Ah ! Quel bonheur de retrouver les punks sombres d'Infamy à l'occasion de ce deuxième album faisant suite à A World On Its Ends qui m'avait enchanté (la preuve dans la CHRONIQUE ICI) tant et si bien que j'avais interviewé le groupe en 2020 (INTERVIEW ICI). Vous vous doutez que ces irréductibles de l'under ne vont pas nous décevoir avec un album titré Underground 'Till Death mais je vous invite ici vraiment à vous pencher sur la musique d'Infamy, qui s'avère bien plus riche et personnelle que ce que l'on pourrait imaginer.
Ce que j'aime chez Infamy, c'est d'abord cette piqure de rappel que nous produit leur musique, en nous remémorant que le metal noir trouve ces origines auprès de combos imbibés de punk hardcore, n'en déplaise à ceux qui n'y connaissent rien (hashtag votrecasestdésespéré) parmi lesquels on va penser bien sûr à Venom, Bathory mais, encore plus en ce qui concerne les influences d'Infamy, de Celtic Frost. Le trio lillois, toujours composé des infâmes Morbid Ebenezere alias V. à la guitare/voix, de H.K.A (S.U.T.U.R.E, Sa Meute, Karne tout de même !) à la basse et aux backing et Incane Ceraphin alias R. à la batterie, nous balance un album de la longueur d'un EP (c'est encore mieux, on peut remettre le skeud sur replay) qui va toujours chercher du côté d'un metal aux guitares crasseuses, aux vocaux du style "j'ai les cordes vocales qui pendent au sol" et d'une batterie qui s'amuse à passer de la lourdeur à des fulgurances punk/thrash old school qui donnent envie de taper sur tous les pauvres gens qui passent. Une vraie musique de voyous, de rats d'égouts, de blousons noirs comme disait ma grand-mère, une musique noire, mélancolique, méchante comme le choléra, qui évacuerait la covid-19 d'un coup de boule. Six petits titres mais quels putains de titres qui vous laissent pantois tant on retrouve ce mix heureux entre passages boueux et pachydermiques (où l'on retrouve bien les influences du Frost, mais aussi d'Obituary) à ces coups de poing américain de racailles du west end façon Abigail/Chaos UK/Discharge qu'on se prend sur le revers de la mâchoire quand le groupe accélère le tempo. Infamy est une bête aux aguets, prête à vous bouffer la gueule, et revient nous donner une bonne mandale pour pas qu'on oublie d'où l'on vient. Mais comme je le disais en préambule, Infamy c'est aussi une personnalité très forte, car les Lillois ont cette capacité à surprendre, à prendre aux tripes qui n'appartient qu'aux authentiques et jamais aux vils faussaires. Bref, vous savez ce qu'il vous reste à faire s'il vous reste un dixième d'audition : allez vous jeter dans la fange bande de jean foutre avec ce deuxième lp qui signera votre perdition. Pas d'excuses, tous les liens sont en dessous. Fuck Off And Die !
Infamy revient au bon moment pour une leçon de choses en mode black metal première vague et punk hardcore dans ta gueule avec des passages doom old school comme on aime, on ne discute pas et on fonce ACHETER ! (attention, copies limitées !)
Pierre
What a joy to find the dark punks of Infamy on the occasion of this second album following A World On Its Ends which had enchanted me (the proof in the
REVIEW HERE) so much so that I had interviewed the band in 2020 (
INTERVIEW HERE). You can imagine that these die-hards of the under are not going to disappoint us with an album entitled Underground 'Till Death, but I really invite you to take a look at Infamy's music, which turns out to be much richer and more personal than what one could imagine.
What I like about Infamy is first of all this reminder that black metal has its origins in combos soaked in hardcore punk, despite the fact that those who know nothing about it (hashtag yourcaseISdesperate) will think of Venom, Bathory but, even more so regarding Infamy's influences, of Celtic Frost. The trio from Lille, still composed of the infamous Morbid Ebenezere alias V. on guitar/vocals, H.K.A (S.U.T.U.R.E, Sa Meute, Karne all the same!) on bass and backing and Incane Ceraphin alias R. on drums, give us an album the length of an EP (it's even better, you can put the skeud back on replay) which always looks for a metal with dirty guitars, vocals like "my vocal cords are hanging on the floor" and drums which have fun to go from heaviness to old school punk/thrash fulgurances which make you want to hit all the poor people who pass by. A real music of thugs, of sewer rats, of black jackets as my grandmother used to say, a black, melancholic music, as nasty as cholera, which would evacuate the covid-19 with a blow of the ball. Six small tracks but what fucking tracks that leave you stunned as you find this happy mix between muddy and pachydermic passages (where we find the influences of Frost, but also of Obituary) to these American punches of West End scum like Abigail/Chaos UK/Discharge that we take on the back of the jaw when the band accelerates the tempo. Infamy is a beast on the prowl, ready to eat your face off, and comes back to give us a good beating so that we don't forget where we came from. But as I said in the preamble, Infamy is also a very strong personality, because the Lillois have this capacity to surprise, to take you by surprise, which belongs only to the authentic ones and never to the vile forgers. In short, you know what you have to do if you have a tenth of an audition left: go and throw yourself into the mire, you bunch of jean foutre, with this second album that will sign your perdition. No excuses, all the links are below. Fuck Off And Die !
Infamy comes back at the right time for a lesson in first wave black metal and hardcore punk in your face with old school doom passages as we like, we don't argue and we go BUY ! (attention, limited copies!)
Pierre
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