HORSKH
Wire
2021 Singularités
Horskh ou la saga du fracas du metal heurtant le metal en un éclair électrique déchirant les cieux : Wire est là messieurs/dames, et les français vont réussir un pari fou : vous faire remuer le popotin en vous envoyant des décharges de 3000 volts !
Au rayon des influences, le combo peut, par instants, nous faire penser à The Prodigy (pour le côté big beat), Ministry, Nine Inch Nails, Marilyn Manson époque Antichrist Superstar, Punish Yourself et les Young Gods en mode très énervé, mais ce serait injuste de les réduire a un amas d'influences plus ou moins digérées. Horskh impose d'emblée une forte personnalité, au sein de laquelle émerge a grand fracas de décibels et de martialité un electro/indus métallique, teinté d'EBM bien musclé (oui, j'ai oublié Front 242 au rayon des influences !) pour générer une dance music d'apocalypse, jouée dans un club gothique post-moderne rempli de zombies et de goules ayant réchappé par miracle a un énième virus mortel. Ainsi de l'initial "Strobes" au final "May Day" c'est une série de bombinettes thermo-nucléaires que l'on se prend sur le coin de la figure, et on en redemande !
Jamais une seconde on ne s'ennuie lors de ces douze déflagrations, et l'envie de bouger ne cesse jamais, jusqu'à ce que l'on ait le souffle coupé. Il faut dire que ces petits malins ne se laissent pas dépasser par leur énergie, et jouent habilement avec nos nerfs, comme sur l'excellent "Common Crimes" où les parties plus ambient se disputent l'espace avec des clashs électroniques saisissants. L'album, parfaitement équilibré, sait se faire plus "posé" lorsque nécessaire, afin de ménager ses effets.
Voici donc un disque idéal pour ce début d'année déprimant, avec cette liberté rendue par les bpm, un peu comme si les confinements et couvre-feux étaient déjà de l'histoire ancienne. Si vous cherchez un album qui vous arrache la tête en vous faisant remuer les pattes : foncez ! L'interview du groupe sera mise en ligne sur le Scribe très bientôt, alors restez a l'affut !
Horskh or the saga of the clash of metal hitting metal in an electric lightning bolt tearing the skies: Wire is here, ladies and gentlemen, and the French are going to make a crazy bet: to make you shake your bum by sending you 3000 volts discharges!
On the influence ray, the combo can, at times, make us think of The Prodigy (for the big beat side), Ministry, Nine Inch Nails, Marilyn Manson Antichrist Superstar era, Punish Yourself and the Young Gods in very angry mode, but it would be unfair to reduce them to a heap of more or less digested influences. Horskh imposes from the start a strong personality, within which emerges with great decibels and martiality a metallic electro/indus, tinged with a well-muscled EBM (yes, I forgot Front 242 in the influences department !) to generate a dance music of apocalypse, played in a post-modern gothic club full of zombies and ghouls having miraculously escaped an umpteenth deadly virus. So from the initial "Strobes" to the final "May Day" it's a series of thermo-nuclear bombs that you get caught on the face, and you ask for more!
Never for a second are you bored during these twelve explosions, and the desire to move never ceases, until your breath is taken away. It must be said that these clever kids don't let their energy get the better of them, and play skillfully with our nerves, like on the excellent "Common Crimes" where the more ambient parts compete for space with striking electronic clashes. The album, perfectly balanced, knows how to be more "posed" when necessary, in order to spare its effects.
Here is therefore an ideal record for this depressing beginning of the year, with this freedom given by the bpm, as if the confinements and curfews were already history. If you're looking for an album that rips your head off while wiggling your paws: go for it! The band's interview will be posted on the Scribe very soon, so stay tuned!
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