ARAN ANGMAR
Black Cosmic ELements
2021 Ellie Promotion/Time Tombs Production/Season Of Mist
Black/Death Metal
Aran Angmar, groupe aux racines internationales, n'est pas loin de pouvoir être considéré comme un "supergroupe" du metal extrême avec à son bord Lord Abagor (chant + Basse, néerlandais et ancien de Dunkelnacht et actuel Saille, sa grosse voix death caverneuse m'enchantant les esgourdes) ; Maahes (Guitare + Basse, le grec de la bande) ; Michiel Van der Plicht (batterie, également membre des énormes Pestilence). Le groupe aurait été rejoint (selon Metal Archives) par l'italien Vinterskog à la basse cette année, mais cela n'est pas indiqué sur la fiche de presse du groupe. Toujours est-il que ces démons internationaux sont basés en Italie où a été enregistré ce Black Cosmic Elements. Un album, qui, a défaut d'être d'une grande originalité (ce n'est pas leur but) va ravir les nostalgiques de Dissection (pour l'habileté à mixer la lourdeur death et l'occultisme black avec des mélodies et des soli venus du heavy metal). Leur revue de presse cite Watain, Mayhem, Dissection, Rotting Christ, Old Man's Child mais aussi le black brutal de Dark Funeral, ce qui me semble bien résumer le contenu dudit album. Ca joue super bien, c'est violent, noir comme l'ébène, les forces spirituelles les plus sombres et anticosmiques semblent ici s'éveiller sous les coups de boutoir d'un groupe qui sait ménager ses effets pour ne pas lasser l'auditeur. En bref, on pourrait dire que Aran Angmar, dont c'est le premier album, pose les débats : ça violente, ça défonce, mais la mélodie est là, et tout cela se fait dans une ambiance de ténèbres poisseuses. Les chansons sont très accrocheuses ("A tongue As A Lash Of Fire, véritable "tube" qui m'a fait penser à l'enfant monstrueux de Watain et Behemoth). La production de Maahes et Roberto Priori, le mastering de Giuseppe Oralndo de Novembre réalisés aux Outersound Studios de Rome mette en valeur le propos musical du groupe, avec ce son puissant et clair qui ne tombe pas non plus dans le lisse. L'artwork splendide du digipack est signé Nestor Avalos (déjà repéré pour ses covers de Rotting Christ, Bloodbath, Cult of Fire ou Blut Aus Nord) et ne fera que parachever ce désir qui va s'emparer de vous d'acquérir la galette. Un album de black/death situé du côté le plus "metal" de la force, c'est à dire dans une tradition (l'instrumental "Portal To The Universe" peut même rappeler les premiers Metallica ou les atmosphères de Mercyful Fate) affirmée, revendiquée et transcendée.
Les amateurs d'avant-garde rongeront peut-être leur faim, mais ne pas avoir envie de mettre le feu à une église, headbanguer jusqu'à se pêter la nuque ou provoquer un pogo antédilluvien à l'écoute de cet excellent opus me semblerait d'une mauvaise foi absolument crasseuse. Tout est dit. Hails. Pierre
ARAN ANGMAR
Black Cosmic ELements
2021 Ellie Promotion/Time Tombs Production/Season Of Mist
Black/Death Metal
Aran Angmar, a band with international roots, is not far from being considered an extreme metal "supergroup" with on board Lord Abagor (vocals + bass, Dutch and former Dunkelnacht and current Saille, his big cavernous death voice enchanting my ears); Maahes (Guitar + Bass, the Greek of the band); Michiel Van der Plicht (drums, also member of the huge Pestilence). The band would have been joined (according to Metal Archives) by the Italian Vinterskog on bass this year, but this is not indicated on the band's press sheet. Still, these international demons are based in Italy where this Black Cosmic Elements was recorded. An album, which, for lack of being of great originality (it is not their goal) will delight the nostalgic of Dissection (for the ability to mix the heaviness of death and black occultism with melodies and solos from heavy metal). Their review mentions Watain, Mayhem, Dissection, Rotting Christ, Old Man's Child but also the brutal black of Dark Funeral, which seems to me to sum up the content of this album. It plays super well, it's violent, black as ebony, the darkest and most anticosmic spiritual forces seem to be awakened here under the blows of a band that knows how to spare its effects in order not to bore the listener. In short, one could say that Aran Angmar, whose first album, sets the scene: it's violent, it's hard, but the melody is there, and all this is done in an atmosphere of sticky darkness. The songs are very catchy ("A tongue As A Lash Of Fire", a real "hit" that made me think of the monster child of Watain and Behemoth). The production of Maahes and Roberto Priori, the mastering of Giuseppe Oralndo de Novembre realized in Outersound Studios of Rome emphasizes the musical proposal of the band, with this powerful and clear sound that does not fall into the smoothness either. The splendid artwork of the digipack is signed by Nestor Avalos (already spotted for his covers of Rotting Christ, Bloodbath, Cult of Fire or Blut Aus Nord) and will only complete the desire that will take hold of you to acquire the album. A black/death album located on the most "metal" side of the force, that is to say in a tradition (the instrumental "Portal To The Universe" can even remind the first Metallica or the atmospheres of Mercyful Fate) affirmed, claimed and transcended.
The avant-garde amateurs will perhaps gnaw their hunger, but not to want to set fire to a church, to headbang until one's neck is broken or to provoke an antediluvian pogo when listening to this excellent opus would seem to me to be absolutely dishonest. All is said. Hails
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