Quand un label fait de la qualité sa marque de fabrique, la vie d'un Scribe devient un doux rêve. En effet, imaginez un instant que l'on vous confie la tâche de chroniquer des disques et que le label dont vous vous occupez ait fait le "tri" pour vous : que du bon, que de l'original, que de l'intriguant : le rêve.
Avec Non Posse Mori Records votre Scribe est toujours heureux. Qu'il s'agisse de groupes auxquels je m'étais déjà attaqué tels des citadelles imprenables comme Liturgie ou L’Éclat Du Déclin ou encore de cet autre que je connaissais pas encore, Goatchrist, et qui m'a tout simplement soufflé dès la première écoute. Je vous propose un voyage en musique, loin de notre époque misérable et de ses débats stériles, un voyage sans limites au pays de la beauté et du raffinement. Et puis vous savez quoi ? Quand vous avez fini d'écouter l'un de ces trois beaux albums, rien ne vous empêche de ré-appuyer sur "Play" pour vous injecter une nouvelle dose de plaisir...On y va ?
Avant de commencer toutefois voici les liens de mes précédents articles liés à Non Posse Mori Records et ses artistes :
When a label makes quality its trademark, the life of a Scribe becomes a sweet dream. Indeed, imagine for a moment that you are entrusted with the task of reviewing records and that the label you are in charge of has "sorted out" for you: only the good, only the original, only the intriguing: the dream.
With Non Posse Mori Records your Scribe is always happy. Whether it's about bands I had already tackled like impregnable citadels like Liturgie or L'Éclat Du Déclin, or about this other one I didn't know yet, Goatchrist, which simply blew my mind from the first listening. I offer you a musical journey, far from our miserable era and its sterile debates, a journey without limits in the land of beauty and refinement. And you know what else? When you've finished listening to one of these three beautiful albums, nothing prevents you from pressing "Play" again to inject yourself with a new dose of pleasure... Shall we go?
Before I start though, here are the links of my previous articles related to Non Posse Mori Records and its artists:
BLACK METAL - DUNGEON SYNTH - DARK FOLK
Cette entité unique en son genre qu'est Litanie m'avait déjà régalé les canaux auditifs avec un album que j'avais pris grand plaisir à chroniquer, In Nomine Humana, Tenebris, enregistré en 2013 et sorti en digipack l'an passé chez Non Posse Mori.
D'ailleurs vous pouvez (re)lire ma chronique dudit album si vous avez besoin d'être convaincus ...
Aujourd'hui c'est autour de cet album, Ad Absolutam Essentiae, enregistré dans quelque monastère dominicain au fin fond de l'Occitanie en 2015 que je m'intéresse. Cet album ne sort qu'aujourd'hui en CD après une première parution digitale l'an passé. Chez Litanie on aime le temps de faire les choses, on s'inscrit dans la longueur. Pas étonnant que nos deux moines, Frater Desolation et Frater Gryp, s'intéressent davantage au moyen-âge qu'à notre époque si peu passionnante.
Il est à noter que l'équipage s'est enrichi d'un nouveau marin, à savoir Frater Treze, qui vient apporter sa science de la batterie et des instruments anciens à l'ensemble. A noter toutefois qu'il n'est présent dans le groupe que depuis 2019 et donc que nous ne l'entendons pas sur cet album, dont les batteries ont été enregistrées par Gryp.
Musicalement la différence est toutefois assez nette avec le précédent opus. Là où celui ci proposait un Black Metal plutôt véloce et gorgé de haine, le petit dernier nous emmène quasiment en terra incognita.
Voici ce que me disait le groupe a propos de cet album déjà enregistré lors de l'interview que je leur avais consacré :
"Cet album paraîtra totalement différent aux auditeurs je pense, aussi bien dans la couleur de l'ambiance qu'il dégage que dans la structure même de l'album. Il l'est en tout cas dans le fait que contrairement au premier album, la batterie est une vraie, enregistrée avec les moyens du bord mais avec toute la hargne que nous imposait Litanie durant cette période. Il est également différent car il ne comporte aucun chant, si ce n'est quelques voix peu orthodoxes et lointaines de F. Désolation durant le rituel musical présent sur le premier morceau “Carnalis Mortis”. Et l'album doit comporter presque autant de temps de Black Metal que de Dark Ambient je pense."(Frater Gryp)
Voila qui est fort bien résumé. En effet, ce Ad Absolutam Essentiae nous emmène en voyage avant tout atmosphérique, d'une part du fait de la coloration particulière que prend la musique du groupe sans chant ou presque, entre Ambient, Post-Rock médiéval et un Black Metal recentré sur sa part la plus liée aux ambiances. Un voyage qui vous colle aux tripes dès la première écoute (en tout cas ce fut le cas pour moi) et ce monstre musical de toute beauté qu'est "Carnalis Mortis" : un magma musical de quasiment 15 minutes qui oscille entre Black Metal , Doom Metal, aspects quasiment tribaux et une sorte de Post-Rock onirique et entêtant. Un Post-Rock qui prend d'ailleurs toute sa place sur le rêveur "De Profundis Inter Mundi", pas si loin d'une version instrumentale d'Alcest. "Ad Ostium", court instrumental aux voix orthodoxes semble introduire "Esse Infinitum" et son riff d'intro redoutable. Une sorte de Black Metal teinté d'influences de la première vague des 80's et plus agressif que ce que l'album manifestait jusque là (même si la noirceur était déjà largement présente sur "Carnalis Mortis") et qui provoque une intense sensation par ses guitares lourdes, puissantes et se répondant en écho. Un titre redoutable, et quels riffs !!!
Les riffs du morceau, pardonnez mon obsession, qui se rapprochent parfois du grand Sabbath noir et de groupes de Black/Thrash des 80's tels que Sodom ou Kreator, et, bien sûr, Bathory.
"Praeter Tempus" arrive alors et son atmosphère méphitique, avec cette intro proche d'une forme de "Noise/Industriel", ses samples déformés et ce son mystérieux qui vient vous saisir. Un Dark Ambient sublime qui dégénère en une messe noire effrayante avec quelques voix rituelles, des sonorités inversées, et une bonne ambiance bien flippante qui n'est pas sans rappeler les récents travaux de Sektarism.
Enfin, "Lacrimas Serpent" et son piano très pur, qui ressemble à une délivrance de l'enfer dans lequel le groupe nous avait enfermés. Deux minutes cinquante de pure beauté, sans artifices.
Un album d'une grande originalité, voire même unique en son genre, qui marie à merveille Ambient, accents Folk et une base Black Metal tout en s'ouvrant toutes les portes musicales possibles. Une vraie merveille !
This unique entity that is Litanie had already regaled my ear canals with an album that I took great pleasure in reviewing, In Nomine Humana, Tenebris, recorded in 2013 and released in digipack last year on Non Posse Mori.
By the way, you can (re)read my review of this album if you need to be convinced ...
Today I'm interested in this album, Ad Absolutam Essentiae, recorded in some Dominican monastery in the depths of Occitania in 2015. This album is only now being released on CD after a first digital release last year. At Litanie, we like to take our time, we like to take things slow. No wonder our two monks, Frater Desolation and Frater Gryp, are more interested in the Middle Ages than in our less exciting times.
It should be noted that the crew has been enriched by a new sailor, namely Frater Treze, who brings his science of drums and ancient instruments to the ensemble. However, it should be noted that he has only been with the band since 2019 and therefore we don't hear him on this album, whose drums were recorded by Gryp.
Musically, the difference is however quite clear with the previous opus. Where this one proposed a rather fast and hateful Black Metal, the latest one takes us almost to terra incognita.
Here's what the band told me about this album already recorded during the interview I gave them:
"This album will seem totally different to the listeners I think, both in the colour of the atmosphere it exudes and in the structure of the album itself. It is, in any case, in the fact that unlike the first album, the drums are real, recorded with the means at hand but with all the aggression that Litanie imposed on us during that period. It is also different because it doesn't include any vocals, except for some unorthodox and distant voices of F. Désolation during the musical ritual present on the first track "Carnalis Mortis". And the album must have almost as much Black Metal time as Dark Ambient time I think"(Frater Gryp)
That sums it up very well. Indeed, this Ad Absolutam Essentiae takes us on a journey that is above all atmospheric, on the one hand because of the particular colouring that the band's music takes without vocals or almost, between Ambient, Medieval Post-Rock and a Black Metal refocused on its part most linked to ambiences. A journey that sticks to your gut from the first listening (at least it was the case for me) and this beautiful musical monster that is "Carnalis Mortis": a musical magma of almost 15 minutes that oscillates between Black Metal, Doom Metal, almost tribal aspects and a kind of dreamlike and heady Post-Rock. A Post-Rock that takes its place on the dreamy "De Profundis Inter Mundi", not so far from an instrumental version of Alcest, "Ad Ostium", a short instrumental with orthodox voices seems to introduce "Esse Infinitum" and its fearsome intro riff. A kind of Black Metal tinged with influences of the first wave of the 80's and more aggressive than what the album showed until then (even if darkness was already largely present on "Carnalis Mortis") and which provokes an intense sensation with its heavy, powerful and echoing guitars. A fearsome track, and what riffs !!!
The riffs of the track, forgive my obsession, which are sometimes close to the great Black Sabbath and Black/Thrash bands of the 80's such as Sodom or Kreator, and, of course, Bathory.
"Praeter Tempus" comes then and its mephitic atmosphere, with this intro close to a kind of "Noise/Industrial", its distorted samples and this mysterious sound that comes to seize you. A sublime Dark Ambient that degenerates into a frightening black mass with some ritual voices, inverted sounds and a good scary atmosphere that reminds us of the recent works of Sektarism.
Finally, "Lacrimas Serpent" and its very pure piano, which sounds like a deliverance from the hell the band had locked us in. Two minutes and fifty minutes of pure beauty, without artifice.
An album of great originality, even unique in its kind, which marvellously combines Ambient, Folk accents and a Black Metal base while opening all the possible musical doors. A real marvel!
AVANT-GARDE BLACK METAL
L'Angleterre reste un territoire mystérieux pour nous autres gaulois... Sous des apparences très strictes voire puritaines, un amour indéfectible pour leur royauté, les habitants de la perfide Albion sont également connus pour leur capacité à faire cohabiter traditions et excentricités hautes en couleur. Goatchrist, venu de Wakefield, en Angleterre, et désormais basé à Leeds, ne déroge pas à cette règle en colorant une base Black Metal de nombre de nuances venues d'autres genres musicaux qui vont du Jazz au Rock Progressif et un goût pour l'aventure musicale qui ne pouvait que séduire votre Scribe, toujours en quête de sons nouveaux. Pythagoras, sorti en digital en 2019, est maintenant superbement édité par Non Posse Mori Records en un digipack somptueux.
Le One Man band composé du seul Jacob Ghilherme est fort prolifique, comme le sont souvent les one-man bands, débarrassés des contraintes inhérentes à un groupe et pouvant davantage laisser libre court à leur folie créative. Pensez que Goatchrist a sorti trois albums entre 2019 et 2020, auxquels il convient d'ajouter trois EPs ! Depuis sa fondation en 2014, Goatchrist a accumulé les démos, Eps et collaborations, mais ce Pythagoras est bien le premier long format sorti par le groupe. Autant vous le dire tout de suite : si vous êtes allergiques a l'expérimentation, au Jazz, au Prog, il vaut mieux lâcher l'affaire tout de suite. Goatchrist, à l'instar de groupes comme Solefald, Ackercocke et autres Oranssi Pazuzu n'est pas du genre à se mettre des limites en terme d'inspiration. Ainsi, ce bel album, qui se paie le luxe d'être cohérent tout en nous emmenant en voyage, passe par des détours que l'on croirait sortis d'un album des années 70 (ce mellotron) tout en mettant en avant une clarinette digne du meilleur du Jazz Lounge. On pense parfois à Yes, à King Crimson, et puis le Black Metal revient, toujours mélodique, mais aussi fortement épique, agrémenté de mille couleurs qui viennent nuancer sa noirceur.
D'un point de vue thématique il s'agit ici de relater les faits et gestes du philosophe, mathématicien et scientifique Pythagore, venu de la Grèce antique du 6ème siècle avant J.C.
Cela vous rappellera sans doute de douloureux souvenirs scolaires quand il fallut avaler de force son fameux théorème.
C'est ici la partie la plus métaphysique de l'oeuvre du grand penseur qui est évoquée, Pythagore ayant été aussi un réformateur religieux de premier ordre de son temps.
L'Atome, la matière et l'abstraction rentrent en collision dans les textes de Goatchrist, tout comme les éléments à priori disparates qui composent sa musique. Les neufs titres se concluent sur un long "The Death Of Pythagoras" (plus de dix minutes) qui commence sur un piano mélancolique pour ensuite laisser entrer un passage Jazz qui lui même introduit un passage rappé (si, si) et une voix claire mélodieuse. Ce bon Ghilerme semble tout maîtriser de main de maître ! Laissez tourner la piste tout du long, vous serez étonné d'entendre la reprise du "Bad Guy" de Billie Eilish !
Un album fascinant, d'une grande richesse, Pythagoras fait partie de ces disques qui nécessitent plusieurs écoutes pour en goûter toutes les subtilités. Une vraie merveille, qui prouve une fois de plus qu'un artiste n'a que les limites qu'il se donne, et que, finalement, la seule chose importante reste la qualité de son travail. De ce point de vue, laissez vous emmener par Goatchrist.
England remains a mysterious territory for us Gauls... Under very strict, even puritanical, appearances and an unfailing love for their royalty, the inhabitants of the perfidious Albion are also known for their ability to combine traditions and colourful eccentricities. Goatchrist, from Wakefield, England, and now based in Leeds, is no exception to this rule, colouring a Black Metal base with many nuances from other musical genres ranging from Jazz to Progressive Rock and a taste for musical adventure that could only seduce your Scribe, always in search of new sounds. Pythagoras, released digitally in 2019, is now superbly edited by Non Posse Mori Records in a sumptuous digipack.
The One Man band composed of only Jacob Ghilherme is very prolific, as one-man bands often are, free from the constraints inherent to a band and being able to give free rein to their creative madness. Think that Goatchrist released three albums between 2019 and 2020, to which three EPs should be added! Since its foundation in 2014, Goatchrist has accumulated demos, Eps and collaborations, but this Pythagoras is indeed the first long format released by the band. I might as well tell you right away: if you're allergic to experimentation, to Jazz, to Prog, it's better to let go right away. Goatchrist, like bands like Solefald, Ackercocke and Oranssi Pazuzu, is not the kind of band to set limits in terms of inspiration. Thus, this beautiful album, which has the luxury of being coherent while taking us on a trip, goes through detours that one would think to come out of a 70's album (this mellotron) while putting forward a clarinet worthy of the best of Jazz Lounge. We sometimes think of Yes, of King Crimson, and then Black Metal comes back, always melodic, but also strongly epic, decorated with a thousand colours which come to nuance its darkness.
From a thematic point of view, the aim here is to relate the deeds and gestures of the philosopher, mathematician and scientist Pythagoras, who came from Ancient Greece in the 6th century BC.
It will undoubtedly bring back painful school memories when his famous theorem had to be swallowed by force.
This is the most metaphysical part of the great thinker's work that is evoked here, as Pythagoras was also a first-rate religious reformer of his time.
The Atom, matter and abstraction collide in Goatchrist's texts, as do the a priori disparate elements that make up his music. The nine tracks end on a long "The Death Of Pythagoras" (more than ten minutes long) which starts on a melancholic piano and then lets in a Jazz passage which introduces a rapped passage (if, if) and a melodious clear voice. This good Ghilerme seems to master everything with a master's hand! Let the track run all the way through, you'll be amazed to hear the cover of Billie Eilish's "Bad Guy"!
A fascinating album, of great richness, Pythagoras is one of those records that require several listenings to taste all its subtleties. A real marvel, which proves once again that an artist only has the limits he gives himself, and that, in the end, the only important thing remains the quality of his work. From this point of view, let Goatchrist take you along.
Black Metal Progressif Sans Frontières
Pour finir en beauté ce "Spécial Non Posse Mori Records" rien de tel que ce splendide album de L’Éclat du Déclin. Ainsi Passe la Gloire du Monde est un petit chef d'oeuvre de créativité et d'inventivité, une promenade en terre extrême avec un goût d'inédit.
Julien, dont j'avais dit tout le bien que je pensais de son premier EP sous cette identité (eh oui, encore un one-man band) passe ici le cap du long format avec brio. Naviguant toujours avec une grande aisance entre les styles et les manières (un chant rauque à la Peste Noire par ci, un passage Death par là, du Black bien cradingue plus loin, et du Metal progressif autour de tout ça) L'Eclat Du Déclin confirme tout l'espoir qu'avait suscité cette première sortie en poussant les choses encore plus loin.
Ma chronique du premier Ep :
En grand artificier, Maître Julien ne nous laisse jamais sombrer dans l'ennui, en soignant ses compositions à tiroirs, d'une grande richesse harmonique.
L'homme est tant à son aise qu'il arrive même à dépasser le cadre du Metal Extrême pour donner à ses titres des allures de chanson française noire, très noire .Pas si étonnant donc de retrouver sur cet album somptueux une reprise tout aussi réussie du déjà très vénéneux "Faites Monter" du grand Bashung. Oui, Julien dépasse le cadre étroit du Black Metal pour installer son propre univers, nimbé aussi bien de l'influence de cette chanson rock sombre que de passages progressifs purement ébouriffants, sans se dispenser de ruades Black/Death épiques, véloces et violentes.
Un album que vous allez savourer à chaque écoute, conquis par une production savamment construite qui donne un son parfait, tel un écrin pour ce joyau. Ce voyage va vous prendre, vous embarquer pour vous emmener dans des territoires pas encore défrichés. Julien nous le clame haut et fort : le Black Metal n'est pas son seul terreau, et l'on ne serait même pas surpris qu'il s'en éloigne quelque peu dans le futur, tant on le sent capable de faire à peu près ce qu'il veut.
Un disque qui va compter, et marquera cette drôle d'année, pour au final nous rappeler une fois encore que la France recèle de précieux trésors qu'il faut s'empresser de découvrir et d'aimer. Alors, au lieu de vous ruer dans les supermarchés comme le voudrait ce gouvernement inepte, soutenez l'underground en achetant de grands disques maturés dans l'ombre des hommes.
To finish in beauty this "Special Non Posse Mori Records" nothing like this splendid album of L'Éclat du Déclin. Ainsi Passe la Gloire du Monde is a small masterpiece of creativity and inventiveness, a walk in extreme land with a taste of the new.
Julien, of whom I had said all the good things I thought of his first EP under this identity (yes, another one-man band) passes here the milestone of the long format with brio. Still navigating with a great ease between styles and manners (a raucous Black Plague-like vocal here, a Death passage there, some nasty Black music further on, and some progressive Metal around it all) L'Eclat Du Déclin confirms all the hope that this first release raised by pushing things even further.
My review of the first Ep :
Master Julien, as a great artificer, never lets us sink into boredom, by taking care of his compositions with drawers, of a great harmonic richness.
An album that you will savour with each listening, conquered by a skillfully constructed production that gives a perfect sound, like a jewel case for this gem. This journey will take you, take you on board to take you to territories not yet cleared. Julien tells us loud and clear: Black Metal isn't his only breeding ground, and we wouldn't even be surprised if he moves away from it a bit in the future, so much we feel he's capable of doing pretty much what he wants.
A record that will count, and will mark this strange year, to finally remind us once again that France conceals precious treasures that we must hasten to discover and love. So, instead of rushing to the supermarkets as this inept government would like, support the underground by buying great records matured in the shadow of men.
SOON IN LE SCRIBE DU ROCK :
SPECIAL MALTKROSS VOLUME III PART 2
SPECIAL TRAP METAL
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