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Interview avec/with Fraction - French + English Text - Punk Rock de France - Le Scribe du Rock
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Depuis 1994 les niçois de Fraction défendent l'idée d'un punk rock qui ne courbe pas l'échine face à la mondialisation galopante. Après avoir sorti un best of pour célébrer leurs 25 ans (eh oui, déjà) les voici à la pointe du combat contre la dictature sanitaire. Voici un entretien que j'ai eu avec Fabrice, leader du groupe, où l'on cause musique mais aussi de choses plus sérieuses.
Bonjour Fabrice, et bienvenue dans le Scribe du Rock ! Déjà plus de 25 ans que Fraction Hexagone, devenu Fraction, continue son combat musical. Peux-tu nous rafraîchir la mémoire et nous raconter votre histoire ?
Le groupe Fraction a été créé à Nice en 1994. D’emblée, le groupe opte pour un message radical et contestataire. Le mot Fraction symbolise d’ailleurs l’esprit du groupe qui se considère comme faisant partie de cette minorité combattante en guerre contre la mondialisation.
Fraction défraye la chronique en 1998. Le groupe est mis en examen pour « Complicité de provocations non suivies d’effets à des atteintes volontaires à la vie et à l’intégrité de la personne » pour avoir participé à l’élaboration de la chanson Une balle. Cette affaire intervient au moment où NTM est également poursuivi par la justice. Certains médias et responsables politiques s’emparent de cette affaire pour expliquer qu’il existe un équivalent de NTM au sein de la scène rock radicale.
Fraction considère que des paroles dissidentes doivent être portées par une musique dure et puissante. Musicalement, le style de Fraction a beaucoup évolué depuis le début (Rac, Oi mais aussi metal). Aujourd’hui, le style est très orienté punk hard-core avec des sonorités metal.
En 13 ans d’activité non stop (1994-2007), Fraction a enregistré 3 albums, 2 mini-Cds tout en participant à un nombre important de compilations. Lors de ses prestations dans l’Europe entière, Fraction a su aussi se forger une solide réputation sur scène. Pour les membres du groupe, chaque concert était considéré comme un départ pour le combat.
Après une pause de 12 ans, des discussions entre certains membres historiques du groupe ont montré que l’envie était encore là et que le temps était venu de rebrancher les instruments. Les répétitions ont repris en pleine période Covid et nous avons finalement enregistré un nouveau titre intitulé « Dictature sanitaire » en janvier 2021.
Vous avez sorti un double best-of très copieux de deux cd pour célébrer vos 25 ans (que j'ai d'ailleurs chroniqué). On y entend du Rac, du Punk, du Rif, du metal aussi, quelles sont vos influences et vos goûts sur le plan strictement musical ?
Oui, nous avons décidé – à l’occasion des 25 ans du groupe –, de sortir une compilation-anniversaire qui réunit nos titres les plus emblématiques tout en incluant des morceaux peu connus.
Quant à nos influences musicales, nous avons des goûts assez éclectiques même si nos références principales proviennent plutôt des scènes metal, punk et hardcore. Je pourrais notamment mentionner The Exploited, Terror, Hatebreed, Lionheart, The Rumjacks, Dropkick Murphys, Coldside, Madball ou encore Agnostic Front.
Votre nouveau titre « Dictature Sanitaire » est assorti d'un clip où un certain Emmanuel M. fait une apparition. Quel est votre point de vue sur la gestion du covid par la France ? Qu'auriez-vous que le gouvernement fasse ?
Le texte qui accompagne le lancement de ce morceau est explicite : « Confinements et couvre-feux, port du masque, fermeture des lieux de vie, crise organisée, course aux vaccins, censure, désinformation et mensonges d’État… Nous plongeons lentement mais surement dans une véritable dictature sanitaire. Avec la restriction des libertés, la France devient peu à peu un pays en résidence surveillée. C’est ce contexte très particulier qui a amené le groupe de rock engagé Fraction à revenir avec un nouveau titre qui s’en prend aux propagandistes de la peur. Alors que les artistes de la scène musicale semblent étrangement muets, il est aussi temps de rappeler que la musique peut – et doit – aussi être un vecteur d’informations. Face à cette dictature sanitaire, il est temps d’appeler à la révolte ! » .
Il y aurait tellement de choses à dénoncer dans cette gestion de la crise sanitaire. Outre le refus de fermer immédiatement les frontières par pur réflexe mondialiste, on ne peut pas passer outre les mensonges à répétition : chiffres des décès, enquête sur les origines de la pandémie complètement bloquée, masque présenté comme non nécessaire – pour cause de pénurie à l’époque – avant de devoir ensuite le porter partout, un vaccin qui ne serait jamais obligatoire avant de l’imposer sous peine de sanctions, etc.
La stratégie de la peur a bien fonctionné. Et le pouvoir en place a multiplié les mesures destinées à limiter considérablement les libertés publiques. Ceux qui refusent aujourd’hui le passe sanitaire sont condamnés à l’exclusion sociale (perte d’emploi, accès refusé aux restaurants, aux bars, à certaines activités sportives, etc.), et donc à une forme de marginalisation.
Le gouvernement a profité de la pandémie pour développer des dispositifs destinés à mieux contrôler/surveiller la population. Rien n’est sanitaire, tout est politique.
Vous dites « le virus est la mondialisation » dans ce titre, ce qui est vrai, car la mondialisation nous a bien mis dedans, et, de plus, le corona ne nous aurait pas touché aussi vite et fort sans mondialisation. Comment faire ? Et quelle réponse faire à la Chine ? Et comment sortir de cette mondialisation imposée par Washington ?
Depuis la chute du mur de Berlin – qui marque la mort du modèle communiste – on assiste à une généralisation du néolibéralisme à l’échelle mondiale et à une accélération des processus tendant à uniformiser les modes de vie.
Une certaine culture mondialisée nous dicte ses codes et ses produits (cinéma, musique, télévision, informatique). Aujourd’hui, la jeunesse européenne aime se retrouver au McDo, partager les derniers tubes des artistes américains, suivre certains influenceurs de New-York, découvrir les dernières séries sur Netflix sans oublier d’apporter son soutien au mouvement Black Live Matters…
Les GAFA tout-puissants sont entrés dans nos vies et nos cerveaux. Ces entreprises privées – désormais plus puissantes que certains États – rythment notre quotidien, scrutent en permanence nos données personnelles et censurent les opinions dissidentes. La mondialisation est donc partout. Au coin de ta rue comme sur l’écran d’accueil de ton smartphone…
Toutefois, il faut garder espoir et ne pas baisser les bras car des logiques contraires de « déglobalisation » se développent sur le Vieux continent. Il est important de soutenir toutes les initiatives qui vont dans le sens de l’indépendance, de la puissance et de la défense de notre identité. Mais il est également nécessaire de promouvoir un vrai patriotisme économique tout en favorisant les processus de relocalisations.
Un seul mot d’ordre : Anti-mondial, Pro-local !
Beaucoup d'entre nous sentent monter la guerre civile dans ce pays. La haine et la violence montent à tout crin. Quelle issue vois-tu à tout cela ? Que sera le monde d'après ?
Je ne sais pas si la France plongera un jour dans une guerre civile. Mais ce qui est certain, c’est que nous sommes passés du vivre-ensemble au subir-ensemble. Les sociétés multiculturelles aboutissent toujours à des sociétés multiconflictuelles. La question est surtout de savoir si notre peuple va continuer à se faire humilier ou s’il va enfin choisir de se réveiller.
Pour en revenir a la musique, vous citez souvent des influences comme The Exploited, qui est pourtant un groupe anar. Comment gérez-vous le fait que vous ne soyez pas du tout d'accord en ce qui concerne les idées politiques ?
S’il fallait écouter uniquement des groupes en fonction de leurs idées politiques…
Je vous entends plus souvent parler de punk que de skin, ce qui peut paraître un peu paradoxal compte tenu de vos positions. Comment l'expliques-tu ?
Avoir l'esprit punk, c'est être dans l'anticonformisme, la subversion, la soif de liberté, la transgression permanente, la contestation de l'ordre établi. C'est bien ce qui caractérise Fraction contrairement à certains groupes estampillés "punk" mais qui sont devenus les complices du système qu'ils prétendent combattre. Soutenir les immigrés clandestins, combattre le "racisme", réclamer un monde sans frontières comme tout bon mondialiste, sombrer dans la délation contre les vrais dissidents... ce n'est pas vraiment être punk mais plutôt flic du système.
En 2017, Loran, ex-guitariste des Bérurier Noir - qui joue désormais au sein du groupe Les Ramoneurs de Menhirs -, a appelé à voter Macron pour faire barrage à Marine Le Pen. «Je ne comprend pas comment des gens puissent se poser la question de savoir pour qui aller voter», dit-il. Un anarchiste, farouche opposant aux valeurs libérales, qui appelle à voter pour le candidat de la finance, c’est un peu pathétique...
De son côté, Johnny Rotten, leader des Sex Pistols, a déclaré : "Aujourd'hui, la pensée hégémonique est le néo-marxisme, la gauche, le progressisme cool, le progressisme starbucks. Si je voulais maintenant être un transgresseur, je devrais être de droite. Les conservateurs sont les nouveaux punks".
Fraction fait donc bien partie des nouveaux punks avec son discours dissident qui ne fait aucune concession face au politiquement correct !
Je ne suis pas de votre bord politique mais j'aime trop la liberté d'expression pour ne pas donner la parole à TOUS. Cela semble de plus en plus difficile. J'ai interviewé aussi bien des groupes de droite que de gauche ou apolitiques mais on a vite tendance à être catalogué. Cette réduction « ad hitlerum » et cette contrainte de choisir son camp (entre deux) me paraît loin de la complexité du monde. Comment vois-tu les choses ?
Ceux qui ont constamment les mots « liberté d’expression », « tolérance » et « droits de l’homme » plein la bouche sont souvent les plus sectaires (NdS : pas moi, la preuve). Le débat d’idées est important - et même fondamental - au sein d’une société. Il est important de se confronter aux autres pour corriger et affiner sa pensée.
Mais certains préfèrent dénoncer, lyncher, censurer et criminaliser ceux qui ne rentrent pas dans leur case et qu’ils considèrent comme des « mal-pensants ». Cette réduction « ad hitlerum » s’avère être un procédé très pernicieux. Car il permet d’instaurer un véritable climat de terreur. Gare aux médias qui pourraient être tentés de donner la parole à une voix discordante ! C’est le règne d’une dictature molle contrôlée par une police de la pensée avec ses kapos et ses collabos.
« Dictature Sanitaire » est-il le prélude à un nouvel album ?
Après le titre « Dictature sanitaire », nous avons continué à travailler de manière active sur des nouveaux titres que nous avons enregistrés pendant l’été. Notre nouvel album devrait sortir avant la fin de l’année 2021.
Pour un groupe patriote et dissident, les thèmes ne manquent pas : la restriction de nos libertés, la nature comme socle, le courage et le dépassement de soi, le renforcement de la censure, le pouvoir des GAFA, le racisme anti-blanc, le Grand Remplacement, etc.
Tous ces nouveaux titres de Fraction feront, bien évidemment, l'apologie des combats à mener pour vivre selon notre identité.
Peux tu nous citer tes albums préférés de tous les temps ?
Pas évident car il y a tellement d’albums qui nous ont inspirés. Voici toutefois une petite sélection :
Slayer : "Season in the abyss"
Judas Priest : "Painkiller"
Iron Maiden : "Somewhere in Time"
Bathory : "Hammerheart"
AC/DC : "Highway to Hell"
The Exploited : "Beat the Bastard"
Metallica : "Master of puppets"
Sepultura : "Arise"
Ramones : "¡Adios Amigos!"
Sex Pistols : "Never Mind The Bollocks, Here's the Sex Pistols"
Agnostic Front : "My Life My Way"
Les mots de la fin sont à toi, et merci Fraction !
Pour Fraction, la vie est un combat, que ce soit sur scène, dans la rue, le ring ou l’octogone !
Les épreuves de la vie nous ont endurcies. Les années passent mais la rage est intacte. Et nous comptons à nouveau lancer des appels à l’insoumission !
www.facebook.com/fractionofficiel
www.webzinelescribedurock.com/2021/06/review-fraction-xxv-compilation.html
Since 1994, Fraction from Nice have been defending the idea of a punk rock that doesn't bend its back to the galloping globalization. After releasing a best of to celebrate their 25th anniversary (yes, already), they are now at the forefront of the fight against sanitary dictatorship. Here is an interview I had with Fabrice, leader of the band, where we talk about music but also about more serious things.
Hello Fabrice, and welcome to the Rock Scribe! Already more than 25 years that Fraction Hexagone, now Fraction, continues its musical fight. Can you refresh our memory and tell us your story?
The group Fraction was created in Nice in 1994. From the start, the group opted for a radical and protesting message. The word Fraction symbolizes the spirit of the group, which considers itself to be part of this fighting minority at war with globalization.
Fraction made headlines in 1998. The group was indicted for "complicity in provocations not followed by effects to voluntary attacks on life and integrity of the person" for having participated in the development of the song Une balle. This case comes at a time when NTM is also prosecuted. Some media and political leaders seized on this case to explain that there is an equivalent of NTM within the radical rock scene.
Fraction considers that dissident lyrics must be carried by hard and powerful music. Musically, Fraction's style has evolved a lot since the beginning (Rac, Oi but also metal). Today, the style is very hard-core punk with metal sounds.
In 13 years of non-stop activity (1994-2007), Fraction recorded 3 albums, 2 mini-Cds while participating in a significant number of compilations. During their performances all over Europe, Fraction has also built up a solid reputation on stage. For the members of the band, each concert was considered as a departure for the fight.
After a 12-year break, discussions between some of the historical members of the band showed that the desire was still there and that the time had come to plug in the instruments again. Rehearsals resumed in the middle of the Covid period and we finally recorded a new track called "Sanitary Dictatorship" in January 2021.
You released a very complete double best-of of two CDs to celebrate your 25 years (which I reviewed). We can hear Rac, Punk, Rif, metal too, what are your influences and tastes on a strictly musical level ?
Yes, we decided - for the 25th anniversary of the band - to release an anniversary compilation that gathers our most emblematic tracks while including some lesser known ones.
As for our musical influences, we have quite eclectic tastes even if our main references come from the metal, punk and hardcore scenes. I could mention The Exploited, Terror, Hatebreed, Lionheart, The Rumjacks, Dropkick Murphys, Coldside, Madball or Agnostic Front.
Your new track "Dictature Sanitaire" comes with a clip where a certain Emmanuel M. makes an appearance. What is your point of view on the management of covid by France? What would you like the government to do?
The text that accompanies the launch of this piece is explicit: "Confinements and curfews, wearing of masks, closure of living spaces, organized crisis, race to vaccines, censorship, disinformation and state lies... We are slowly but surely plunging into a real health dictatorship. With the restriction of liberties, France is slowly becoming a country under house arrest. It is this very particular context that led the rock band Fraction to come back with a new track that attacks the propagandists of fear. While the artists of the music scene seem strangely silent, it is also time to remind that music can - and must - also be a vector of information. Faced with this health dictatorship, it is time to call for revolt".
There are so many things to denounce in this management of the health crisis. Besides the refusal to immediately close the borders out of pure globalist reflex, we cannot ignore the repeated lies: death figures, investigation on the origins of the pandemic completely blocked, mask presented as not necessary - because of shortage at the time - before having to wear it everywhere, a vaccine that would never be compulsory before imposing it under penalty of sanctions, etc.
The strategy of fear worked well. And the government in power has multiplied the measures intended to considerably limit public liberties. Those who refuse the health pass today are condemned to social exclusion (loss of employment, denied access to restaurants, bars, certain sports activities, etc.), and thus to a form of marginalization.
The government has taken advantage of the pandemic to develop measures to better control/supervise the population. Nothing is sanitary, everything is political.
You say "the virus is globalization" in this title, which is true, because globalization has put us in it, and, moreover, the corona would not have hit us so fast and hard without globalization. How do we do it? And what response should we make to China? And how to get out of this globalization imposed by Washington?
Since the fall of the Berlin Wall - which marked the death of the communist model - we have witnessed a generalization of neo-liberalism on a global scale and an acceleration of the processes tending to standardize lifestyles.
A certain globalized culture dictates its codes and its products (cinema, music, television, computers). Today, European youth likes to meet at McDonald's, share the latest hits of American artists, follow some New York influencers, discover the latest series on Netflix without forgetting to support the Black Live Matters movement...
The all-powerful GAFAs have entered our lives and our brains. These private companies - now more powerful than some states - punctuate our daily lives, constantly scrutinize our personal data and censor dissenting opinions. Globalization is therefore everywhere. On your street corner as well as on the home screen of your smartphone...
However, we must remain hopeful and not give up, because opposite logics of "deglobalization" are developing on the Old Continent. It is important to support all initiatives that go in the direction of independence, power and the defense of our identity. But it is also necessary to promote a true economic patriotism while encouraging relocation processes.
A single watchword: Anti-global, Pro-local!
Many of us feel the civil war rising in this country. Hate and violence are on the rise. What do you see as the outcome of all this? What will be the world after ?
I don't know if France will one day plunge into a civil war. But what is certain is that we have gone from living together to suffering together. Multicultural societies always lead to multiconflictual societies. The question is mainly to know if our people will continue to be humiliated or if they will finally choose to wake up.
Coming back to music, you often quote influences like The Exploited, which is an anarchist band. How do you deal with the fact that you don't agree at all with their political ideas ?
If you had to listen to bands only according to their political ideas...
I hear you more often talking about punk than skin, which can seem a bit paradoxical considering your positions. How do you explain it ?
To have the punk spirit, it is to be in the anticonformism, the subversion, the thirst of freedom, the permanent transgression, the contestation of the established order. This is what characterizes Fraction, unlike some groups that are labelled "punk" but have become accomplices of the system they claim to fight. Supporting illegal immigrants, fighting "racism", demanding a world without borders like any good globalist, sinking into the denunciation of real dissidents... this is not really being punk but rather cop of the system. In 2017, Loran, ex-guitarist of the Bérurier Noir - who now plays in the band Les Ramoneurs de Menhirs - called for a vote for Macron to block Marine Le Pen. "I don't understand how people can wonder who to vote for," he said. An anarchist, fierce opponent of liberal values, who calls to vote for the candidate of finance, it's a bit pathetic ...
For his part, Johnny Rotten, leader of the Sex Pistols, said: "Today, the hegemonic thinking is neo-Marxism, the left, cool progressivism, starbucks progressivism. If I wanted to be a transgressor now, I would have to be right wing. Conservatives are the new punks.
So Fraction is indeed part of the new punks with his dissident speech that makes no concessions to political correctness!
I'm not on your side of the political spectrum, but I love freedom of expression too much not to give a voice to ALL. It seems to be more and more difficult. I have interviewed both right-wing and left-wing or apolitical groups but one tends to be quickly pigeonholed. This "ad hitlerum" reduction and this constraint to choose a side (between two) seems to me far from the complexity of the world. How do you see things?
Those who constantly have the words "freedom of expression", "tolerance" and "human rights" in their mouths are often the most sectarian (NdS: not me, the proof). The debate of ideas is important - and even fundamental - within a society. It is important to confront others to correct and refine one's thinking.
But some people prefer to denounce, lynch, censor and criminalize those who do not fit into their box and whom they consider as "ill-thinkers". This "ad hitlerum" reduction turns out to be a very pernicious process. For it allows a real climate of terror to be established. Beware of the media that might be tempted to give voice to a dissenting voice! It is the reign of a soft dictatorship controlled by a thought police with its kapos and collabos.
Is "Dictature Sanitaire" the prelude to a new album?
After the title "Sanitary Dictatorship", we continued to work actively on new tracks that we recorded during the summer. Our new album should be out before the end of 2021.
For a patriotic and dissident band, there is no shortage of themes: the restriction of our freedoms, nature as a foundation, courage and surpassing oneself, the strengthening of censorship, the power of GAFA, anti-white racism, the Great Replacement, etc.
All these new titles of Fraction will, of course, apologize for the fights to be led to live according to our identity.
Can you name your favorite albums of all time ?
Not easy because there are so many albums that inspired us. Here is however a small selection:
Slayer : "Season in the abyss
Judas Priest : "Painkiller
Iron Maiden : "Somewhere in Time
Bathory : "Hammerheart
AC/DC : "Highway to Hell
The Exploited : "Beat the Bastard
Metallica : "Master of puppets
Sepultura : "Arise
Ramones : "¡Adios Amigos!
Sex Pistols : "Never Mind The Bollocks, Here's the Sex Pistols
Agnostic Front : "My Life My Way
The final words are yours, and thank you Fraction!
For Fraction, life is a fight, whether on stage, in the street, the ring or the octagon!
The trials of life have hardened us. The years pass but the rage is intact. And we intend to call for insubordination again!
www.facebook.com/fractionofficiel
www.webzinelescribedurock.com/2021/06/review-fraction-xxv-compilation.html
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