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HANGMAN'S CHAIR - Interview - French & English Text - Le Scribe Du Rock - Nuclear Blast
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Next big thing ? Non, Hangman's Chair est plus que cela. D'ores et déjà, le groupe de la banlieue parisienne fait partie de nos grandes formations en matière de rock. Pétri d'influences doom, hardcore et sludge au départ, le combo s'est depuis dirigé vers des sonorités plus cold wave, et ces tendances déjà présentes sur "Banlieue Triste" sont plus que jamais d'actualité sur "A Loner" qui vient de sortir. Un disque incroyable, entre Type O Negative, The Cure et le Doom Metal, avec une vraie couleur rock par dessus. Julien (guitare) à eu la gentillesse de répondre aux questions du Scribe en plein début de tournée française...
Bonjour Julien, et merci de répondre à me questions, c'est un grand honneur pour le Scribe Du Rock...Allons droit au but, vous venez de sortir votre (déjà) sixième album « A Loner » qui vous éloigne encore plus de tout étiquetage marketing car, si vous y gardez des bases doom, on entend aussi beaucoup d'influences venues de la cold wave (notamment la trilogie noire des Cure) ou des riffs dignes du grand Type O Negative avec un feeling très rock...Bref, peux tu nous parler du processus d'écriture de cet album ? Qu'aviez vous en tête ?
JULIEN : Comme tous les groupes, nous avons été confronté à l’écriture de l’album pendant le confinement, ça a forcément bouleversé nos habitudes et nous avons dû nous adapter.
Mehdi le batteur et moi-même sommes les 2 membres fondateur du groupe et nous avons toujours eu la main mise sur la partie créative de Hangman’s Chair et dans le processus « normal », nous écrivons tous les 2 tout au long de l’année, nous ne nous donnons pas de période précise pour commencer à composer. Nous avons chacun nos squelettes de chansons et quand ils sont assez aboutis, on les répète d’abord à 2, guitare/batterie. C’est ma phase préférée, la construction du morceau qui évolue avec notre complémentarité. La plupart du temps, on sait comment doit sonner la track, le plus dur reste à restituer ce que tu as en tête en réalité.
Puis une fois le morceau finalisé à 2, on le présente à Cédric le chanteur et Clément le bassiste en leur proposant notre vision de leur partie et eux y apportent leur touche.
Mais cette fois-ci, il a fallu tout faire à distance. Et surtout changer notre mode de fonctionnement, nous qui sommes des adeptes du local de répète, on a dû se mettre à la MAO, utiliser des logiciels. C’est là qu’on se rend compte qu’on est vieille école, on ne s’était jamais intéressé à ça, par fainéantise, alors que la plupart des groupes maintenant. Donc on a investi dans du matos et regarder des tutos afin d’apprendre par nous-même.
J’avais une dizaine de morceaux et Mehdi aussi, on a fait une sélection, ça a été assez rapide. A partir de là, on a eu beaucoup de temps pour les arrangements, j’ai pu faire tous les tests que je voulais, en mettre des tonnes pour finalement revenir vers quelque chose de plus basique, ça peut paraître paradoxale mais avoir autant de temps, ça m’a permis d’aller à l’essentiel, à simplifier beaucoup de choses et ne pas rajouter des couches et des couches de guitares.
A la fin du confinement, on s’est retrouvé avec des démos tellement abouties, qu’on aurait pu les sortir telles quelles. Et on est arrivés quelques mois plus tard au studio de Francis Caste, armés comme jamais.
Au niveau du son, on en avait discuté avec Mehdi et on voulait un son plus light, sortir de notre zone de confort, notre gros son rempli de basse, pour donner plus d’importance aux ambiances et aux mélodies, si bien que les ambiances pouvaient devenir les riffs. Et même pour nos passages agressifs, je voulais un son guitare à la Quicksand, presque crunch et dans les mediums. C’était un choix pour marquer un nouveau passage de notre évolution.
Le succès du groupe est grandissant, notamment depuis la sortie du précédent album « Banlieue Triste » mais là vous avez franchi un cap en signant sur un grand label (Nuclear Blast)...Concrètement ça change quoi pour un groupe comme le vôtre ? Certains vous considèrent comme la « next big thing » venue de France, après Gojira ou Regarde le Hommes Tomber...Ca met une pression ou pas ?
JULIEN : Avec la signature chez NBR, on passe à un cran au-dessus, c’est sûr et c’est le but. Et c’est surtout pour l’international qu’on voulait passer un cap.
On était déjà en contact avec NBR depuis « This is not supposed to be positive » puis ça s’est accéléré quand ils ont ouvert un bureau à Paris, c’était important pour nous d’avoir un lien direct avec le label car avant ça on était chez MusicFearSatan qui s’est toujours très bien occupé de nous puis après nous avons signé chez Spinefarm avec qui ça s’est moins bien passé et depuis cette expérience, on ne voulait plus avoir de problèmes de communication.
Avoir NBR derrière nous, c’est avoir une exposition comme on n’avait jamais eu, ils ont une réelle force de frappe, par exemple lorsque nos 3 singles sont sortis, on n’avait jamais un tel nombre de vues.
Pour ce qui est de la pression, on se la met naturellement déjà à nous-même que ça soit au niveau de la composition, du son, de la pochette, les vidéos, on est très exigeant envers nous-même donc je t’avoue que ça ne change pas grand-chose que l’on soit attendu ou pas.
Récemment je lisais une interview croisée que vous avez faite avec Joey Starr, où vous évoquiez votre parcours singulier de groupe de rock/metal de banlieue, plus nike air que docmartens, et ça m'a rappelé des souvenirs personnels...Mais je ne vais pas raconter ma vie, par contre peux tu nous rappeler d'où vous venez et comment vous vous êtes construit en tant que groupe ?
JULIEN : J’ai grandi dans le 91, j’ai rencontré Mehdi qui débarquait tout juste du Maroc à l’âge de 11-12 ans, on était dans la même classe en 6e. Jeunesse classique de banlieusard de chez nous, tu traines près des lignes de chemins de fer et tu t’ennuies.
Mais on avait cette faculté d’être « touche à tout » et de s’adapter à n’importe quel milieu. On trainait avec des plus grand que nous, c’est là qu’on s’est intéressé au skate, au tag et enfin à la musique. Et c’est avec la musique qu’on s’est construit et durant toute l’adolescence, on a monté plusieurs groupes, on s’est essayé à plusieurs choses et la découverte du HardCore a changé notre vie. On s’y est tout de suite identifié, l’esprit DIY, tout faire par nous même, pour nous même.
Pour revenir à l'album « A loner », entre le chant de Cédric de plus en plus envoûtant, cette basse avec flanger et ces guitares qui accumulent distorsion et son clair plus cristallin (qui m'a rappelé un peu les génies de Sisters Of Mercy ou The Mission, bref, le grand Wayne Hussey) votre album est un « trip musical » qui fait voyager l'esprit...Est ce le fruit d'un hasard ou quelque chose que vous aviez en tête ?
JULIEN : C’est intéressant que tu cites les Sisters car d’habitude on a plus tendance à nous parler des Cure.
Alors oui c’était voulu et assumé, les Sisters sont une grande influence pour nous, depuis 2 album et 1 EP. Et je vais être franc, je me suis vraiment intéressé aux Sisters sur le tard, il y a une dizaine d’année.
Sur Banlieue Triste, on a commencé timidement à mettre en avant cette influence, notamment avec l’interlude Tara. Et on a poussé un peu plus le bouchon sur notre EP Bus De Nuit.
Je ne sais pas pourquoi mais ce son « chorusé », je l’ai toujours eu en moi, c’est peut être le fait d’être né en 80.
Sur A Loner, c’est encore plus assumé avec notre prod, pouvoir fermer les yeux et se sentir enveloppé dans une couche de reverb du premier jusqu'au dernier morceau, une reverb omniprésente.
Peux tu nous parler des albums qui ont été fondateurs pour toi en tant que musicien, et ce que tu écoutes en ce moment ?
JULIEN : Pour mes albums fondateurs, je pourrais citer les 2 albums de Section 8, River Runs Red de Life Of Agony, la discography de Neglect et de Starkweather.
Il y a 2 albums que j’écoute quand je suis en manque d’inspiration c’est October Rust de Type O Negative et le 1er album de Floor, ils font partis des albums que j’écoute toujours très régulièrement.
En ce qui concerne A Loner, il y a un album que j’ai énormément écouté pendant la composition, c’est « From The Lions mouth » de The Sound, cet album particulièrement m’a énormément marqué et aidé pendant des moments durs, notamment les paroles d’Adrian Borland.
Sinon en ce moment, j’écoute, The Gentry « Solitary », Sad Lovers & Giants « Headland », Fleetwood Mac « Tango In The Night », Asylum Party « Borderline ».
Question rituelle chez le Scribe : Si Hangman's Chair était un proverbe ou une citation ça donnerait quoi ?
JULIEN : Dans Taxi Driver : “Loneliness has followed me my whole life. Everywhere. In bars, in cars, sidewalks, stores, everywhere. There’s no escape. I’m God’s lonely man.”
Comment avez vous vécu la pandémie et comment voyez vous le monde d'aujourd'hui, avec le retour du tragique à nos portes ? Cela risque t'il d'impacter votre création ?
JULIEN : La pandémie m’a fait du bien, à l’époque je passais par des moments difficile et cette période de pause m’a permis de prendre du recul nécessaire. Depuis qu’on est adolescent, on vit à 100 à l’heure, toujours un projet en cours, on donne tout pour la musique en plus de notre vie personnelle et là de pouvoir arrêter l’horloge, ça m’a été bénéfique.
Mais je t’avoue que tout ce qui concerne le monde, que ça soit le pandémie ou bien la guerre en Ukraine n’a pas d’impact sur notre musique, on ne puise pas notre inspiration de là-dedans. On a déjà à faire avec nous-même, on est plutôt porté sur l’introspection.
Peux tu nous parler des dates de concerts à venir, (concernant ma région j'ai déjà réservé ma soirée pour les passagers du zinc à chateaurenard (13) ?)
JULIEN : Une bonne partie de la tournée avec Alcest a été annulé à cause des restrictions du Covid mais ils nous reste quand même une quarantaine de dates jusqu’à cet été dont pas mal de festivals comme le Hellfest, Roadburn, Francofolies, Alcatraz, Desert Fest, Motocultor… On ne peut pas se plaindre.
Puis, pour la rentrée, notre tourneur travaille déjà sur une nouvelle tournée, on croise les doigts.
Un mot sur les textes et thématiques de « A Loner » ?
JULIEN : Tu remarqueras qu’on reste toujours assez explicite dans nos titres d’album.
A Loner évoque la solitude et ses bien faits, du moins sur nous.
Suite à une dépression, je me suis réfugié dans le repli sur moi même et chaque morceau marque une étape de cette dépression vers le besoin de solitude.
Ce sont des choses très personnels, j’invite les gens à lire les paroles et se faire leur propre interprétation.
Je te remercie mille fois Julien, et je te laisse le dernier mot pour les lecteurs du Scribe :
JULIEN : Merci pour ton soutien.
MERCI !
www.nuclearblast.com/fr/band/hangman-s-chair
hangmanschair.bandcamp.com/album/a-loner
www.facebook.com/hangmanschair
The english Version y'all !
Next big thing? No, Hangman's Chair is more than that. The band from the Parisian suburbs is already one of our great rock bands. Initially full of doom, hardcore and sludge influences, the combo has since moved towards more cold wave sounds, and these tendencies already present on "Banlieue Triste" are more than ever present on "A Loner" which has just been released. An incredible record, between Type O Negative, The Cure and Doom Metal, with a real rock colour on top. Julien (guitar) was kind enough to answer the Scribe's questions at the beginning of his French tour...
Hello Julien, and thank you for answering my questions, it's a great honour for the Rock Scribe... Let's get straight to the point, you've just released your (already) sixth album "A Loner" which distances you even more from any marketing labelling because, if you keep doom bases, we can also hear a lot of influences coming from cold wave (notably the Cure's black trilogy) or riffs worthy of the great Type O Negative with a very rock feeling...Anyway, can you tell us about the writing process of this album ? What did you have in mind?
JULIEN: Like all bands, we were confronted with writing the album during the lockdown, it inevitably upset our habits and we had to adapt.
Mehdi the drummer and myself are the two founding members of the band and we have always had the creative hand in the Hangman's Chair and in the "normal" process, we both write throughout the year, we don't give ourselves a specific period to start composing. We each have our skeletons of songs and when they are mature enough, we first rehearse them together, guitar/drums. This is my favourite phase, the construction of the song that evolves with our complementarity. Most of the time, we know how the track should sound, the hardest part is to recreate what you have in mind in reality.
Then, once the track is finalized by the two of us, we present it to Cedric the singer and Clément the bass player by proposing our vision of their part and they bring their touch.
But this time, we had to do everything from a distance. And above all, we had to change our way of working, we who are adepts of the rehearsal room, we had to start using MAO, using software. That's when we realised that we were old school, we had never been interested in that, out of laziness, whereas most of the bands now are. So we invested in some gear and watched some tutorials to learn by ourselves.
I had about ten songs and Mehdi too, we made a selection, it was quite quick. From there, we had a lot of time for the arrangements, I was able to do all the tests I wanted, to put tons of them to finally come back to something more basic, it may seem paradoxical but having so much time, it allowed me to go to the essential, to simplify a lot of things and not to add layers and layers of guitars.
At the end of the confinement, we ended up with demos that were so accomplished that we could have released them as is. And we arrived a few months later at Francis Caste's studio, armed as ever.
As far as the sound is concerned, we had discussed it with Mehdi and we wanted to have a lighter sound, to get out of our comfort zone, our big sound full of bass, to give more importance to the ambiences and the melodies, so that the ambiences could become the riffs. And even for our aggressive passages, I wanted a Quicksand-like guitar sound, almost crunchy and in the midrange. It was a choice to mark a new passage in our evolution.
The band's success is growing, especially since the release of the previous album "Banlieue Triste", but now you've taken a step forward by signing with a major label (Nuclear Blast)... What does this mean for a band like yours? Some people consider you as the "next big thing" coming from France, after Gojira or Regarde le Hommes Tomber...Does it put pressure or not?
JULIEN: With the signing to NBR, we're going one step further, that's for sure and that's the goal. And it's especially for the international side that we wanted to go a step further.
We were already in contact with NBR since "This is not supposed to be positive" then it accelerated when they opened an office in Paris, it was important for us to have a direct link with the label because before that we were with MusicFearSatan who always took care of us very well then we signed with Spinefarm with whom it went less well and since this experience, we didn't want to have any more communication problems.
To have NBR behind us is to have an exposure like we never had before, they have a real strike force, for example when our 3 singles were released, we never had such a number of views.
As for the pressure, we naturally put it on ourselves, whether it's the composition, the sound, the cover, the videos, we're very demanding of ourselves so I must admit that it doesn't make much difference whether we're expected or not.
Recently I was reading a cross interview you did with Joey Starr, where you talked about your singular journey as a suburban rock/metal band, more nike air than docmartens, and it brought back some personal memories...But I'm not going to tell my life story, but can you remind us where you come from and how you built yourselves as a band ?
JULIEN: I grew up in the 91, I met Mehdi who had just arrived from Morocco when I was 11-12 years old, we were in the same class in 6th grade. We were in the same class in the 6th grade. Classic suburban youth, you hang out near the railway lines and you get bored.
But we had this ability to be "all things to all people" and to adapt to any environment. We hung out with people bigger than us, that's when we got interested in skateboarding, tagging and finally music. And it's with music that we built ourselves up and throughout our teenage years, we started several bands, we tried several things and the discovery of HardCore changed our lives. We immediately identified with it, the DIY spirit, doing everything by ourselves, for ourselves.
To come back to the album "A loner", between Cedric's more and more bewitching vocals, this bass with flanger and these guitars which accumulate distortion and clearer sound (which reminded me a bit of the geniuses of Sisters Of Mercy or The Mission, in short, the great Wayne Hussey) your album is a "musical trip" which makes the mind travel...Is it the fruit of a chance or something you had in mind ?
JULIEN: It's interesting that you mention the Sisters because usually people tend to talk about the Cure.
So yes, it was deliberate and assumed, the Sisters are a big influence for us, for two albums and one EP. And I'll be honest, I really got interested in the Sisters late, about ten years ago.
On Banlieue Triste, we started timidly to put forward this influence, notably with the interlude Tara. And we pushed the envelope a bit more on our Bus De Nuit EP.
I don't know why, but I've always had this "chorused" sound in me, maybe it's the fact that I was born in the 80s.
On A Loner, it's even more assumed with our production, to be able to close your eyes and feel enveloped in a layer of reverb from the first to the last track, an omnipresent reverb.
Can you tell us about the albums that were founding for you as a musician, and what you're listening to at the moment?
JULIEN : For my seminal albums, I could mention the 2 Section 8 albums, River Runs Red by Life Of Agony, the Neglect and Starkweather discography.
There are two albums that I listen to when I'm in need of inspiration, October Rust by Type O Negative and the first Floor album, they are among the albums that I still listen to very regularly.
As far as A Loner is concerned, there is an album that I listened to a lot during the composition, it's "From The Lions mouth" by The Sound, this album in particular had a huge impact on me and helped me during hard times, especially the lyrics by Adrian Borland.
Otherwise at the moment I'm listening to The Gentry "Solitary", Sad Lovers & Giants "Headland", Fleetwood Mac "Tango In The Night", Asylum Party "Borderline".
Ritual question from the Scribe: If Hangman's Chair was a proverb or a quote, what would it be?
JULIEN: From Taxi Driver: "Loneliness has followed me my whole life. Everywhere. In bars, in cars, sidewalks, stores, everywhere. There's no escape. I'm God's lonely man."
How did you experience the pandemic and how do you see the world today, with the return of tragedy on our doorstep? Is there a risk that this will impact your creation?
JULIEN: The pandemic was good for me, at the time I was going through a difficult time and this break allowed me to take a step back. Since we're teenagers, we live at 100 km/h, always a project in progress, we give everything for music on top of our personal life and being able to stop the clock was beneficial.
But I must admit that everything that concerns the world, whether it's the pandemic or the war in Ukraine, has no impact on our music, we don't draw our inspiration from that. We have to deal with ourselves, we are more introspective.
Can you tell us about the upcoming concert dates (in my region, I've already booked my evening for the Passengers of the Zinc in Chateaurenard (13)?
JULIEN : A good part of the tour with Alcest has been cancelled because of the Covid restrictions but we still have about forty dates left until this summer including a lot of festivals like Hellfest, Roadburn, Francofolies, Alcatraz, Desert Fest, Motocultor... We can't complain.
Then, for the fall, our tour manager is already working on a new tour, so we're keeping our fingers crossed.
A word about the lyrics and themes of "A Loner"?
JULIEN: You'll notice that we always remain quite explicit in our album titles.
A Loner evokes loneliness and its benefits, at least for us.
Following a depression, I took refuge in withdrawing into myself and each track marks a stage of this depression towards the need for solitude.
These are very personal things, I invite people to read the lyrics and make their own interpretation.
I thank you a thousand times Julien, and I leave you the last word for the readers of the Scribe:
JULIEN: Thank you for your support.
THANK YOU!
www.nuclearblast.com/fr/band/hangman-s-chair
hangmanschair.bandcamp.com/album/a-loner
www.facebook.com/hangmanschair
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