.
Le résultat est particulièrement appréciable, dans la mesure ou l'on retrouve des shrieks vraiment maléfiques, et pas seulement un espèce de poulpe sous Xanax qui chante en "voix black" comme c'est malheureusement le cas dans beaucoup de groupes de la jeune génération. Musicalement, tout cela est fort mélodique, ce qui est logique, tant l'atmosphère médiévale est chevillée au corps de Necrocachot (qui pourra aussi postuler pour le nom de groupe le plus chelou du moment).
Si vous suivez le Scribe (sinon allez mourir) vous avez surement lu l'interview que j'avais publiée de Necrocachot, dans laquelle Corbac, meneur du projet nous résumait ainsi ce qui anime ce projet :
"produire de la musique sombre à l’atmosphère magique, gothique, angoissante, inspirée des univers graphiques et littéraires (C. A. Smith, A. Rice, E.T.A. Hoffmann…) qui me touchent le plus – Ainsi que de mes propres visuels."
Jusque là, rien que du logique ! Car ce Malfeu est effectivement sombre (plus gris que noir toutefois et sait installer ses atmosphères. J'ai apprécié les guitares parfois en son quasi-clair, qui instillent des phrasés qui changent un peu. Seul petit bémol, des claviers parfois un peu "bontempi" que l'on retrouve trop souvent dans le DS et qu'il serait bon d'éviter.
Voila, un album appréciable, agréable a l'écoute et bien exécuté. A suivre.
Mixing Dungeon Synth and Black Metal? Not really a novelty for those who know at least the careers of Summoning or Burzum, among others.
But novelty, fortunately, is not the only objective criterion to judge the quality of a work.
Now, Necrocachot, one man band as it should be, usually plays 100% DS without guitars, drums or vocals. Now, on this album, the only one to date, the black entity has decided to mix genres.
The result is particularly appreciable, as we find some really evil shrieks, and not only a kind of octopus under Xanax who sings in "black voice" as it's unfortunately the case in many bands of the young generation. Musically, all this is very melodic, which is logical, so much the medieval atmosphere is pegged to the body of Necrocachot (who could also apply for the weirdest band name of the moment).
If you follow the Scribe (if not go to die) you've probably read the interview I published with Necrocachot, in which Corbac, the leader of the project, summarized what drives this project:
"to produce dark music with a magical, gothic, agonizing atmosphere, inspired by the graphic and literary worlds (C. A. Smith, A. Rice, E. T. A. Hoffmann...) that touch me the most - as well as my own visuals."
So far, nothing but logic! For this Malfeu is indeed dark (more grey than black, however) and knows how to set up his atmospheres. I liked the guitars, sometimes in near-clear sound, which instill phrasing that changes a little. The only downside is that the keyboards are sometimes a bit "bontempi", which are too often found in the DS and that it would be good to avoid.
Here it is, an appreciable album, pleasant to listen to and well executed. To be continued.
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