Salut Jeff ! Bienvenue de nouveau chez Le Scribe, ce n'est en effet pas la première fois que nous échangeons autour de ton travail, qu'il s'agisse d'arts plastiques ou de musique. Cette fois nous allons nous concentrer sur deux projets, un avec lequel tu as déjà réalisé plusieurs sorties, Kesys, et l'autre qui est tout nouveau, qui s'intitule Prisme. Ep 1 by Kesys Peux tu nous parler du nouvel EP de Kesys, toujours avec ce dark folk des plus planant ? Planant, oui. Dark folk ? Mouais, beaucoup moins. Ce nouvel EP, c’est plutôt du post-rock/folk avec un petit goût de progressif. Si je compare avec mon album précédent, Ascent Fall, on est clairement dans un autre mood. À l’époque, je traversais une période bien chaotique, et ça s’entendait dans la musique : sombre, intense, presque dramatique. Là, c’est différent. Après la tempête, la lumière revient – et cet EP, c’est un peu cette bouffée d’air frais. J’avais aussi envie de casser un peu les codes du néo-...
C'est toujours avec grand plaisir je reçois les oeuvres issues de la Klonosphère. Déja parce que je sais que je vais forcément découvrir de nouveaux groupes surprenants et prometteurs, voire plus, et me voir confirmer la qualité de groupes qui m'avaient déjà bluffé le coup d'avant, comme c'est le cas ici avec UnCut, et son premier long format qui vient signer la maestria de ces représentants d'un hard rock boogie & bluesy qui dégage les bronches et donne envie de faire bouger les gens bêtes (et aussi les jambettes)...
La Klonosphère, c'est aussi, je le disais, toujours de belles surprises, comme ici avec Seeds Of Mary et leur rock/metal alternatif grungy aux doux échos d'Alice In Chains ou Soundgarden. Mais ça ne s'arrête pas là, puisque cette superbe livraison s'accompagne de deux autres découvertes majeures : le death/néo metal progressif inédit de Nebulizar et le post metal ambient doom instrumental sublime de Maudits, qui m'ont retourné comme une crèpe...Comme les crèpes, savourez-donc ces chroniques, et surtout cette musique, qui, je l'espère, vous ravira autant que moi ! SUPPORT YOUR LOCAL SCENE !!!
It is always with great pleasure that I receive works from the Klonosphere. Already because I know that I will inevitably discover new surprising and promising bands, or even more, and see myself confirming the quality of bands that had already bluffed me before, as it is the case here with UnCut, and its first long format that comes to sign the mastery of these representatives of a boogie & bluesy hard rock that clears the bronchi and makes you want to move the stupid people (and also the legs)...
The Klonosphere is also, as I said, always nice surprises, like here with Seeds Of Mary and their grungy alternative rock/metal with sweet echoes of Alice In Chains or Soundgarden. But it doesn't stop there, since this superb delivery is accompanied by two other major discoveries: the unpublished progressive death/neo metal of Nebulizar and the sublime instrumental ambient doom post metal of Maudits, which turned me over like a pancake... Like pancakes, enjoy these reviews, and especially this music, which I hope will delight you as much as I do! SUPPORT YOUR LOCAL SCENE !!
Les graines de Mary ? Les enfants de Mary peut-être ? Me voici devant la pochette (magnifique) de ce nouvel album des bordelais, Serendipity...Si la pochette vous plait, attendez vous a un contenu largement a la hauteur...
Depuis 2011 les Néo-Aquitains de Seeds Of Mary distillent leur rock aux couleurs grunge et alternatives...
Au menu ? des riffs assassins et lourds comme un Melvins de mauvaise humeur, des mélodies vicelardes qui viennent s'incruster dans la tronche, un chanteur a la voix puissante et chaude comme un brasier (Jérémy Dourneau), un équilibre savamment institué entre tabassage et caresses mélancoliques.
On pense tour a tour à Soundgarden ou Alice In Chains ça et là au long de ce parcours de plaisir que représente ce deuxième album, et l'on reconnait bien les bouffeurs de scène qu'ils sont (plus de 120 concerts a leur actif avec des têtes d'affiche comme Klone, Nashville Pussy, Bukowski, Aqme ou les Wampas (entre autres).
Ceci étant dit, réduire Seeds Of Mary a la somme de leurs influences serait largement limitatif, car si l'on sent ça et là l'amour des ressortissants de Seattle circa années 90 les bordelais ont leur propre ADN et savent agrémenter leur rock de constructions pour ainsi dire "progressives", avec de nombreux breaks, des changements de tempo et d'intention.
Le caméléon de la pochette semble nous dire que la sérendipité fait bien les choses quand, au hasard d'une promenade musicale sur le web, on découvre la musique sans faux-plis de Seeds Of Mary.
Leur rock imparable va faire vibrer les enceintes du salon et nous replonger dans la trist esse énergique de cette période bénie du rock que fut le grunge, tout en servant leur propos dans un écrin de son absolument actuel et puissant comme une Ferrari au démarrage.
Décidément, on se rend compte que le rock français se porte bien ! Depuis que les groupes ont décidé de laisser leurs complexes au vestiaire vis a vis des ricains et des britons, la qualité ne cesse de monter, et lorsqu'on écoute Seeds Of Mary, on comprend vite qu'on est loin d'une simple imitation, mais bel et bien face a un groupe qui a de l'art a revendre, et peut tout a fait rivaliser avec les poids lourds du rock alternatif mondial !
Ce Serendipity n'est pas recommandé : il est franchement prescrit par le docteur Scribe pour toutes celles et ceux qui n'ont pas renoncé, toutes celles et ceux qui ont compris que le rock ne mourra jamais, en tout cas le bon...Alors, si l'on ne peut que saliver en se demandant quand on va pouvoir apprécier ce groupe sur scène, rien n'empêche de se jeter sur ce superbe album et le faire tourner en pratiquant des incantations anti-Covid-19 jusqu'à ce que l'on puisse enfin aller se dégourdir les oreilles en compagnie de ce groupe qui redonne un sens au mot R O C K !
Mary's seeds? Mary's children perhaps? Here I am in front of the (magnificent) cover of this new album from Bordeaux band Seeds Of Mary, Serendipity...If you like the cover, expect a content largely up to the height....
Since 2011 the Neo-Aquitans of Seeds Of Mary distill their rock with grunge and alternative colors...
On the menu? murderous and heavy riffs like a bad-tempered Melvins, vicious melodies which come to encrust in the face, a singer with a powerful and warm voice like a fire (Jérémy Dourneau), a balance cleverly instituted between beating and melancholic caresses.
One thinks in turn of Soundgarden or Alice In Chains here and there along this journey of pleasure that this second album represents, and one recognizes well the stage eaters that they are (more than 120 concerts to their credit with headliners like Klone, Nashville Pussy, Bukowski, Aqme or the Wampas (among others).
This being said, reducing Seeds Of Mary to the sum of their influences would be largely limiting, because if you feel the love of Seattle's citizens around the 90's here and there, the people from Bordeaux have their own DNA and know how to embellish their rock with "progressive" constructions, so to speak, with many breaks, changes of tempo and intention.
The chameleon on the cover seems to tell us that serendipity does things well when, at random on a musical walk on the web, we discover the flawless music of Seeds Of Mary.
Their unstoppable rock will make the living room's speakers vibrate and plunge us back into the energetic sadness of this blessed period of rock that was grunge, while serving their purpose in a case of sound absolutely current and powerful as a Ferrari at the start.
Decidedly, we realize that French rock is doing well! Since the bands have decided to leave their complexes in the locker room towards the Americans and the Britons, the quality keeps increasing, and when we listen to Seeds Of Mary, we quickly understand that we are far from a simple imitation, but indeed facing a band that has art to resell, and can compete with the heavy weights of the alternative rock world!
This Serendipity is not recommended: it is frankly prescribed by Doctor Scribe for all those who have not given up, all those who have understood that rock will never die, at least the good one... So, if we can only salivate wondering when we'll be able to appreciate this band on stage, nothing prevents us from throwing ourselves on this superb album and touring it by practicing anti-Covid-19 incantations until we can finally go stretch our ears in the company of this band that gives back a meaning to the word R O C K!
J'avais déjà dit tout le bien que je pensais du précédent opus de rock'n roll/hard rock décomplexé d'UnCut sorti en 2019, le très bon From Blue...C'est donc sans complexe et dans la joie que j'ai sorti de sa pochette le nouvel opus de la bande nommé Blue...
Même si l'album ne sortira officiellement que le 6 Novembre prochain, je ne saurais trop vous conseiller de d'ores et déjà le pré-commander. Vinyle ou CD, a vous de voir, c'est par là que ça se passe :
Toujours férocement ancré dans les 70's et un hard rock bien bluesy de sous les fagots, le rock'n roll contagieux et addictif d'UnCut se fait a nouveau jour sur cette toute nouvelle galette, qui nous donne l'impression d'entendre jammer Led Zeppelin, Jimi Hendrix, Deep Purple et Alice In Chains. Un rock toujours gorgé de soul et de feeling, qui vous transporte sur dix titres vers le doux pays de la note bleue.
Alexy, Enzo et Fabio, power trio de la mort qui tue envoie la purée une nouvelle fois, dans la lignée directe du précédent album. Ça groove a mort, les guitares sont grasseyantes a souhait, et l'on sent vraiment les gars en train de s'éclater sur cet opus qui relève le défi de sonner "live" en studio. Pas de tromperie sur la marchandise, de son hyper-compressé ou de faux semblants : UnCut est sur disque comme sur scène : un groupe dédié au grand démon du blues, rencontré à une crossroad pour un pacte...Nul ne sachant ce qu'il en est advenu...Toujours est-il que, si le feeling et les tripes sont le fait d'une vente d'âme au grand vilain diable, ça en valait la peine ! Highway to Hell !
Jouant avec vos nerfs comme les plus grands, Uncut passent sans hésiter de moments presque intimistes a de grosses bourrasques hard/blues du meilleur tonneau. C'est simple : tu as aimé From Blue ? Alors tu aimeras Blue ! On peut dire que les gars de Poitiers ont de la suite dans les idées !
En cette période fâcheuse, une bonne lampée de rock'n roll gorgé de sève bluesy fait du bien a l'âme mélancolique du rocker en déshérence ! Alors ne vous gênez pas pour vous resservir sans modération de ce whiskey cinquante ans d'âge, ça racle mais c'est tellement bon ! Et si la France étai devenu le nouveau pays du rock'n roll ? Waouh ! On a le droit de rêver ! Et UnCut nous y encourage !
I had already said all the good things I thought of UnCut's previous rock'n roll/hard rock opus released in 2019, the very good From Blue... So it's with no complexes and joy that I took out of its cover the band's new opus named Blue....
Even if the album will be officially released on November 6th, I can't advise you too much to pre-order it now. Vinyl or CD, it's up to you, that's the way it goes:
Still fiercely anchored in the 70's and a bluesy hard rock from underneath the bundles, UnCut's contagious and addictive rock'n roll is coming to life again on this brand new wafer, which gives us the impression of hearing Led Zeppelin, Jimi Hendrix, Deep Purple and Alice In Chains jamming. A rock always full of soul and feeling, which transports you on ten tracks to the sweet land of the blue note.
Alexy, Enzo and Fabio, the power trio of death that kills sends the mashed potato out once again, in direct line with the previous album. It grooves to death, the guitars are greasy as you can imagine, and you can really feel the guys having fun on this opus which takes up the challenge of sounding "live" in the studio. No deception on the merchandise, hyper-compressed sound or false pretences: UnCut is on record as well as on stage: a band dedicated to the great devil of the blues, met at a crossroads for a pact...No one knows what happened to it...Still, if the feeling and the guts are the result of a soul-selling to the great ugly devil, it was worth it! Highway to Hell !
Playing with your nerves like the greatest, Uncut passes without hesitation from almost intimate moments to big hard/blue gusts of the best barrel. It's simple : did you like From Blue ? Then you will love Blue! We can say that the guys from Poitiers have a lot of ideas!
In this unfortunate period, a good swig of rock'n roll full of bluesy sap is good for the melancholic soul of the escheated rocker! So don't hesitate to help yourself without moderation to this fifty year old whiskey, it scrapes but it's so good! What if France had become the new country of rock'n roll? Wow! We have the right to dream! And UnCut encourages us to do so!
Quelque part entre death metal moderne, metal progressif et inflexions rock siège le trône de Nebulizar, groupe inclassable s'il en est, mais a qui les oreilles ravies disent merci !
Covid-19 oblige, on ne connait pas encore la date de sortie du bel opus des p'tits français, mais ce qui est sûr, c'est que l'on tient là un opus de grande qualité, idéal pour les amateurs de metal moderne (les touches Deftones du groupe sont utilisées a merveille), de racines death qui les poussent par moments a nous envoyer quelques mandales bienvenues, des pointes de hardcore, notamment dans le chant, qui donnent une ambiance colérique a l'ensemble, tout cela sur un construit franchement progressif, et un feeling souvent très rock, qui fait de nos amis de solides prétendants aux hautes sphères du metal progressif moderne made in France !
Ce que j'aime avec ce genre de groupes un peu "ovni" ? On ne s'ennuie pas une seconde et les mecs prennent le temps de développer un univers propre (et pas un universal...bon je sors LOL) qui a pris le temps de digérer la somme de ses influences, aussi diverses soit-elles. Ainsi se trouve t'on face a un album puissant, racé, mélodique, riche mais sans jamais tomber dans le travers "kougloff" de certains, ni jamais dans une stérile démonstration technique (même si les gars savent jouer de leur instrument).
Un album comme je les aime, avec une forte personnalité. Nul doute que Nebulizar, avec Apprehension, saura trouver le chemin de vos petits coeurs d'artichauts sous perfecto clouté !
Somewhere between modern death metal, progressive metal and rock inflections sits the throne of Nebulizar, an unclassifiable band if ever there was one, but to whom delighted ears say thank you!
Covid-19 obliges, we don't know yet the release date of the beautiful opus of the French kids, but what is sure, it is that we have here a high quality opus, ideal for the amateurs of modern metal (the Deftones keys of the group are used wonderfully), of death roots which pushes them at times to send us some welcome mandals, hardcore peaks, especially in the vocals, which give an angry atmosphere to the whole, all this on a frankly progressive construction, and a feeling often very rock, which makes our friends strong contenders for the high spheres of modern progressive metal made in France!
What I like with this kind of groups a little "UFO"? You don't get bored for a second and the guys take the time to develop their own universe (and not a universal one...well I'm getting LOL) which took the time to digest the sum of its influences, as diverse as they are. So we are faced with a powerful, racy, melodic, rich album, but without ever falling into the "kougloff" of some, nor ever in a sterile technical demonstration (even if the guys know how to play their instrument).
An album like I like them, with a strong personality. No doubt that Nebulizar, with Apprehension, will know how to find the way to your little artichoke hearts under a studded perfecto!
Instrumental Post Metal Ambient Doom ! Voici comment Maudits classent eux-mêmes leur musique ! En lisant cela, je n'avais pas encore écouté ce premier album au titre éponyme. Voici ce que ce voyage musical m'a apporté...
D'emblée, le charme instrumental opère, et, dès les premières secondes, la dimension narrative et cinématographique de la musique du groupe vous embarque sans vous demander votre avis. L'absence de chant ici peut s'apparenter à l'expérience d'un livre sans images, où l'imaginaire personnel fonctionne a fond. Ainsi, chacun se fera sa propre expérience de ce trip musical savoureux que propose Maudits. Nous allons vois maintenant si nous arrivons a cocher toutes les cases du style décrit par le groupe pour nous aiguiller :
1) Post metal
De longues plages oscillant entre lumière planante et obscurité inquiétante, comme un climat contrarié, extrêmement narratif. Oui, nous sommes bien en présence d'une entité post metal tant dès l'introductif "Maudit" (sublime !) s'agrègent arpèges mélodiques en son clair, violon mélancolique, et plombages de guitares venant sanctionner l'ensemble...Ok, post metal, checked !
2) Ambient
La réponse est dans la question. comme je l'ai dit plusieurs fois, l'aspect planant, cinématique, de la musique du groupe les rapproche bien entendu d'un aspect "ambient", tant leur son se fait atmosphérique. Ok, ambient, checked !
3) Doom
Facile ! des guitares torturées et plombées, un batteur à l'aise dans le tempo le plus lent tout en martyrisant ses peaux, une ambiance lugubre et romantique a la fois, façon roméo & juliette au cimetière ? Oui ! doom, checked !
Seulement voila : les étiquettes sont bonnes a vendre de la marchandise, mais elles valent ce qu'elles valent, et sont souvent très limitantes. La musique de Maudits vaut mieux que les étiquettes car il s'agit d'une expérience physique et spirituelle de haut vol. C'est rare, dès le premier titre, j'ai été happé dans un univers conçu par le groupe pour faire voyager l'auditeur, avec des instrumentistes de très haut niveau mais jamais démonstratifs, car toujours au service de la narration musicale. On pense parfois a l'Anathema de la grande époque (Alternative 4 & Judgement) pour cette mélancolie sourde, a la fois délicate et puissante.
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : ce Maudits est une des perles de cette année musicale en matière de post metal instrumental, envoyant le trio instrumental directement dans la stratosphère majeure des grands groupes ! Une vraie révélation !
Instrumental Post Metal Ambient Doom! This is how Maudits classify their music themselves! While reading this, I hadn't yet listened to this first album with the eponymous title. Here is what this musical journey brought me...
Right away, the instrumental charm works, and, from the first seconds, the narrative and cinematographic dimension of the band's music takes you on board without asking your opinion. The absence of singing here can be similar to the experience of a book without images, where the personal imagination works at full speed. Thus, everyone will have their own experience of this tasty musical trip proposed by Maudits. We will now see if we can check all the boxes of the style described by the group to guide us:
1) Post metal
Long ranges oscillating between hovering light and disturbing darkness, like a thwarted climate, extremely narrative. Yes, we are indeed in the presence of a post metal entity so much from the introductive "Maudit" (sublime !) are aggregated melodic arpeggios in clear sound, melancholic violin, and guitar fillings coming to sanction the whole...Ok, post metal, checked !
2) Ambient
The answer is in the question. As I have said several times, the floating, cinematic aspect of the band's music brings them closer to an "ambient" aspect, as their sound is so atmospheric. Ok, ambient, checked !
3) Doom
Easy! Tortured and leaded guitars, a drummer at ease in the slowest tempo while martyring his skins, a gloomy and romantic atmosphere at the same time, romeo & juliette style at the cemetery? Yes! doom, checked!
But here's the thing: labels are good for selling merchandise, but they are worth what they are worth, and are often very limiting. The music of Maudits is better than labels because it is a high-flying physical and spiritual experience. It's rare, from the very first track, I was drawn into a universe designed by the band to take the listener on a journey, with instrumentalists of very high level but never demonstrative, because always at the service of musical narration. We sometimes think of the Anathema of the great era (Alternative 4 & Judgement) for this deaf melancholy, both delicate and powerful.
I'm not going to beat about the bush: Maudits (Cursed, in English) is one of the pearls of this musical year in terms of instrumental post metal, sending the instrumental trio directly into the major stratosphere of the great bands! A real revelation!
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor...
Olivier Déhenne Premières Fois Nouvelles 2019 L'Age d'Homme - Collection Contemporains Olivier Déhenne ? si, comme moi, vous possédez quelque bagage culturel en termes de musiques sombres et underground, vous devez connaître l'oeuvre d'Eros Necropsique, entité étrange et noire, dont les textes poétiques dévoilent depuis plusieurs décennies un romantisme macabre réunissant comme il se doit les pulsions de vie et de mort d'Eros et de Thanatos, conjugués dans un écrin musical gothique. Ce n'est pas d'Eros Necropsique que je vais ici vous entretenir, ni même d'ailleurs de musique, puisqu'il se trouve qu'Olivier Déhenne est également écrivain. Après un premier roman sous forme de journal intime - Les Miasmes de La Claustration - c'est ici sous la forme du recueil de nouvelles que la plume d'Olivier est venue se plonger dans le sang et les liquides corporels les plus divers. Cela va de soi, ces nouvelles ne sont pas destinées aux âmes sen...
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia...
WINTERMOON Cold Sky Rising 2023 Black Metal Epique Oui, "winter moon" est bien le titre d'un morceau d'Immortal, et cela n'est pas un hasard. Cet album aux tonalités glaciaires impose Wintermoon comme digne successeur de l'Immortal le plus épique et du Bathory de l'ère Blood, Fire, Death. Il serait pourtant trop simple de limiter la description de ce premier album (après deux Eps) à du name-dropping. J'avoue avoir été soufflé par la qualité des compostions de Cold Sky Rising ! Les neuf titres qui composent cet album sont le fruit inspiré du travail de Gryp, musicien accompli. Ainsi, loin du salmigondis infâme que peuvent générer certains groupes "underground" nous nous retrouvons ici face à un disque très abouti, porté par un black metal épique et majestueux, habité de riffs inspirés aux colorations heavy/black et créant une envie irrépressible de l'écouter encore et encore. Les soli aussi, chose rare de nos jours, nous entrainent et...
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi ...
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