Echoes of Ancestral Battles by GALLIC HAMMER Salut katurix ! Ton one man band Gallic Hammer est basé en Suisse. Peux tu nous en dire un peu plus sur la genèse du projet ? Salut Pierre, Tout d'abord, je tiens à te remercier pour cette interview. je me réjouis de répondre à tes questions. Ayant officié longtemps dans divers groupes et projets underground, en tant que batteur, cela faisait longtemps que j'avais envie de créer mon propre projet solo, que je puisse diriger comme bon me semble, au rythme qui me convient . J'aime composer de la musique donc c'était naturel que ça se fasse un jours ou l'autre. Cela a débuté en 2019, sous le nom de Tales Of Invasions. Mon idée initiale était de partir sur un projet viking-epic BM à la Bathory. J'ai donc composé et enregistré une première démo dans la foulée, qui contenait 5 morceaux, dont les pistes "Taïga" et "Fall of The Warrior King()" *qui apparaissent également sur le premier EP de Gallic Hammer...
Drôle d'époque que la nôtre tout de même, dans laquelle beaucoup de jeunes pousses du rock hexagonal les plus prometteuses vont trouver leur inspiration dans le passé du genre. Ici, pour Birdstone, c'est du côté du rock psychédélique des 60's (Soft Machine, Pink Floyd), du Blues Rock et du Hard Rock (Led Zeppelin) voire même chez les dieux du riff Metal originel de Black Sabbath que l'inspiration s'est faite. Alors bien sûr s'inspirer du passé ne signifie pas être passeiste, et cet album le démontre bien, avec son son très actuel, et des mélanges personnels qui en font toute la saveur. Cela nous dit néanmoins que notre époque n'est pas la plus excitante en termes de nouveautés. Grave ? Pas forcément...
Pour revenir au contenu strictement musical, Birdstone, depuis 2015, nous offre un excellent rock gorgé de soul et de blues, d'ambiances psychédéliques bien psychotropes, et une énergie venue toute droit du hard et du rock des 70's. Ce Loss est un pur régal pour les amateurs de groove, de guitares vintage, de batterie bien lourde (Bonham, si tu nous lis...) avec un chanteur habité comme il se doit par des esprits chamaniques venus aussi bien du Delta du Mississipi que de l'Afrique profonde ou des rives de France, là où décidément le rock, le vrai, refuse de crever, malgré la domination commerciale féroce du rap et de l'electro.
Ce qui est plaisant avec Birdstone, c'est cette capacité, malgré le poids des influences, de se forger une identité propre, reconnaissable sur chaque titre, idéalement répartie entre les parties de chant et le côté instrumental, et, comme je le disais en préambule, la production moderne et puissante vient rajouter une louche énergisante au propos du groupe. Voila un groupe qu'il doit faire bon retrouver sur les planches, tant leur musique respire le live, semble tailler pour faire gigoter le public en direct. Ainsi, d'un titre plutôt musclé ("Madness") à un autre plus bluesy et mélodieux (le très beau "golden veil") le groupe français nous embarque dans un trip rock'n'roll parfaitement abouti, et on n'en demande pas plus. C'est déjà énorme ! Birdstone, ça joue bien, ça chante bien, les compos sont top ! Que demande le peuple ?
Avec Loss Birdstone vient conquérir le public rock avec des arguments de poids. Si vous aimez le rock bluesy et psyché, le hard rock millesimé, venez risquer une oreille, vous ne serez pas déçus !
It's a strange time, in which many of the most promising young French rock bands find their inspiration in the genre's past. Here, for Birdstone, the inspiration comes from the psychedelic rock of the 60's (Soft Machine, Pink Floyd), from Blues Rock and Hard Rock (Led Zeppelin) and even from the gods of the original Black Sabbath Metal riff. So of course being inspired by the past doesn't mean being passeiste, and this album shows it well, with its very current sound, and personal mixes that make all the flavour of it. It tells us, however, that our time is not the most exciting in terms of novelties. Serious? Not necessarily...
To come back to the strictly musical content, Birdstone, since 2015, offers us an excellent rock full of soul and blues, psychedelic ambiences and an energy coming straight from the hard rock of the 70's. This Loss is a pure delight for lovers of groove, vintage guitars, heavy drums (Bonham, if you read us...) with a singer inhabited as it should be by shamanic spirits coming from the Mississippi Delta as well as from deep Africa or from the shores of France, where rock, the real thing, refuses to die, despite the fierce commercial domination of rap and electro.
What is pleasant with Birdstone is this capacity, despite the weight of the influences, to forge its own identity, recognizable on each track, ideally distributed between the vocal parts and the instrumental side, and, as I said in the preamble, the modern and powerful production adds an energizing ladle to the band's purpose. This is a band that should be good to see on stage, as their music breathes live, and seems to be made to make the audience wiggle live. So, from a rather muscular track ("Madness") to a more bluesy and melodious one (the beautiful "golden veil"), the French band takes us on a perfectly accomplished rock'n'roll trip, and we don't ask for more. It's already huge! Birdstone, they play well, they sing well, the compositions are great! What do the people want?
With Loss, Birdstone has conquered the rock audience with strong arguments. If you like bluesy and psychedelic rock, millesimated hard rock, come and risk an ear, you won't be disappointed!
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor...
Olivier Déhenne Premières Fois Nouvelles 2019 L'Age d'Homme - Collection Contemporains Olivier Déhenne ? si, comme moi, vous possédez quelque bagage culturel en termes de musiques sombres et underground, vous devez connaître l'oeuvre d'Eros Necropsique, entité étrange et noire, dont les textes poétiques dévoilent depuis plusieurs décennies un romantisme macabre réunissant comme il se doit les pulsions de vie et de mort d'Eros et de Thanatos, conjugués dans un écrin musical gothique. Ce n'est pas d'Eros Necropsique que je vais ici vous entretenir, ni même d'ailleurs de musique, puisqu'il se trouve qu'Olivier Déhenne est également écrivain. Après un premier roman sous forme de journal intime - Les Miasmes de La Claustration - c'est ici sous la forme du recueil de nouvelles que la plume d'Olivier est venue se plonger dans le sang et les liquides corporels les plus divers. Cela va de soi, ces nouvelles ne sont pas destinées aux âmes sen...
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia...
WINTERMOON Cold Sky Rising 2023 Black Metal Epique Oui, "winter moon" est bien le titre d'un morceau d'Immortal, et cela n'est pas un hasard. Cet album aux tonalités glaciaires impose Wintermoon comme digne successeur de l'Immortal le plus épique et du Bathory de l'ère Blood, Fire, Death. Il serait pourtant trop simple de limiter la description de ce premier album (après deux Eps) à du name-dropping. J'avoue avoir été soufflé par la qualité des compostions de Cold Sky Rising ! Les neuf titres qui composent cet album sont le fruit inspiré du travail de Gryp, musicien accompli. Ainsi, loin du salmigondis infâme que peuvent générer certains groupes "underground" nous nous retrouvons ici face à un disque très abouti, porté par un black metal épique et majestueux, habité de riffs inspirés aux colorations heavy/black et créant une envie irrépressible de l'écouter encore et encore. Les soli aussi, chose rare de nos jours, nous entrainent et...
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi ...
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