Echoes of Ancestral Battles by GALLIC HAMMER Salut katurix ! Ton one man band Gallic Hammer est basé en Suisse. Peux tu nous en dire un peu plus sur la genèse du projet ? Salut Pierre, Tout d'abord, je tiens à te remercier pour cette interview. je me réjouis de répondre à tes questions. Ayant officié longtemps dans divers groupes et projets underground, en tant que batteur, cela faisait longtemps que j'avais envie de créer mon propre projet solo, que je puisse diriger comme bon me semble, au rythme qui me convient . J'aime composer de la musique donc c'était naturel que ça se fasse un jours ou l'autre. Cela a débuté en 2019, sous le nom de Tales Of Invasions. Mon idée initiale était de partir sur un projet viking-epic BM à la Bathory. J'ai donc composé et enregistré une première démo dans la foulée, qui contenait 5 morceaux, dont les pistes "Taïga" et "Fall of The Warrior King()" *qui apparaissent également sur le premier EP de Gallic Hammer...
This Is Hardcore ! Une interview avec Seb Tanaka (ex- VS WEBZINE)
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Si vous êtes comme moi, vous n'êtes pas des experts en matière de hardcore. Punk, ok, metal sans souci, mais le hardcore, c'est un peu le cousin zarbi qu'on regarde de loin sans bien comprendre ses délires. Mais comme je suis un petit curieux, j'ai quand même toujours envie d'en apprendre un peu plus, ne serait-ce que pour parfaire ma culture rock ! C'est pourquoi, en matant l'autre fois une vidéo de mon copain Pamalach, extraite de sa chaine "Read'em All" et consacrée au livre sur le mouvement hardcore H8000, j'ai fait la connaissance de Seb Tanaka, ancien chroniqueur/intervieweur de feu VS Webzine, au sein duquel il fut l'expert hardcore. Ainsi, Seb a accepté de répondre a mes questions pour éclairer ma lanterne sur les différentes composantes du mouvement hc, qu'il s'agisse des pionniers US comme Bad Brains, anglais comme Discharge, aux niches straight edge et autres ! Une interview pleine d'enseignements ! Merci Mr Tanaka !
"C’est la base du hardcore et du punk d’ailleurs, si tu ne cries pas pour dénoncer quelque chose, à quoi bon crier ? Et ça marche finalement car même si cela crée des tensions, on parle de ces sujets, ça crée de la controverse, des débats"
Bonjour Seb ! Merci de répondre a mes questions ! Peux tu te présenter a nos lecteurs ?
Salut Scribe. Je m’appelle Seb, j’approche de la quarantaine, j’ai grandi en Belgique avant d’émigrer vers Paris il y a une quinzaine d’années. Grosso modo, je partage mon temps entre l’écriture, l’éducation de mes enfants, des milliers d’heures de visionnage de films et de combats de catch et des milliers d’heures d’écoute de musique.
En tant que chroniqueur à VS Webzine où tu étais le Mr hardcore...peux tu nous raconter comment tu es tombé dans la marmite hardcore ?
Comme beaucoup je suis venu au hardcore par le rock et le Metal, j’ai suivi le parcours assez classique d’un gosse né au début des années 80. ACDC, Nirvana, RATM, Metallica, Slayer puis le hardcore avec « Scratch de Surface » un album de Sick Of It All acheté lors d’un voyage scolaire en Allemagne en détournant l’argent de mon déjeuner et de ma collation. Puis l’escalade avec le hardcore new-yorkais, Madball et Biohazard essentiellement et enfin, la découverte du hardcore belge et européen, dans lequel je vais sombrer corps et biens et qui va littéralement bouleverser ma vie me menant vers la voie du straight edge, du végétarisme, du veganisme et du militantisme. Aujourd’hui j’en écoute toujours même si j’ai plus de mal qu’avant à me tenir au courant de toutes les sorties, avec l’âge j’ai tendance à rester sur les vieux classiques mais le hardcore est une scène très vive qui bouge beaucoup, les groupes se font et se défont rapidement donc j’essaie autant que je peux de rester impliqué. Je pense que j’en écouterai jusque sur mon lit de mort, chose qui je l’espère arrivera dans très longtemps car c’est LE genre le plus important pour moi.
Récemment tu as fait une vidéo avec Pamalach (Read'em all) autour d'un livre sur le mouvement belge H8000 que tu connais bien...peux tu nous en parler ?
Bien sûr. Le livre est écrit par Hans Verbeeke qui est un des piliers de cette scène vu qu’il a participé et participe toujours à un nombre incalculable de projets. Le livre retrace une bonne partie de l’histoire du H8000 qui est le nom d’un crew donné en référence au code postal, 8000, de leur région d’origine. Le H signifie Hate, pour accentuer la sonorité anglaise du 8, eight. Si vous voulez en savoir plus concernant le livre, je vous invite à regarder la vidéo et à soutenir la chaîne de Pam.
Pour faire court, le H8000 Crew c’est une bande de geeks venu de petites villes tranquilles de Flandre, fans de skate, se Star Wars, de jeux vidéos, de metal, de thrash et de hardcore qui vont mettre à genoux le monde du hardcore européen voire mondial à coups de riffs infernaux, de moshparts dantesques et d’une attitude sans compromissions. Musicalement c’est ce qu’on appelait à l’époque du Metalcore et pus tard, vers la fin des années 90, du edgemetal, c'est-à-dire un mix de metal comme Slayer ou Sodom et de hardcore avec les valeurs du straightedge. Ils ont fait se rencontrer le meilleur des deux mondes en amenant les valeurs du punk hardcore comme le militantisme, l’esprit DIY, l’entraide, le straightedge dans une musique très métallisée. Je viens du Metal à la base mais si j’adorais la musique je n’y trouvais pas mon compte au niveau des concert, de l’atmosphère et des valeurs diffusés par le sttyle. Je n’ai jamais été ce qu’on peut appeler un « metalleux », j’écoutais et j’aimais juste la musique mais j’en ai très peu embrassé les codes. Quand le hardcore est venu à moi, j’ai enfin trouvé basket à mon pied tant au niveau de la musique que de tout le reste. Le son H8000 est très metal toutefois, Liar reprend « Bestial Invasion » de Destruction par exemple, l’esprit très hardcore punk et beaucoup de paroles mettaient en avant le mouvement straightedge donc c’était parfait pour moi. C’était la potion magique et j’étais Obélix.
Vers le milieu des années 90, les groupes ont essaimés, toujours centré autour du même noyau, les fans prenaient les instruments, montaient des groupes, des labels, organisaient des shows et petit à petit, on parle d’une époque pré internet, ils sont parti en tournée en Europe pour propager la parole du H8000. Plus de disques sortaient, cimentant l’identité de la réputation de la scène flamande. Pour nous belges, ils étaient simplement les groupes de chez nous, ce n’est que plus tard qu’on a vraiment réalisé l’influence qu’ils avaient eue autour du globe. Des groupes comme Congress (mon groupe préféré de la terre entière), Liar, Nations On Fire, Regression, Deformity, Solid, Sektor sont encore une influence pour des tas de groupes. On assiste d’ailleurs depuis quelques temps à un petit revival edgemetal aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis et ça me fait particulièrement plaisir. C’est une sacrée aventure qui continue toujours même si les groupes n’ont pus autant d’influence ou la cote que durant les années 90 mais des groupes comme Amenra, Wiegedood ou Oathbreaker sont issu du H8000. L’héritage est toujours présent.
Je me rappelle prenant le train pour traverser la Belgique et aller aux concerts à l’autre bout du pays. Pour acheter des disques ou des t-shirts ils fallait se rendre aux concerts ou, récupérer des flyers, des catalogues de VPC, écrire sa commande dans une lettre, à la main, glisser les billets dans l’enveloppe et faire confiance à La Poste. C’était tout une aventure.
Le public du Scribe étant composé en grande partie de métalleux extrêmes, peux tu nous donner des pistes de labels, groupes, médias de hardcore que tu souhaites partager ?
Je pense que pour se faire une bonne idée de ce qui se passe actuellement dans la scène hardcore, le meilleur moyen reste la chaine youtube Hate5six qui compile des milliers de live de groupe et est mise à jour quotidiennement. Si on veut avoir une vision d’ensemble de la scène actuelle, c’est parfait. S’il fallait citer quelques groupes, je dirais Jesus Piece, Inclination, Ecostrike, Racetraitor, Rain of Salvation, Sect, Deconsecrate, Minded Fury, xDEVOURx, Wolfpack, Renounced, Vital Force. Vein, The Worst Doubt. Quelques noms parmi des centaines d’autres. Au niveau des labels et distros, on a Tripple B, Closed Casket, Refuse Records, Bridge Nine, Six Feet Under, Goodlife Recordings, Bound By Modern Age, Carry The Weight,…
Moi, étant un vieux monsieur (lol) j'ai connu le punk hardcore et j'ai adoré ça (Discharge, GBH, Exploited, Broken Bones...) A partir de quand selon toi le genre hardcore est devenu plus ou moins indépendant du punk ?
Les débats font toujours rage là-dessus. Discharge n’est-ce pas déjà du hardcore avec son fameux D-beat ? Mais on peut trouver en consensus en citant les Bad Brains qui, s’ils ont mis du temps à sortir leur premier album « I Against I » en 1986 donnaient des concerts depuis la fin des années 70. L’histoire raconte que Minor Threat se serait formé après un de leur concert. Musicalement, on reste encore très proche de ce qui se faisait dans le punk même si la hargne est décuplée, la vraie scission pour moi serait avec « Damaged » le premier album (et leur seul véritablement hardcore avant de virer plus sludge et noise) de de Black Flag en 1981 qui, porté par Henry Rollins tout en muscles et en rage, va vraiment changer la donne. Ensuite on peut citer « Victim In Pain » d’Agnostic Front en 1984 et « The Age Of Quarrel » de Cro-Mags en 1986 qui vont initier et installer toute la vague new-yorkaise des années 90 qui va mondialement définir le hardcore en tant que genre à par entière même si techniquement il est soluble dans pratiquement tous les autres genres de la grande famille du metal. Si on se fait une image d’Epinal du hardcore, pour moi ce qui vient en tête c’est les gangs vocals, les rythmiques two step, la danse, la street crédibilité, les riffs voyous et tout ça, c’est le NYHC.
Le DIY ça existe encore dans la scène ?
Oui, plus que jamais. Au niveau local, le DIY fait partie intégrante de la scène hardcore. C’est un milieu dans lequel les gens se bougent encore pour faire jouer des groupes, monter des projets, créer des fanzines, des labels, des distros. Je vais parler de Paris parce que c’est la scène que je connais le milieu même si aujourd’hui je fais office de vétéran, j’essaie toujours d’aller aux shows du moins quand il y en avait, de soutenir les orgas et les groupes locaux. On a connu un petit creux mais depuis quelques années mais là, ça repart bien avec des organisateurs qui montent (montaient) beaucoup de concerts, de festivals. On a de nouvelles têtes qui débarquent à chaque concert, une scène qui s’ouvre aux filles aussi qui sont de plus en plus nombreuses et prennent les choses en mains. Je suis un peu décontenancé par ses nouvelles têtes mais très heureux de les voir entretenir la flamme et allumer de nouveaux feux. La génération qui arrive est très impliquée musicalement mais aussi politiquement et socialement. Après quelques années de sommeil, la politique et l’engagement sont de retour dans la scène et ça fait plaisir. La violence s’est calmée aussi, la plupart des gens ont compris que le crowdkill c’était de la merde et sont revenus à des danses toujours sportives mais correctes. Le DIY se porte très bien et c’est peut-être un cliché de dire ça mais « hardcore is more than music »
De ton côté tu écris encore ? Et si oui, où ?
J’écris toujours mais plus sur la musique. Après plus de cinq cent chroniques de disques et une centaine de reviews de concert et d’interviews j’ai fait le tour de la question. Je remercie d’ailleurs encore VSGreg de m’avoir donné l’opportunité de parler de hardcore en ses Terres de Metal. Aujourd’hui j’écris essentiellement sur le cinéma dans diverses publications papiers, chez l’éditeur Lettmotif notamment et je participe à des festivals de cinéma en tant que programmateur de courts-métrages. J’aime toujours autant écrire mais de manière différente, sur d’autres format. Concernant la musique j’en écoute toujours autant, du réveil au coucher mais désormais uniquement dans la peau d’un fan et c’est très bien ainsi.
Peux tu nous donner ta playlist des meilleurs albums de HC de tous les temps ?
Comme tu t’en doutes c’est impossible de répondre à cette question haha. Il y a énormément de genres et de groupes différent qui vont du youth crew (la frange la plus punk du hardcore avec des morceaux très courts et rapides) au beatdown (morceaux très violents, lourds et lents) en passant par le edge metal, le metalcore, le deathcore etc etc donc je vais te donner un pot pourri de me classiques à moi ce sera donc essentiellement du edge metal ou ce qu’on appelait du metalcore.
Black Flag - Damaged ; Cro-Mags - The Age of Quarrel ; All Out War – Truth In The Age of Lies ; Earth Crisis – Firestorm, Merauder – Master Killer, Congress – Blackened Persistance, Liar – Invictus, Arkangel – Prayers Upon Deaf Ears, Length Of Time – Approach To The New World, Reprisal – Boundless Human Stupidiy, Morning Again – Hand of Hope, Poison The Well – The Opposite Of December, Nation On Fire – Strike The Match, Shelter – When 20 Summer Pass, Snapcase – Design For Automotion, Hatebreed – Satisfaction is The Death of Desire, Strife – In This Defiance, StateCraft – To Celebrate The Forlorn Season, Kickback – No Surrender, Terror – Keepers Of The Faith, Madball – Set It Off,... et encore des centaines d’autres evidemmmennt mais voilà une bonne poignée des disques qui son pour moi indispensables.
A part du HC tu écoutes quoi ?
Beaucoup de choses mais la plupart affiliés au Metal comme Blind Guardian qui est un de mes groupes préférés entre tous. Du death avec des groupes des 90’s comme Suffocation, Dying Fetus, Obituary, Pyrexia, Misery Index, Skinless, Immmolation, Morbid Angel, des choses plus proches du slam, Gorgasm, Internal Bleeding, , Devourment, Disgorge, Pathology, Vomit Remnants, Visceral Disgorge, Disowning ou Undergang. Puis des choses plus récentes comme Tomb Mold, Gatecreeper, Cerebral Rot, Vermin Scourge, Sepulcral Rift, Savage Annihilation, Dyonisian Rites, Hate Force et je pourrais en citer des centaines d’autres. Du black de Darkthrone à Deafheaven en passant par Summoning, Paysage d’Hiver, les anciens Immortal, Emperor. Puis du Grind, du Powerviolence, du Crossover,….
Hors sphère du Metal j’écoute pas mal de BO de films : Morricone, Poledouris, Silvestri, Ortolani, Cipriani, Christopher Young, Alan Silvestri par exemple. Du rock indé. Grandaddy, Belle and Sebastian, Echo and The Bunnymen, Deus. Puis j’écoute du rap aussi français Klub des Loosers, Antisocial Club, Casey, Assassins, Rockin’ Squat, Profecy, Ali, Virus, Hugo TSR, Lucio Bukowski, X-Men et americain MOP, Onyx, Mobb Deep, Wu Tang Clan, Nas, Beastie Boys, Vinnie Paz, Jedi Mind Tricks, Army of The Pharaoh et toute cette équipe là, Necro, Ill Bill aussi puis des choses plus smooth comme The Roots, Lauryn Hill, Common. Voilà qui donne déjà un petit tour d’horizon évidemment non exhaustif.
BLIND GUARDIAN
Que penses tu de l'évolution plutôt chelou selon moi des néo-féministes, Antifa et racialistes antiracistes qui deviennent je trouve franchement inquiétants ? En tant que vieux gaucho que je fus je n'y retrouve plus mes petits ! Et toi ?
Ah ! Tu gardes le sujet qui fâche pour la fin, histoire de finir en beauté haha.
Alors comme c’est un sujet assez clivant je vais tâcher de bien choisir mes mots pour être le plus clair possible et comme je ne suis pas sociologue, je vais parler comme je le pense. Pour reprendre l’expression consacrée, j’offre mon soutien total et inconditionnel à tous ces mouvements de protestations qu’ils soient féministes, antiracistes, anticapitalistes et j’ajouterai le mouvement animaliste qui m’est personnellement très cher et tous les autres. Pour parler de ce que je connais le mieux, les antifas font partie intégrante de la scène hardcore et punk, il suffit de lire les livres ou les témoignages d’anciens qui rendent compte de l’histoire de la scène pour comprendre que les bastons punk vs facho ont toujours existé, aujourd’hui elles ont pris des formes multiples mais sont toujours bien vivaces.
Je crois que tous ces mouvements sont liés, portés par la même colère et personnellement je crois qu’il faut toujours écouter et porter attention à quelqu’un qui crie. C’est la base du hardcore et du punk d’ailleurs, si tu ne cries pas pour dénoncer quelque chose, à quoi bon crier ? Et ça marche finalement car même si cela crée des tensions, on parle de ces sujets, ça crée de la controverse, des débats. On pose ces problématiques sur la table et si les tables ne sont pas accessibles alors on va créer nos propres tables pour les exposer. Maintenant, je comprends qu’on soit blasé par tout ce qui passe par la lorgnette grossissante des réseaux sociaux mais cela reste le meilleur moyen de libérer la parole et de permettre à tout le monde (pour le meilleur et pour le pire, chacun jugera) de s’exprimer. Le militantisme numérique tous azimuts peut agacer les vieux monsieurs (lol) que nous sommes mais je vais citer Ensign ce groupe du New Jersey : « Love The Music, Hate The Kids », si les messagers vous agacent, concentrez vous sur le message.
C’est aussi, je pense, une histoire de cycles générationnels, aujourd’hui j’approche lentement mais sûrement de la quarantaine, j’ai une famille et j’aspire plus que jamais à une vie tranquille et parfois je suis un peu dépassé par tout ce qui se passe mais comme chaque matin je me lève avec toujours beaucoup de seum en moi (normal pour un belge diront les mauvais langues) je trouve réjouissant de voir une nouvelle jeunesse embrasser ces combats là que ce soit dans la rue ou sur scène, pour les porter à un autre niveau en profitant des technologies et des stratégies militantes actuelles. J’ai déjà été trop long sur la question, il faudrait au moins un livre pour en aborder toutes les composantes donc pour résumer, j’apporte un soutien total à ces mouvements là car comme tous les mouvement sociaux ils partent toujours d’un sentiment de colère, de révolte et de ras le bol qui sont intimement liés aux valeurs que défendent le punk et le hardcore. Pour moi de par leur nature, toutes ces luttes (féministes, antifascistes, antiracistes, animalistes, LGBT+, prolétarienne,…) sont indissociables du hardcore.
Espace libre, ajoutes ce que tu veux :
Merci de l’espace que tu m’offres pour parler entre autres de la musique que j’aime par-dessus tout et qui a contribué à faire de moi la personne que je suis aujourd’hui. C’est toujours un plaisir de la faire découvrir et de la partager. « A Firestorm to purify » cependant.
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor...
Olivier Déhenne Premières Fois Nouvelles 2019 L'Age d'Homme - Collection Contemporains Olivier Déhenne ? si, comme moi, vous possédez quelque bagage culturel en termes de musiques sombres et underground, vous devez connaître l'oeuvre d'Eros Necropsique, entité étrange et noire, dont les textes poétiques dévoilent depuis plusieurs décennies un romantisme macabre réunissant comme il se doit les pulsions de vie et de mort d'Eros et de Thanatos, conjugués dans un écrin musical gothique. Ce n'est pas d'Eros Necropsique que je vais ici vous entretenir, ni même d'ailleurs de musique, puisqu'il se trouve qu'Olivier Déhenne est également écrivain. Après un premier roman sous forme de journal intime - Les Miasmes de La Claustration - c'est ici sous la forme du recueil de nouvelles que la plume d'Olivier est venue se plonger dans le sang et les liquides corporels les plus divers. Cela va de soi, ces nouvelles ne sont pas destinées aux âmes sen...
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia...
WINTERMOON Cold Sky Rising 2023 Black Metal Epique Oui, "winter moon" est bien le titre d'un morceau d'Immortal, et cela n'est pas un hasard. Cet album aux tonalités glaciaires impose Wintermoon comme digne successeur de l'Immortal le plus épique et du Bathory de l'ère Blood, Fire, Death. Il serait pourtant trop simple de limiter la description de ce premier album (après deux Eps) à du name-dropping. J'avoue avoir été soufflé par la qualité des compostions de Cold Sky Rising ! Les neuf titres qui composent cet album sont le fruit inspiré du travail de Gryp, musicien accompli. Ainsi, loin du salmigondis infâme que peuvent générer certains groupes "underground" nous nous retrouvons ici face à un disque très abouti, porté par un black metal épique et majestueux, habité de riffs inspirés aux colorations heavy/black et créant une envie irrépressible de l'écouter encore et encore. Les soli aussi, chose rare de nos jours, nous entrainent et...
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