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Review - Hermitage - Nawiht - Epic Black Metal - The Ritual Productions/Werewolf Promotion - 2020 - French + English Text
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2020 The Ritual Productions/Werewolf Promotion
Les britanniques d'Hermitage jouent dans la cour des grands, avec un black metal païen, épique et mélodique, qui n'est pas sans rappeler les riches heures d'un Graveland ou la majesté guerrière d'un Bathory...Nawiht et ses 5 titres fut une belle façon pour les anglais de clôturer l'annus horribilis 2020...
Porté par un équipage composé de deux labels réunis pour l'occasion, The Ritual Productions (que vous connaissez bien si vous lisez souvent le Scribe) et Werewolf Promotion, le nouveau méfait d'Hermitage se découpe donc en cinq pièces majestueuses, aux mélodies luxuriantes, sur un tempo généralement plutôt "mid" et même relativement lent, mais capable aussi d'embardées a grande vitesse, ce qui donne cet aspect "épopée" cher aux païens payant leur tribut au seigneur Quorthon. Tout commence par "Revenge", sa voix de gargouille façon Rob Darken et ses guitares magistrales de sombre lumière, avec des phrasés pas si loin d'un Paradise Lost époque "Icon" (on n'est pas en Angleterre pour rien !) idem d'ailleurs pour les forts jolis soli dispensés ici, et la voix claire qui vient apporter une touche "viking" a l'ensemble.
Les titres ici sont longs (presque vingt minutes pour le pré-cité "Revenge" mais la force d'Hermitage est d'éviter l'ennui comme la peste en recourant en une créativité riffesque pas si commune, et en nous hypnotisant par la langueur et la mélancolie produites par leurs sonorités nostalgiques. "Unmaker Of Man" qui donne suite au fameux "Revenge", commence avec un riff quasiment post-black metal, et un tempo plutôt rapide, ce qui n'est pas ce qu'Hermitage fait le plus, même s'il le fait bien ! Tsar, le bonhomme a tout faire d'Hermitage a une science du riff qui vraiment fait vibrer la corde sensible de votre Scribe ! Les claviers, tellement Graveland sur "Revenge", reviennent poser le climat mélancolique et plus sombre de "Nawiht", un titre véloce et monstrueux, plus dark que les deux précédents, tout en gardant l'intelligibilité d'une musique au sein de laquelle la mélodie se taille toujours la part du lion.
Arrive ensuite "Dawn's Warmth" et son arpège de guitare sursaturé à la Burzum (influence qui se poursuit sur la durée du titre, d'ailleurs, toujours conjointe au spectre de Graveland). Tsar fait merveille a la six-cordes quand le tempo se pose comme ici et qu'il peut distiller toute la mélancolie de son âme noire comme l'ébène.
Toutes les bonnes choses ont une fin, et ici elle se nomme "Turning's End", un titre furieux, encore plus rapide que "Nawiht", avec des guitares toujours plus enchanteresses.
L'envie de rappuyer sur "play" a été la plus forte pour moi, et ce magnifique album, aussi britannique que slave de par son inspiration, ne quitte plus ma platine !
Avec Nawiht, Hermitage fait très fort, et poursuit sa route vers l'excellence d'un black metal épique et riche en mélodies enivrantes. Un must !
www.discogs.com/fr/Hermitage-Nawiht/release/16623186
werewolf-webshop.pl/product/hermitage-nawiht?v=11aedd0e4327
2020 The Ritual Productions/Werewolf Promotion
The British from Hermitage play in the court of the greats, with a pagan black metal, epic and melodic, which is not without reminding the rich hours of a Graveland or the warlike majesty of a Bathory...Nawiht and its 5 tracks was a nice way for the English to close the annus horribilis 2020.
Carried by a crew composed of two labels gathered for the occasion, The Ritual Productions (which you know well if you often read The Scribe) and Werewolf Promotion, Hermitage's new misdeed is thus divided into five majestic pieces, with luxuriant melodies, on a tempo generally rather "mid" and even relatively slow, but also capable of swerving at high speed, which gives this "epic" aspect dear to the pagans paying their tribute to Lord Quorthon. It all starts with "Revenge", his gargoyle voice like Rob Darken and his masterful guitars of dark light, with phrasings not so far from a Paradise Lost "Icon" era (we are not in England for nothing!). The same goes for the strong and beautiful solos given here, and the clear voice which brings a "Viking" touch to the whole.
The titles here are long (almost twenty minutes for the aforementioned "Revenge") but Hermitage's strength is to avoid boredom like the plague by resorting to a not so common riffesque creativity, hypnotising us with the languor and melancholy produced by their nostalgic sounds. "Unmaker Of Man", which follows the famous "Revenge", starts with an almost post-black metal riff, and a rather fast tempo, which is not what Hermitage does most, even if it does it well! Tsar, Hermitage's all-rounder has a riff science that really gets your Scribe's heart pounding! The keyboards, so Graveland on "Revenge", come back to set the melancholic and darker climate of "Nawiht", a swift and monstrous track, darker than the two previous ones, while keeping the intelligibility of a music in which the melody always takes the lion's share.
Then comes "Dawn's Warmth" and its Burzum-like supersaturated guitar arpeggio (an influence that continues throughout the duration of the title, moreover, always in conjunction with Graveland's spectre). Tsar does marvellously well on the six-string when the tempo is set as here and he can distil all the melancholy of his ebony black soul.
All good things come to an end, and here it is called "Turning's End", a furious track, even faster than "Nawiht", with ever more enchanting guitars.
The desire to push "play" was the strongest for me, and this magnificent album, as British as Slavic in its inspiration, never leaves my turntable!
With Nawiht, Hermitage is very strong, and continues its road towards the excellence of an epic black metal rich in intoxicating melodies. A must!
www.discogs.com/fr/Hermitage-Nawiht/release/16623186
werewolf-webshop.pl/product/hermitage-nawiht?v=11aedd0e4327
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