Le Style : Raw Black Metal
Inkisitor ? Une bête macabre qui oeuvre depuis 2000 dans un underground souillé, un Black Metal noir comme l'ébène sans compromis. Avec Dysevangelist, album de 2011 réédité ici en cassette par Maltkross, le groupe prouve une fois de plus sa capacité de nuisance...
Auteurs d'un Black Metal raw et cruel, les ressortissants du Mans et de Bretagne qui composent la cellule infâme de l'inquisiteur ont gardé le secret d'un Black Metal brutal et sale, sans manières, une véritable bête musicale oeuvrant pour le bien des ténèbres les plus profondes. Ce premier album en 11 ans d'existence (à l'époque de sa sortie) nous donnait à entendre ce Black renforcé par une flamme Thrash/Death ne servant qu'à le rendre plus bestial et sans pitié. On pense parfois à un Angelcorpse pour les atours les plus rudes, mais aussi aux collègues français d'Antaeus pour cette violence antireligieuse écumante. A bord du vaisseau amiral de la flotte destructrice on retrouve le furieux Dhate au micro et son chant rauque et grave, à cheval entre Black et Death, le pape Pie 666 à la guitare (Bestial Nihilism) tranchante, son confrère en six cordes Icons Blasphemer (aussi dans Nyseuis ou Syklisk Nedgang), Impia Fraus (FAMAS) à la basse et ce cher Sad à la batterie énervée (Cantius Bestiae, SVEST, Christicide, Drastus).
Une équipe de choc qui vient vous rappeler à quel point le Metal Noir, joué sans compromis et sans volonté putassière de séduire le badaud peut être une musique nocive et chargée de haine, surtout lorsqu'elle rencontre le meilleur d'un Death Metal n'ayant pour but que la destruction massive des âmes. Six titres pour un peu moins de quarante minutes d'un Metal Extrême qui n'a pas perdu son âme dans les tourments des impératifs commerciaux et ne reste tourné que dans un but : perpétuer la bête et lui donner ses plus beaux habits : impeccable !
Inkisitor? A macabre beast that has been working since 2000 in a soiled underground, a black metal as black as ebony without compromise. With Dysevangelist, 2011's album reissued here on cassette by Maltkross, the band proves once again its capacity of nuisance?
Authors of a raw and cruel Black Metal, the citizens of Le Mans and Brittany who make up the infamous inquisitor's cell have kept the secret of a brutal and dirty Black Metal, without manners, a real musical beast working for the good of the deepest darkness. This first album in 11 years of existence (at the time of its release) gave us to hear this Black reinforced by a Thrash/Death flame only serving to make it more beastly and merciless. We sometimes think of an Angelcorpse for the roughest finery, but also of Antaeus' French colleagues for this foaming anti-religious violence. On board the flagship of the destructive fleet we find the furious Dhate at the mike with his hoarse and low vocals, straddling between Black and Death, Pope Pius 666 on the sharp guitar (Bestial Nihilism), his six-stringed colleague Icons Blasphemer (also in Nyseuis or Syklisk Nedgang), Impia Fraus (FAMAS) on bass and dear Sad on the angry drums (Cantius Bestiae, SVEST, Christicide, Drastus).
A shock team that comes to remind you how Black Metal, played without compromise and without any putassière will to seduce the onlooker, can be a harmful and hateful music, especially when it meets the best of a Death Metal whose only goal is the massive destruction of souls. Six tracks for a little less than forty minutes of an Extreme Metal that hasn't lost its soul in the torments of commercial imperatives and only remains shot for one purpose: to perpetuate the beast and give it its most beautiful clothes: impeccable!
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