Echoes of Ancestral Battles by GALLIC HAMMER Salut katurix ! Ton one man band Gallic Hammer est basé en Suisse. Peux tu nous en dire un peu plus sur la genèse du projet ? Salut Pierre, Tout d'abord, je tiens à te remercier pour cette interview. je me réjouis de répondre à tes questions. Ayant officié longtemps dans divers groupes et projets underground, en tant que batteur, cela faisait longtemps que j'avais envie de créer mon propre projet solo, que je puisse diriger comme bon me semble, au rythme qui me convient . J'aime composer de la musique donc c'était naturel que ça se fasse un jours ou l'autre. Cela a débuté en 2019, sous le nom de Tales Of Invasions. Mon idée initiale était de partir sur un projet viking-epic BM à la Bathory. J'ai donc composé et enregistré une première démo dans la foulée, qui contenait 5 morceaux, dont les pistes "Taïga" et "Fall of The Warrior King()" *qui apparaissent également sur le premier EP de Gallic Hammer...
Vous aussi vous ressentez cette immense lassitude vous envahir un peu plus chaque jour face à ce que devient notre humanité ? Vous aussi vous vous levez le matin en vous disant : ce monde est foutu, que vais-je pouvoir faire de ma journée ? Vous aussi vous vous dites régulièrement : je suis découragé, à quoi bon faire quelque chose dans un monde d'abrutis qui ne comprennent plus rien à rien ?
Bon, peut-être n'est-ce pas votre cas, et tant mieux pour vous, la pilule bleue est surement moins amère que la rouge à avaler. La lucidité se paye. Il ne reste pour moi que deux solutions : plutôt que la politique, plus bonne à rien, la spiritualité (de toutes sortes) et...l'art ! Heureusement ! Alors bien sûr je ne parle pas ici de la "CULTURE" qu'on nous déverse tous les jours sur la tête comme un rata de caserne de la légion...Non, quand je parle d'art je parle du VRAI art : celui qui n'est pas un choix mais une vocation pour celle ou celui qui le pratique, qui peut selon les journées apparaître comme une malédiction ou une bénédiction...bref, l'art qui ne se compromet pas chez Mammon et ses sbires...
De fait, Régis Whyte, avec qui j'échange depuis les débuts du Scribe, appartient bel et bien à la catégorie des artistes qui se fichent de la notoriété comme d'une guigne mais qui ne font aucun compromis au niveau artistique...
Après un album succulent et inclassable avec son projet S.O.S (retrouvez ma chronique ICI et mon interview avec Régis ICI) voici revenir mon énergumène préféré avec son groupe Varechian, fondé en 1993 (s'il vous plait !) à Villeurbanne. L'heure est venue pour l'album Tabula Rasa Ultima///The Morbidoom)))...
Au jeu des comparaisons, du namedropping et des étiquettes, ne vous aventurez pas trop ici car Varechian fait fi des étiquettages comme de sa dernière chemise. Le trio villeurbannais (Régis au chant et claviers ; Anton Supremacy à la guitare et à la basse et aux claviers et Ludo Putrid (Ludovic Tournier, de Vacuum Tehiru) à la batterie, guitare, basse et claviers ne fait pas dans le convenu, c'est la moins que l'on puisse dire. L'idéal sera donc d'écouter la galette (au casque c'est encore mieux) pour savourer le mix fou de ces Celtic Frost à la française. Entre black metal façon années 80 et début 90, death metal purulent et doom metal antédiluvien, en plus d'une touche de "varechian metal" et de folie furieuse, Varechian nous trimbale dans un univers résolument old-school, allergique aux modes diverses et variées. Le son est à l'avenant : pas raw non plus mais suffisamment "à l'ancienne" pour servir l'oeuvre protéifome de Varechian. Tout au long de cet album inclassable on se plait à se souvenir d'un temps où le metal extrême était intrinséquement underground, jusque dans les tripes, et ne cherchait pas la séduction facile. Non, en ce temps là on n'avait pas de groupes tik tok pour qui l'under n'est qu'une posture en attendant de devenir Madonna. Non, la bande à Régis Whyte ne cherche pas les foules, de toutes façons celles ci sont bien trop idiotes pour comprendre et apprécier cet album. Par contre si vous êtes amateurs de metal underground, déjanté et old-school, que vous en avez ras-le-bol du matraquage de groupes qui sonnent tous pareil, je ne saurais trop vous conseiller de prendre le temps d'appréhender cet album qui fait du bien au vieux coeur patché de votre serviteur, et à son âme punk aussi, car il y a bien quelque chose de punk ici, je ne parle pas d'une resuccée des Sex Pistols ou d'un groupe politisé à la noix mais d'une vraie attitude punk : façon ça vous plait ? c'est bien ! ça vous plait pas ? Fuck you !
Entre tabassage black et death primitif, passages doom, cérémonial obscur aux claviers et psychiatrie musicale régalez vous avec l'album de Varechian, un glaviot jeté à la tronche du musicalement correct !
Do you also feel this immense weariness invading you a little more each day in front of what our humanity is becoming? Do you also get up in the morning and say to yourself: this world is ruined, what am I going to do with my day? You too regularly say to yourself: I'm discouraged, what's the point of doing anything in a world of morons who don't understand anything anymore?
Well, maybe that's not the case for you, and good for you, the blue pill is probably less bitter than the red one to swallow. You have to pay for lucidity. For me, there are only two solutions left: rather than politics, which is no longer useful, spirituality (of all kinds) and... art! Happily! So of course I'm not talking here about the "CULTURE" that is poured on our heads every day like a rata from the legion barracks... No, when I talk about art I'm talking about REAL art: that which is not a choice but a vocation for the person who practices it, which can, depending on the day, appear to be a curse or a blessing... in short, art that doesn't compromise itself with Mammon and its henchmen...
In fact, Régis Whyte, with whom I've been in contact since the beginning of the Scribe, belongs to the category of artists who don't give a damn about notoriety but who make no compromises on an artistic level...
After a succulent and unclassifiable album with his project S.O.S (find my review HERE and my interview with Régis HERE), here comes back my favourite energy man with his band Varechian, founded in 1993 (please!) in Villeurbanne. The time has come for the album Tabula Rasa Ultima///The Morbidoom)))...
In the game of comparisons, namedropping and labels, don't venture too far here because Varechian ignores labels like his last shirt. The trio from Villeurbanne (Régis on vocals and keyboards; Anton Supremacy on guitar, bass and keyboards and Ludo Putrid (Ludovic Tournier, from Vacuum Tehiru) on drums, guitar, bass and keyboards) doesn't do anything conventional, that's the least we can say. The best thing to do is to listen to the album (with headphones it's even better) to savour the crazy mix of these French Celtic Frost. Between 80's and early 90's style black metal, purulent death metal and antediluvian doom metal, in addition to a touch of "varechian metal" and furious madness, Varechian takes us to a resolutely old-school universe, allergic to various fashions. The sound is the same: not raw either, but sufficiently "old-school" to serve Varechian's protean work. Throughout this unclassifiable album, one is reminded of a time when extreme metal was intrinsically underground, right down to the guts, and did not seek easy seduction. No, in those days there were no tik tok bands for whom the under is only a posture while waiting to become Madonna. No, Regis Whyte's band is not looking for crowds, anyway, they are far too stupid to understand and appreciate this album. On the other hand, if you're a fan of underground, crazy and old-school metal, if you're fed up with the hype of bands that all sound the same, I can't advise you enough to take the time to apprehend this album, which is good for the old patched heart of yours truly, and for his punk soul too, because there's something punk here, I'm not talking about a Sex Pistols rehash or some stupid politicized band, but about a real punk attitude: You like it ? that's good ! You don't like it ? Fuck you !
Between black and primitive death beatings, doom passages, obscure keyboard ceremonial and musical psychiatry, enjoy Varechian's album, a spit in the face of musical correctness!
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor...
Olivier Déhenne Premières Fois Nouvelles 2019 L'Age d'Homme - Collection Contemporains Olivier Déhenne ? si, comme moi, vous possédez quelque bagage culturel en termes de musiques sombres et underground, vous devez connaître l'oeuvre d'Eros Necropsique, entité étrange et noire, dont les textes poétiques dévoilent depuis plusieurs décennies un romantisme macabre réunissant comme il se doit les pulsions de vie et de mort d'Eros et de Thanatos, conjugués dans un écrin musical gothique. Ce n'est pas d'Eros Necropsique que je vais ici vous entretenir, ni même d'ailleurs de musique, puisqu'il se trouve qu'Olivier Déhenne est également écrivain. Après un premier roman sous forme de journal intime - Les Miasmes de La Claustration - c'est ici sous la forme du recueil de nouvelles que la plume d'Olivier est venue se plonger dans le sang et les liquides corporels les plus divers. Cela va de soi, ces nouvelles ne sont pas destinées aux âmes sen...
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia...
WINTERMOON Cold Sky Rising 2023 Black Metal Epique Oui, "winter moon" est bien le titre d'un morceau d'Immortal, et cela n'est pas un hasard. Cet album aux tonalités glaciaires impose Wintermoon comme digne successeur de l'Immortal le plus épique et du Bathory de l'ère Blood, Fire, Death. Il serait pourtant trop simple de limiter la description de ce premier album (après deux Eps) à du name-dropping. J'avoue avoir été soufflé par la qualité des compostions de Cold Sky Rising ! Les neuf titres qui composent cet album sont le fruit inspiré du travail de Gryp, musicien accompli. Ainsi, loin du salmigondis infâme que peuvent générer certains groupes "underground" nous nous retrouvons ici face à un disque très abouti, porté par un black metal épique et majestueux, habité de riffs inspirés aux colorations heavy/black et créant une envie irrépressible de l'écouter encore et encore. Les soli aussi, chose rare de nos jours, nous entrainent et...
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi ...
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