Echoes of Ancestral Battles by GALLIC HAMMER Salut katurix ! Ton one man band Gallic Hammer est basé en Suisse. Peux tu nous en dire un peu plus sur la genèse du projet ? Salut Pierre, Tout d'abord, je tiens à te remercier pour cette interview. je me réjouis de répondre à tes questions. Ayant officié longtemps dans divers groupes et projets underground, en tant que batteur, cela faisait longtemps que j'avais envie de créer mon propre projet solo, que je puisse diriger comme bon me semble, au rythme qui me convient . J'aime composer de la musique donc c'était naturel que ça se fasse un jours ou l'autre. Cela a débuté en 2019, sous le nom de Tales Of Invasions. Mon idée initiale était de partir sur un projet viking-epic BM à la Bathory. J'ai donc composé et enregistré une première démo dans la foulée, qui contenait 5 morceaux, dont les pistes "Taïga" et "Fall of The Warrior King()" *qui apparaissent également sur le premier EP de Gallic Hammer...
Mémoires des Vikings ...et plus ...Entretien avec SKALD - Pierrick Valence & Justine Galmiche - Octobre 2020 - Skype
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Entretien via Skype avec Pierrick Valence et Justine Galmiche...
"En ce moment j'ai l'impression qu'on vit une forme de Ragnarok, on arrive a la fin d'un modèle, la fin d'une civilisation" (Pierrick Valence)
Skald, notre prétendant français au trône du groupe de néofolk d'inspiration nordique sort avec Viking Memories un deuxième album fort attendu après le succès de leur premier, le Chant des Vikings...Plus intimiste, mais aussi plus ouvert sur différentes cultures et réflexions en miroir avec notre réalité contemporaine, ce nouvel album risque fort de séduire les fans de Wardruna ou autres Danheim. J'ai eu la chance de m'entretenir avec Pierrick et Justine, deux des trois voix de ce projet hors du temps qui fait tant de bien en cette période sombre et anxiogène? je vous invite en voyage au pays des vikings mais pas seulement car, vous le verrez, le groupe a élargi ses horizons. Un entretien passionnant et pédagogique avec deux passionnés.
Bonjour Pierrick et Justine ! On va entamer tout de suite en parlant de ce deuxième album qui est sorti cette année. C'est une année un peu particulière pour plein de choses, mais en tout cas, cet album est sorti. Est ce que vous pourriez nous dire, en quelques mots, ce qu'il a vraiment de Différent dans les sonorités et dans l'intention par rapport au premier qui était sorti il y a deux ans, je crois. Si je dis pas de bêtises.
Pierrick : C'est ça...deux ans. Oui, il y a pas mal de choses qui différent du premier album. Le premier album c'était la naissance du groupe, on se découvrait dans nos voix, dans nos instruments. C'est toujours moins facile d'accoucher d'un premier album parce qu'on n'a pas le recul sur nos expériences...Bon je ne suis pas non plus en train de dire que le premier album était raté (sourire téléphonique) mais disons que grâce a ce premier album on a pu mieux se découvrir, davantage se connaitre. On a mis en avant (sur le deuxième album) certains éléments, dont la voix de Justine, ma voix gutturale, des instruments traditionnels, composer des chansons qui nous ressemblent plus. Viking Memories est un album plus personnel et plus intimiste. Sur le premier album nous étions très ancrés sur la mythologie nordique, alors que là nous avons ouvert sur d'autres sujets.
Des sujets plus personnels, donc, qui ne sont pas forcément en lien avec la mythologie nordique, c'est ça ?
Justine : on ne se limite plus géographiquement ni historiquement d'ailleurs avec la période viking. On est plutôt dans quelque chose de plus ancien que les vikings, de plus primitif. C'est pour cela que l'album s'appelle Viking Memories, ça fait référence a quelque chose d’antérieur à l'ère viking, avec des changements climatiques que des peuples ont pu rencontrer à cette époque, et qui font écho a ce qu'on vit dans notre monde actuel, ce qui permet de faire un parallèle direct avec nos doutes et appréhensions...
Pierrick : On a commencé à écrire ce disque avant le virus et le confinement et on avait envie d'écrire quelque chose sur le fait que l'on est en train de vivre une époque de transition. On est tous conscients que notre société est bâtie sur des fondations très fragiles, qu'il va falloir qu'on change beaucoup de choses dans notre quotidien, pour continuer a vivre une vie saine et heureuse. On est conscients qu'on subit un changement climatique et qu'il va être compliqué de garder le même modèle de société si on veut survivre. Quand on s'intéresse aux mythes et a la mythologie on peut faire un parallèle entre le Ragnarok viking et les questions climatiques actuelles. Je pense au Fimbulvetr de la mythologie nordique, cet hiver qui dure trois fois plus longtemps qu'un hiver normal sans été entre chaque hiver. Quand le Fimbulvetr apparaît, il est annonciateur du Ragnarok, qui est une fin de cycle. Certains l’interprètent comme étant la fin du monde, mais je ne pense pas que ce soit le cas, je pense que c'est une fin de cycle. En ce moment j'ai l'impression qu'on vit une forme de Ragnarok, on arrive a la fin d'un modèle, la fin d'une civilisation. Beaucoup de choses s'effondrent, de doutes qui s'installent sur notre modèle de fonctionnement, on a voulu parler de tout cela en s'inspirant des mythes nordiques. On a une chanson comme “Grotti” qui parle de surconsommation, par exemple. C'est une allégorie des dangers de la surproduction et de la surconsommation et comment tout cela peut affecter la nature. L'album est toujours ancré dans la mythologie, simplement, au lieu de décrire des mythes vikings, on a établi des parallèles entre ce que vivaient des peuples dans des temps reculés et ce qu'on peut vivre aujourd'hui. On a beau avoir toute un panel de technologies avancées, on est toujours liés aux mêmes peurs de fin du monde. Il faut voir dans ce qui nous arrive, comme cette pandémie, des indices qui servent a se protéger et adapter nos comportements, c'est ça qu'on met dans nos chansons.
Ecoutez, c'est vraiment intéressant parce que du coup, vous abordez cette question du lien entre cette cette mythologie spécifique, élargie et notre temps . On vit une période qui est quand même assez particulière. Vous l'avez dit tous les deux, elle n'est pas qu' anxiogène, mais elle est aussi passionnante en même temps, c'est un spécial. Techniquement, comment trois chanteuses et chanteurs, que vous êtes, se dépatouillent avec le vieux norrois? C'est une question que j'avais envie de vous poser au niveau de l'écriture, au niveau de l'interprétation, comment on se prépare, comment on acquiert cette langue quand on arrive à la chanter, quand on est français?
Pierrick : le vieux norrois est très proche de l'islandais moderne et du vieux norvégien, donc on a des portes d'entrées pour travailler. La littérature nordique nous offre beaucoup de textes écrits sous forme de poésies, et ces poésies offrent plusieurs niveaux de lecture. C'est donc surtout au niveau de la compréhension de ces textes que notre travail se base, et on essaie de comprendre tous les messages qui se cachent derrière toutes ces poésies, tous ces textes, qui sont construits selon une méthode d'écriture appelée kenningar qui consiste a nommer les choses de façon indirecte, en faisant des périphrases. Elles font référence a des événements mythologiques, par exemple le sang de Kvasir signifie l'hydromel. C'est un peu la boisson de la poésie nordique : c'est grâce à l'hydromel que l'on est inspiré. Le kvasir a été créé au moment où deux tribus, les vanes et les ases se sont réconciliées. Chacun a craché dans un chaudron, et de ses crachats est né Kvasir, un Dieu, qui symbolise la réconciliation entre les deux clans. Kvasir fut ensuite assassiné par les nains Fjalar et Galar qui créèrent l'hydromel poétique en mêlant son sang à du miel. Donc, quand tu n'as pas ces références et que tu lis dans un texte “le sang de Kvasir” et que rien ne te permet de comprendre la signification de ce Kenning, tu passes a côté du texte. Nous on s'efforce de travailler sur les traductions et les messages cachés de ces textes que sur l'apprentissage d'une langue...
Justine : oui on ne prétend pas être bilingues, et on n'aurait pas le temps, on est ni linguistes ni historiens, mais je trouve que le vieux norrois est une langue très riche au niveau des sonorités avec laquelle on prend plaisir a travailler et à chanter. C'est une façon d'aller au bout de ce qu'on fait, d'incarner nos personnages a fond, et je pense que si on chantait en français ou en anglais ça casserait le trip...
Pierrick : d'autant que dans cette langue il y a des phonèmes que l'on utilise pas en français ou en anglais...Du coup ça donne une sonorité particulière qui permet de se placer un peu hors du temps. Si on chantait en français ou en anglais les gens comprendraient trop ce qu'on raconte, et ça empêche de fantasmer. Nous ce qu'on veut c'est que les gens s”évadent en nous écoutant et le vieux norrois ça aide beaucoup l'esprit à partir en rêverie.
Justine : Bien sûr j’espère que les gens vont découvrir plein de choses par ces métaphores mais au delà de ça notre principal travail dans Skald est de faire passer des émotions au travers de nos voix. Il y a beaucoup de gens qui écoutent skald, qui ne comprennent pas forcément ce qu'on dit mais pourtant s'évadent dans un autre univers
Quand je vous ai découvert j'ai pensé a d'autres artistes que j'admire aussi beaucoup comme Heilung, Danheim ou Wardruna, par exemple. Je voulais savoir ce que vous pensiez de leur travail ? Tout a l'heure vous nous disiez que l'album avait quelque chose de quasiment préhistorique et c'est vrai qu'en écoutant Viking Memories j'ai pensé, peut être pas au niveau des sonorités mais plus de l'ambiance a ce qu'Heilung peut faire...avec cette même dimension préhistorique...
Pierrick : je te rejoins mais on a quand même une approche plus “chanson” qu'Heilung, avec des refrains identifiables, moins le côté “dronesque” qu'ils peuvent avoir avec des percussions répétitives...
Oui c'est vrai..Ceci dit, l'album auquel j'ai le plus pensé, sachant toujours le côté chiant des comparaisons, c'est Skald de Wardruna. Cet album ou Einar est tout seul, ça m'avait fait un peu le même effet que ce que vous faites avec ce côté “on s'évade, on voyage” même si on a pas de notions d'histoire ou de mythologie
Justine : oui, d'ailleurs en parlant de cet album, Skald d'Einar (NdS : Einar Selvik, tête pensante de Wardruna) il y a aussi ce côté intimiste comme on a pu le faire dans notre dernier album...
Bon, bien obligé d'aborder la question qui fâche en ce moment, vous vous en doutez, c'est la question de la scène...J'en parlais tout a l'heure avant de vous avoir avec Romain Richez (NdS : de l'agence Singularités qui s'occupe de Skald, entre autres) et on en arrivait à ricaner bêtement en se disant “la scène c'est quoi ce truc ? C'est un truc du passé ! Ça n'existe plus !”...Ca devient préoccupant, tout le monde est angoissé par ça dans le monde de la musique, comment vivez vous ce moment ? Sachant que vous êtes un groupe de scène, vous avez fait le Hellfest, vous avez beaucoup tourné, vous arrivez a en tirer “profit” en termes d'écriture ?
Justine : c'est vrai qu'on s'est servi de cette énergie “négative” pour avoir un élan de créativité pour l'album que l'on a enregistré en sortie de confinement. Au milieu de cette tempête d'introspection on avait plein de choses a sortir, c'était sur le point d”exploser en nous, toute cette peur mais aussi de la joie de se retrouver ensemble en studio et je pense que ça se ressent particulièrement sur ce nouvel album...Après, en ce qui concerne la scène, c'est dur pour tout le monde...pendant le confinement on a fait des petits formats vidéos un peu plus courts au plus prés de nos fans de titres qu'on a repris de notre premier album en versions plus acoustiques, plus épurées. On travaille sur des versions différentes, des supports différents, pour palier un peu a ce manque de live, afin de pouvoir quand même “travailler” cet album, exploiter cet album qui est sur le point de sortir (NdS : et qui est bien sorti depuis l'interview !)
Ce que je voulais vous demander aussi, Il y avait une question importante pour moi, c'était c'est vrai que finalement, vous avez une dimension très pédagogique. Je dis ça avec beaucoup de respect . Je pense que c'est important de faire comprendre aux gens aussi de quoi il s'agit quand on parle des Scaldes, quand on parle de la mythologie. Et cette dimension pédagogique, justement, est ce que ce que vous avez déjà envisagé ou Est ce que vous faites peut être déjà des ateliers pour parler de cette culture ?
Pierrick : Sur Youtube on a pas mal de tutos ou j'explique comment fonctionne tel instrument, oui on a donc déjà ce type de contenus qui est disponible...
Question un peu égoiste pour Pierrick...je suis un gros fan de Phazm (NdS : groupe de black/death'n'roll dans lequel Pierrick sévissait il y a quelques années..)...Est ce qu'on peut éspérer un jour du nouveau de ce côté là ?
Pierrick : c'est pas prévu, non...
Oh zut …
Pierrick : je manque de temps. C'est difficile d'être au four et au moulin, et je ne suis plus trop dans ce style là...pour te dire, il y a un album qui est prêt, mais je suis trés pris par mes instruments traditionnels, par Skald en général, ça me demande beaucoup de travail...Je ne suis pas dans ce mood là...en plus avec ce qu'on vit maintenant, ce covid, tout ce qui se passe dans le monde, ça ne m'inspire pas des choses liées a l'univers extrême...Je trouve que c'est plus facile de dire des choses dans ce genre là quand on est dans un univers de confort, et qu'on veut chambouler tout ça. Je trouve qu'il y a assez de choses pénibles pour en rajouter avec ce style de musique. Je ne suis plus dans une démarche de metal extrême parce que j'ai besoin de lumière, de sérénité, et c''est ce qu'on fait avec Skald : la musique qu'on propose a pour bout d'aider les gens, leur donner un souffle, une pause dans leur quotidien. Un univers hors du temps, loin de leur boulot, leurs horaires. En ce moment on a besoin de musique, de divertissement pour s'aérer la tête, j'aurais du mal a me projeter dans un univers sombre..
C'est intéressant...Tu es la première personne qui me dit ça et qui a un lien avec le milieu du métal extrême. J'en côtoie beaucoup, j'en interviewe énormément, notamment dans le black metal, dans le death metal et je trouve ça vachement intéressant ce que tu dis.
Pierrick : en ce moment je vais écouter des choses qui me rappellent mon enfance, des années “fantasmagoriques” où j'étais dans un univers norvégien, lié au black metal, mais je vais pas écouter de nouvelles choses parce que ça va m'agacer. On est dans une époque assez dure, agressive, et je ne cherche pas ça.
Vous avez ouvert la conversation en parlant d'autres inspirations, pas seulement nordiques. Vous avez élargi le propos sur le nouvel album. Justement, est ce que vous vous intéressez aussi peut être à d'autres folklores? Ce n'est pas péjoratif, c'est le mot. je sais que je suis dans le Sud. Je pense par exemple au folklore occitan, mais c'est valable pour le folklore dans le nord et de l'Est ?
Justine : on est originaires de l'est de la France et je me suis beaucoup inspirée de la Lorraine, de notre folklore a nous, de nos traditions a nous, notre paganisme entre guillemets, c'est hyper intéressant. Idem pour notre langue, notre patois. Moi je suis bercée dans la musique depuis toute petite et je suis passée par toutes les cultures, paganisme, chant hindou, chant bulgare. J'ai plein d'inspirations différentes …
Pierrick : dans ce nouvel album on trouve des influences qui sont toutes nordiques mais pas que scandinaves...On s'est aussi inspiré des cultures russes, sibériennes, mongoles...Toutes les ethnies qui ont un rapport avec le chamanisme...ça nous inspire dans l'écriture, le chant...Dans “grotti” par exemple il n'y a pas que du scandinave...
Je vais vous remercier tous les deux. C'était super intéressant.
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor...
Olivier Déhenne Premières Fois Nouvelles 2019 L'Age d'Homme - Collection Contemporains Olivier Déhenne ? si, comme moi, vous possédez quelque bagage culturel en termes de musiques sombres et underground, vous devez connaître l'oeuvre d'Eros Necropsique, entité étrange et noire, dont les textes poétiques dévoilent depuis plusieurs décennies un romantisme macabre réunissant comme il se doit les pulsions de vie et de mort d'Eros et de Thanatos, conjugués dans un écrin musical gothique. Ce n'est pas d'Eros Necropsique que je vais ici vous entretenir, ni même d'ailleurs de musique, puisqu'il se trouve qu'Olivier Déhenne est également écrivain. Après un premier roman sous forme de journal intime - Les Miasmes de La Claustration - c'est ici sous la forme du recueil de nouvelles que la plume d'Olivier est venue se plonger dans le sang et les liquides corporels les plus divers. Cela va de soi, ces nouvelles ne sont pas destinées aux âmes sen...
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia...
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