Echoes of Ancestral Battles by GALLIC HAMMER Salut katurix ! Ton one man band Gallic Hammer est basé en Suisse. Peux tu nous en dire un peu plus sur la genèse du projet ? Salut Pierre, Tout d'abord, je tiens à te remercier pour cette interview. je me réjouis de répondre à tes questions. Ayant officié longtemps dans divers groupes et projets underground, en tant que batteur, cela faisait longtemps que j'avais envie de créer mon propre projet solo, que je puisse diriger comme bon me semble, au rythme qui me convient . J'aime composer de la musique donc c'était naturel que ça se fasse un jours ou l'autre. Cela a débuté en 2019, sous le nom de Tales Of Invasions. Mon idée initiale était de partir sur un projet viking-epic BM à la Bathory. J'ai donc composé et enregistré une première démo dans la foulée, qui contenait 5 morceaux, dont les pistes "Taïga" et "Fall of The Warrior King()" *qui apparaissent également sur le premier EP de Gallic Hammer...
LES CROCS DU SCRIBE SPECIAL MALTKROSS VOLUME III - 2ème Partie - 100 % Underground Tapes, en français and In English - ERADICATION - REPUGNATORY - SEGES FINDERE - EXCRUTIATE 666
Nous voici de retour chez Maltkross, un label où l'on se sent ma foi plutôt bien pour la deuxième partie de ce chapitre III de mes chroniques lui étant consacré. Au programme, de l'underground bien sûr, avec les tapes d'Eradiction, Repugnatory, Seges Findere et Excrutiate 666. Bref, on n'est pas là pour rigoler, vous l'aurez compris tout seul ! Je vous laisse donc en compagnie de ces représentants de la fange underground la plus boueuse du Metal Extrême en criant Hail Maltkross ! Le Scribe
Here we are back at Maltkross, a label where we feel my faith rather well for the second part of this chapter III of my reviews being dedicated to it. On the program, from the underground of course, with the tapes of Eradiction, Repugnatory, Seges Findere and Excrutiate 666. In short, we're not here to laugh, you'll have understood it by yourself! So I leave you in the company of these representatives of the muddiest underground sludge of Extreme Metal shouting Hail Maltkross! The Scribe
Commençons si vous le voulez bien par un petit voyage dans le passé. Nous sommes en 2004 et Eradication, groupe composé de pointures du BM de France sort l'album The Great Cleaning. Un missile exocet de misanthropie sans pitié, de haine furibarde en mode Black Metal que Maltkross nous fait le plaisir de réediter aujourd'hui en version cassette. Attention, tirage limité à 50 exemplaires, y'en n'aura pas pour tout le monde !
A bord de ce navire nauséabond, nous retrouvons de solides gaillards, habitués à batailler sur les mers les plus houleuses, et capables d'aller chercher leur dû jusqu'en enfer s'il le faut.
Au chant et à la guitare se trouve un certain Kaiser Wodhanaz (ou Kaiser W.) que l'on connait forcément pour son groupe principal, le terrible Ad Hominem, mais aussi pour F.A.M.A.S ou Cantus Bestiae. A ses côtés Syl à la basse et aux choeurs et Sad (Chemin de Haine, Cantus Bestiae, Inkisitor) à la batterie. Bref, ce que l'on appelle un casting 5 étoiles !
Vous vous en doutez bien, avec un tel équipage, le navire maudit n'allait pas nous entraîner en mer calme et nous proposer un quelconque ersatz de Black Metal coupé à l'eau douce ! Au contraire, le Black Metal direct, pur, old school du combo s'acharne sur plus de 35 minutes pour nous broyer l'âme à coup d'incantations anti-humaines, s'inscrivant dans la grande tradition de la deuxième vague du BM et sans cacher ses atours punk et crasseux, exempts de toute volonté maniérée de nous séduire pour nous faire cracher au bassinet.
Hélas cet excellent combo ne donnera pas de suite à ce The Great Cleaning qui reste comme un manifeste haineux d'un BM droit au but, sans beauté surfaite, mais d'une beauté maligne et vérolée.
Eradication, avec cet unique album désormais noyé dans les ténèbres, nous laisse un leg putride et noir de True Black comme on n'en fait plus guère, porté par une interprétation toute de conviction et de vérité. Le chapitre se referme et nous laisse avec notre éternelle nostalgie.
Let's start, if you don't mind, with a little trip down memory lane. We are in 2004 and Eradication, a band made up of big names from the BM de France releases the album The Great Cleaning. An exotic missile of ruthless misanthropy and furious hatred in Black Metal mode that Maltkross is pleased to re-release today in cassette version. Beware, limited edition of 50 copies, there won't be enough for everyone!
Aboard this nauseating ship, we find strong guys, used to fight on the roughest seas, and able to go and get their due to hell if necessary.
On vocals and guitar is a certain Kaiser Wodhanaz (or Kaiser W.) who is known for his main band, the terrible Ad Hominem, but also for F.A.M.A.S or Cantus Bestiae. At his side Syl on bass and backing vocals and Sad (Chemin de Haine, Cantus Bestiae, Inkisitor) on drums. In short, what we call a 5-star cast!
As you can imagine, with such a crew, the cursed ship wasn't going to take us to calm seas and offer us some ersatz Black Metal cut in fresh water! On the contrary, the direct, pure, old school Black Metal of the combo is relentless over more than 35 minutes to crush our soul with anti-human incantations, following the great tradition of the second wave of the BM and without hiding its punk and filthy finery, free of any maniacal will to seduce us to make us spit in the bassinet.
Alas, this excellent combo won't follow up on The Great Cleaning, which remains like a hateful manifesto of a BM straight to the point, without overrated beauty, but with a malignant and peculiar beauty.
Eradication, with this unique album now drowned in darkness, leaves us a putrid and black leg of True Black as we hardly do any more, carried by an interpretation full of conviction and truth. The chapter closes and leaves us with our eternal nostalgia
Retour au présent, et voyage du côté du Chili pour une nouveauté signée par Maltkross pour cette édition tape tirée a 50 exemplaires, les Black Thrashers de Repugnatory et leur son sans âge !
Quand vous avez lu Repugnatory, peut-être avez-vous pensé à un infâme combo de Death Metal putride a la Autopsy ? Eh bien non, c'est raté pour cette fois. Repugnatory nous vient du Chili et pratique un Black/Thrash ultra Old School et comme sorti du formol de 1985. Bon, vous vous en doutez bien, rien de nouveau musicalement, mais une farouche détermination à nous convaincre que nous avons fait un mauvais rêve, que 2020 reste la date inscrite sur la couverture du livre de science fiction du livre que nous lisions avant de nous endormir et que nous sommes bien en 1985, le walkman a cassettes sur nos oreilles pour nous en convaincre. Nous avons eu chaud, un instant, en croyant que le monde dans lequel nous vivions était rempli d'un virus vicieux que l'on avait du mal à tuer, de revendications identitaires d'antiracistes noirs racistes envers les blancs et d'une guerre entre la Chine et les USA sur le point de démarrer. ON A EU CHAUD !
Repugnatory, la cassette que nous écoutons, est un beau condensé de Thrash maléfique des années 80 (on pense tour à tour à Sabbat (la version allemande) Sarcofago, Possessed, Venom ou le premier album de Bathory.
Alors, bien sûr, ça riffe a donf avec des palm mutes dignes du premier album de Slayer, la batterie est en mode d-beat/Speed Metal, et le chanteur a troqué le chant contre un hurlement de gargouille syphilitique dans la gorge de laquelle l'espagnol apparaît beaucoup plus menaçant et offensif qu'à l'accoutumée.
Dieu soit loué (enfin plutôt Satan) nous sommes bien en Juin 85 et je vous avoue que je ne souhaite pas spécialement vivre jusqu'en 2020 si le monde doit ressembler à ça !
Non, moi je reste en 85 avec ma cassette de Repugnatory bien vissée dans les esgourdes ! Non mais et puis quoi encore ? Si ça continue vous allez me faire croire que Metallica va devenir un groupe commercial ?!
Du riff, du tempo, de l'agressivité, Repugnatory, avec Artilleria Anticristiana, nous offre un voyage dans le temps et l'espace, et c'est le pied ! Lay down your souls to the gods Rock and Roll !
Back to the present, and travel to Chile for a novelty signed by Maltkross for this taped edition of 50 copies, the Black Thrashers of Repugnatory and their ageless sound!
When you read Repugnatory, maybe you thought of an infamous putrid Death Metal combo "a la Autopsy"? Well no, it's a bust this time. Repugnatory comes to us from Chile and practices an ultra Old School Black/Thrash and as if it came out of the 1985 formaldehyde. Well, as you can imagine, nothing new musically, but a fierce determination to convince us that we had a bad dream, that 2020 is still the date written on the cover of the science fiction book we were reading before going to sleep and that we are indeed in 1985, the walkman has tapes on our ears to convince us of that. For a moment we felt warm, for a moment, believing that the world we were living in was filled with a vicious virus that was hard to kill, with black anti-racist identity claims against whites and a war between China and the US about to start. IT WAS A CLOSE CALL.
Repugnatory, the tape we're listening to, is a nice digest of evil Thrash from the 80s (we think in turn of Sabbat (the German version) Sarcofago, Possessed, Venom or Bathory's first album.
So, of course, it riffs with palm mutes worthy of Slayer's first album, the drums are in d-beat/Speed Metal mode, and the singer has swapped the vocals for a syphilitic gargoyle scream in whose throat the Spanish appears much more threatening and offensive than usual.
Praise God (well, Satan), it's June 85 and I confess that I don't especially want to live until 2020 if the world is going to look like this!
No, I'm still in 85 with my Repugnatory tape well screwed in the gourdes! What the hell? If this goes on you're going to make me believe that Metallica will become a commercial band ?!
Riff, tempo, aggressivity, Repugnatory, with Artilleria Anticristiana, offers us a journey in time and space, and it's a blast ! Lay down your souls to the gods Rock and Roll !
Soit tu ne les connais pas encore, et tu dois te préparer à un déluge de plomb et de souffre qui va s'abattre sur ta pauvre gueule innocente. Seges Findere ne fait pas dans la dentelle, c'est le moins que l'on puisse dire. Et ce nouvel album ne va pas modifier cette appréciation.
Seges Findere est un one-man band brésilien mené de main de maître par Strigoi Warskin (tout un programme !). Prolifique, comme le sont souvent les one-man bands, Seges Findere ne fait pas bouger le cul des cariocas, mais donne davantage dans la bombe atomique version musique. Si tu aimes la tendresse et la délicatesse, oublie tout de suite tes velléités de câlins car ici ça râcle, ça brule, ça hurle, c'est la guerre en mode son.
Seges Findere, a chaque sortie, semble repousser les limites du déja jusqu'au boutiste War Metal et nous donner à chaque fois une leçon de chaos. Idéologiquement, la nostalgie du sieur Warskin pour les casques à pointe colle assez parfaitement à la virulence et la méchanceté brutale et sans compromis que distille sa musique.
J'avais déjà évoqué le groupe comme une version sous amphètes de Marduk, ma foi, il y a pire comme description. Même volonté guerrière et samples militaires renvoyant inéluctablement à Panzer Division Marduk, mais un Marduk qui aurait atrocement muté en s'accouplant avec Revenge, une tribu de Zombies Goregrind, Blasphemy et les indonésiens de Kapala. Rien d'humain ne subsiste ici : Seges Findere est une machine de guerre impitoyable, de celles qui ne font pas de prisonniers. Ici 16 morceaux avec leur seul numéro pour titre, et une bestialité sans faille, mâtinée de passages franchement noise. Seges Findere vient une fois de plus de nous mettre une vilaine fessée et le pire c'est qu'on en redemande ! Méchant, brutal, vicieux, monstrueux !
Avec ce nouveau méfait Seges Findere se rappelle a notre mauvais souvenir pour venir à nouveau nous sulfater avec son napalm sonore. A réserver aux amateur(trices)s de sensations fortes !!
Either you don't know them yet, and you have to prepare yourself for a flood of lead and sulfur that will fall on your poor innocent face. Seges Findere is not made of lace, to say the least. And this new album won't change that.
Seges Findere is a Brazilian one-man band masterfully led by Strigoi Warskin (quite a programme!). Prolific, as one-man bands often are, Seges Findere doesn't make the cariocas' asses move, but gives more in the atomic bomb music version. If you like tenderness and delicacy, forget your desire to cuddle right away because here it scrapes, it burns, it screams, it's war in sound mode.
Seges Findere, at each release, seems to push the limits of the already existing War Metal and give us each time a lesson of chaos. Ideologically, Mr. Warskin's nostalgia for spiked helmets fits perfectly enough with the virulence and brutal and uncompromising nastiness that his music distills.
I had already mentioned the band as a version of Marduk in a degenerate version, my goodness, there are worse descriptions. Same warlike will and military samples inevitably referring to Panzer Division Marduk, but a Marduk that would have horribly mutated by mating with Revenge, a tribe of Goregrind Zombies, Blasphemy and the Indonesians of Kapala. Nothing human remains here: Seges Findere is a ruthless, prisonerless war machine. Here 16 tracks with their only number for title, and a flawless bestiality, mixed with frankly noisy passages. Seges Findere has just once again spanked us badly and the worst is that we ask for more! Nasty, brutal, vicious, monstrous!
With this new misdeed Seges Findere remembers our bad memory to come again to sully us with his napalm sound. To be reserved to the amateurs of strong sensations !
La chronique qui suit est déjà parue dans le Scribe du Rock en Mars 2020 au moment de la sortie de l'album en format CD ..Voici donc le moment d'acquérir cette tape limitée à 50 exemplaires !
Oh bordel de pompe a couilles de truie engrossées par des lutins vérolés ! m'écriais-je, a peu près, à la première écoute de ce démoniaque condensé de haine brute prête a dépoter le premier prêtre venu (un rabbin ou un imam pouvant aussi faire l'affaire).
Ces dignes représentants du War Metal (pour ceux qui ne connaîtraient pas encore, un mélange absolument bestial et hideux de Black Metal et de Death Metal avec du Thrash dedans et un esprit pervers savamment aiguisé mais merde vous connaissez pas Blasphemy ou Beherit ?) savent mieux que personne le plaisir de faire couler une pluie de Napalm sur vos gueules. Bon, allez, il est vrai qu'à l'écoute dangereuse de cet immonde opus on pense aussi à Marduk à l'époque de Legion, Bestial Warlust ou Conqueror, sans oublier les maîtres Gorgon qui ont donné une belle leçon de brutalité et de bestialité sur leur dernier album.
Excruciate 666 existent depuis 1994 (Nom de Dieu de l'anulingus du Christ !), eh oui, déjà 25 ans au compteur pour ces chtis sans peur et sans reproches qui ravagent depuis les scènes de France et de Navarre.
Servi de plus par une pochette assez extraordinaire, oeuvre de l'artiste œuvrant sous le nom de Temple of Kalighat Arts (péruvienne si j'ai bien pigé), ce "Porkus Filth's Crusher" est un album a découvrir et a savourer comme un bon saucisson (pas moi je suis végétarien mais on s'en branle) : du Metal, du vrai, avec du rock'n'roll dedans. Car les gars ne font pas que dans la boucherie charcuterie (en fait plus la charcuterie en référence aux cochons) façon Impaled Nazarene des débuts mais savent aussi varier leurs titres, évitant ainsi l’Écueil dans lequel tombent beaucoup de combos de War Metal en quête de la brutalité ultime. Le tempo, bien que très souvent dans le rouge (mais jouant avec des beats aussi bien blastés que des beats Thrash) sait aussi se faire mid-tempo par moments pour aider les compos a respirer. Attention, ça reste du brutal, du sévère ! Et ce disque ne s'adresse pas aux mous du genou ! Mais Excruciate 666 connaissent bien la musique, et leurs racines Thrash/Death les aident bien a savoir rendre une compo efficace.
A l'arrivée on se retrouve avec huit titres barbares qui passent très (trop) vite et on n'a qu'un réflexe : ré-appuyer sur PLAY ! Essayez, vous verrez bien !
Oh for fuck's sake, sow's balls knocked up by pocked-up elves! I cried out to myself, about the first time I listened to this condensed demonic of raw hatred ready to depot the first priest who came (a rabbi or an imam could also do the trick).
These worthy representatives of War Metal (for those who don't know yet, an absolutely bestial and hideous mix of Black Metal and Death Metal with some Thrash inside and a perverse mind cleverly sharpened but shit, you don't know Blasphemy or Beherit?) know better than anyone else the pleasure of making Napalm rain down on your faces. Well, come on, it's true that when listening to this dangerous opus, we also think of Marduk at the time of Legion, Bestial Warlust or Conqueror, without forgetting the Gorgon masters who gave a nice lesson of brutality and bestiality on their last album.
Excruciate 666 exist since 1994 (God's name of the anilingus of Christ!), eh yes, already 25 years on the counter for these fearless and blameless chtis who ravage since the scenes of France and Navarre.
Served moreover by a rather extraordinary cover, work of the artist working under the name of Temple of Kalighat Arts (Peruvian if I understood well), this "Porkus Filth's Crusher" is an album to discover and to savour like a good sausage (not me I'm vegetarian but who cares): Metal, real, with rock'n'roll inside. Because the guys don't only do butchery (actually more like delicatessen in reference to pigs) in the way Impaled Nazarene did at the beginning, but they also know how to vary their tracks, thus avoiding the Pitfall into which many War Metal combos fall in search of the ultimate brutality. The tempo, although very often in the red (but playing with blasted beats as well as Thrash beats) can also be mid-tempo at times to help the compositions breathe. Beware, it's still brutal and severe! And this record isn't for the knee-soft ones! But Excruciate 666 know the music well, and their Thrash/Death roots help them to know how to make an efficient composition.
At the end, we find ourselves with eight barbaric tracks that pass very (too) fast and we have only one reflex: to play again on PLAY! Try it, you'll see!
Un grand merci à Clovis et Maltkross pour avoir rendu possible cette série de chroniques ! Je vous donne rendez vous pour un chapitre IV dans les prochains mois. N'oubliez pas que les tapes présentées dans ce numéro et sa première partie (voir les liens en bas de page) ne sont tirées qu'à 50 exemplaires et qu'elles partent vite !
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor...
Olivier Déhenne Premières Fois Nouvelles 2019 L'Age d'Homme - Collection Contemporains Olivier Déhenne ? si, comme moi, vous possédez quelque bagage culturel en termes de musiques sombres et underground, vous devez connaître l'oeuvre d'Eros Necropsique, entité étrange et noire, dont les textes poétiques dévoilent depuis plusieurs décennies un romantisme macabre réunissant comme il se doit les pulsions de vie et de mort d'Eros et de Thanatos, conjugués dans un écrin musical gothique. Ce n'est pas d'Eros Necropsique que je vais ici vous entretenir, ni même d'ailleurs de musique, puisqu'il se trouve qu'Olivier Déhenne est également écrivain. Après un premier roman sous forme de journal intime - Les Miasmes de La Claustration - c'est ici sous la forme du recueil de nouvelles que la plume d'Olivier est venue se plonger dans le sang et les liquides corporels les plus divers. Cela va de soi, ces nouvelles ne sont pas destinées aux âmes sen...
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia...
WINTERMOON Cold Sky Rising 2023 Black Metal Epique Oui, "winter moon" est bien le titre d'un morceau d'Immortal, et cela n'est pas un hasard. Cet album aux tonalités glaciaires impose Wintermoon comme digne successeur de l'Immortal le plus épique et du Bathory de l'ère Blood, Fire, Death. Il serait pourtant trop simple de limiter la description de ce premier album (après deux Eps) à du name-dropping. J'avoue avoir été soufflé par la qualité des compostions de Cold Sky Rising ! Les neuf titres qui composent cet album sont le fruit inspiré du travail de Gryp, musicien accompli. Ainsi, loin du salmigondis infâme que peuvent générer certains groupes "underground" nous nous retrouvons ici face à un disque très abouti, porté par un black metal épique et majestueux, habité de riffs inspirés aux colorations heavy/black et créant une envie irrépressible de l'écouter encore et encore. Les soli aussi, chose rare de nos jours, nous entrainent et...
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi ...
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