Troisième album en dix ans pour les américains d'Akhlys. Ayant d'abord trempé leurs guêtres dans le dark ambient, c'est désormais dans un black metal furieux et grandiose que s'épanouissent ces ressortissants du Colorado. La preuve avec "Mélinoë", splendide nouvel opus prête a fondre sur vous comme le rapace sur sa proie.
Colérique et grandiose, le black metal épique d'Akhlys s'inscrit dans les traces macabres de ses compatriotes Nighbringer, mais aussi le côté le plus black metal de Blut Aus Nord (la série des What Once Was Liber) pour nous donner un résultat qui donne le vertige et la nausée, a cheval entre un metal noir impitoyable et guerrier et son versant plus expérimental, avec des riffs venus d'outre espace.
Pour tous ceux qui pensent que le black metal est mort, une écoute de ce Mélinoë s'avère indispensable : quand un groupe garde la conviction et la hargne nécessaire, on voit revenir ce que l'on a aimé dans le genre : cette noirceur étouffante, cette violence vicieuse, avec, comme cerise sur le gâteau, une originalité permanente qui dresse les américains sur les échasses qui permettent de dominer la meute des pseudo-groupes de black qui fourmillent.
Gros son, riffs qui tuent, batteur qui terrasse, vocaux qui arrachent l'âme du cervelet : Akhlys ne fait pas dans la dentelle, mais pourtant, malgré la haine dégagée, palpable, cet album gagne a chaque écoute le coeur du mélomane...
Third album in ten years for the Americans of Akhlys. Having first dipped their toes in dark ambient, it's now in a furious and grandiose black metal that these Colorado natives bloom. The proof is in "Mélinoë", a splendid new opus ready to melt on you like a raptor on its prey.
Angry and grandiose, Akhlys' epic black metal follows in the macabre footsteps of their compatriots Nighbringer, but also the more black metal side of Blut Aus Nord (the What Once Was Liber series) to give us a result that makes you dizzy and nauseous, straddling the line between a merciless and warlike black metal and its more experimental side, with riffs from outer space.
For all those who think that black metal is dead, a listen to this Mélinoë is essential: when a band keeps the conviction and the necessary hargue, we see the return of what we loved in the genre: this suffocating darkness, this vicious violence, with, as the icing on the cake, a permanent originality that puts the Americans on stilts that allow them to dominate the pack of black pseudo-bands that swarm.
Big sound, riffs that kill, a drummer who terraces, vocals that rip the soul from the cerebellum: Akhlys does not do it in lace, but nevertheless, despite the hatred released, palpable, this album wins the heart of the music lover every time he listens to it...
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