Echoes of Ancestral Battles by GALLIC HAMMER Salut katurix ! Ton one man band Gallic Hammer est basé en Suisse. Peux tu nous en dire un peu plus sur la genèse du projet ? Salut Pierre, Tout d'abord, je tiens à te remercier pour cette interview. je me réjouis de répondre à tes questions. Ayant officié longtemps dans divers groupes et projets underground, en tant que batteur, cela faisait longtemps que j'avais envie de créer mon propre projet solo, que je puisse diriger comme bon me semble, au rythme qui me convient . J'aime composer de la musique donc c'était naturel que ça se fasse un jours ou l'autre. Cela a débuté en 2019, sous le nom de Tales Of Invasions. Mon idée initiale était de partir sur un projet viking-epic BM à la Bathory. J'ai donc composé et enregistré une première démo dans la foulée, qui contenait 5 morceaux, dont les pistes "Taïga" et "Fall of The Warrior King()" *qui apparaissent également sur le premier EP de Gallic Hammer...
Expérimenter ? Etonnant qu'autant de groupes fassent ce noble travail dans un courant que l'on juge si souvent conservateur comme le metal ! Pourtant, si Meshuggah, Deathspell Omega et Imperial triumphant ont bien une chose en commun, c'est cette volonté toujours ancré de ne pas se refaire, de dépasser les limites imposées par des "puristes" à la vue courte. Les pères du Djent Meshuggah, malgré leur longue carrière, n'ont jamais cédé à la facilité, et n'ont pas viré de bord en gardant toujours un côté "progressif" au vrai sens du terme, c'est à dire toujours tourné vers l'avant et pas dans le rétroviseur ! Si Deathspell Omega est une de nos fiertés nationales c'est grâce à leur capacité inouïe à transcender les styles, en partant d'une pâte black metal pour en faire leur propre son, un rock sombre et extrême, aux facettes multiples. Quant à Imperial Triumphant, ils viennent de réussir coup sur coup avec leurs deux derniers albums à créer la parfaite symbiose du jazz le plus free et du metal le plus extrême ! Bon été à vous toutes et tous, et profitez en pour laisser les œillères aux autres !
Experimenting? It's surprising that so many bands do this noble work in a stream that is so often considered conservative as metal! However, if Meshuggah, Deathspell Omega and Imperial Triumphant have one thing in common, it is this ever present will not to be repeated, to go beyond the limits imposed by short-sighted "purists". The fathers of Djent Meshuggah, despite their long career, have never given in to the easy way, and have never changed tack, always keeping a "progressive" side in the true sense of the word, i.e. always looking forward and not in the rear view mirror! If Deathspell Omega is one of our national prides, it's thanks to their incredible capacity to transcend styles, starting from a black metal paste to make their own sound, a dark and extreme rock, with multiple facets. As for Imperial Triumphant, they have just succeeded with their last two albums in creating the perfect symbiosis of the most free jazz and the most extreme metal! Have a good summer, and leave the blinders on for the others!
(Notation : smiley triste = naze, un coeur = bof, deux coeurs = cool, trois coeurs = très bon, quatre coeurs = excellent, cinq coeurs = génial)
Note : ❤❤❤❤ 1/2
Lorsqu'il s'agit d'évoquer un groupe de l'importance de Meshuggah (plus de trente cinq ans au compteur, inventeur d'un genre à lui tout seul) les chroniqueurs se divisent en général en deux écoles : la première comprend ceux qui trouvent que "raaah c'était mieux avant, ils ne referont jamais "destroy erase improve" ou "obzen", tandis que la seconde essaie de se pencher sur le dernier bébé en date qui vaut aussi par lui-même. Alors, sans oublier à qui nous avons à faire, je préfère rejoindre la deuxième cohorte et essayer de donner mon appréciation de ce neuvième album des suédois qui sévissent tout de même depuis 1987...Immutable est son nom...Immuable, pour un groupe comme Meshuggah, est un titre qui peut prêter à sourire, tant ils ont expérimenté toute leur carrière, mais ce qui est immuable chez eux c'est cette personnalité unique qui en fait un des plus grands groupes de metal de la planète...
Commençons par le commencement : ce qui frappe d'emblée à l'écoute de Immutable c'est bien le son : une production monstrueuse, terrassante, qui met en relief comme jamais les riffs marteau-pilon accordés six pieds sous terre et les polyrythmies savoureuses de la section rythmique. "Broken Cog" qui introduit les débats est un cas d'école, comme un résumé de tout Meshuggah : les riffs si lourds qu'ils en deviennent atonaux, le chant d'abord murmuré et presque sensuel qui se transforme en hurlement aux régurgitations de sang noir, enfin cette construction en plusieurs sous-chapitres qui fait de Meshuggah depuis longtemps un des maîtres du metal extrême progressif. Les suédois nous cognent la tête contre le mur et ne font pas de quartier, tout en gardant la sophistication qui leur est chère. Leur mélange toujours unique de thrash, death, prog et groove metal qui a enfanté le death technique moderne et le djent (sans compter l'influence monstre qu'ils ont sur TOUT le metal moderne) fait une fois de plus preuve d'une efficacité diabolique. On sort de Immutable lessivé, mais heureux, et on n'a qu'une envie : y retourner. Pourtant, l'album mérite plusieurs écoutes pour pleinement le savourer : sa longueur parfois excessive (dix minutes de moins auraient été de rigueur) compte tenu de la complexité du propos faisant qu'on a l'impression que l'album se perd un peu en deuxième partie. En vérité, après l'avoir écouté suffisamment avant d'écrire cette chronique je peux vous dire que Meshuggah viennent de pondre, une fois de plus, un disque qui va faire pâlir toute concurrence. Pour peu que vous ne soyez pas allergique au côté complexe de leur musique (même si l'album peut s'avérer plus abordable que certains de leurs opus les plus techniques et avant-gardistes) vous devriez trouver votre bonheur ici. En tout cas moi c'est fait, et j'écoute l'album en boucle. Quel bonheur !
Avec Immutable Meshuggah vient nous vriller la tête pour notre plus grand bonheur et ses mélodies insidieuses sous un déluge de plomb ne sont pas prêtes à nous lâcher comme cela...
(Notation : sad smiley = lame, one heart = poor, two hearts = cool, three hearts = very good, four hearts = excellent, five hearts = great)
Score : ❤❤❤❤ 1/2
When it comes to talking about a band of Meshuggah's importance (more than thirty-five years on the counter, inventor of a genre all by himself), the reviewers are generally divided into two schools: the first one includes those who think that "raaah it was better before, they'll never do "destroy erase improve" or "obzen" again", while the second one tries to look at the latest baby which is also worth by itself. So, without forgetting who we're dealing with, I prefer to join the second cohort and try to give my appreciation of this ninth album from the Swedes who have been around since 1987... Immutable is its name... Immutable, for a band like Meshuggah, is a title that can make you smile, as they've experimented their whole career, but what's immutable about them is this unique personality that makes them one of the greatest metal bands on the planet...
Let's start at the beginning: what strikes you right away when listening to Immutable is the sound: a monstrous, earth-shattering production, which highlights as never before the hammered riffs tuned six feet under and the rhythm section's tasty polyrhythms. "Broken Cog" which introduces the proceedings is a textbook case, like a summary of all Meshuggah: the riffs so heavy that they become atonal, the first whispered and almost sensual vocals which turn into a scream with black blood regurgitations, and finally this construction in several sub-chapters which makes Meshuggah one of the masters of progressive extreme metal for a long time. The Swedes bang our heads against the wall and don't give us any quarter, while keeping the sophistication that is dear to them. Their ever unique blend of thrash, death, prog and groove metal that spawned modern technical death and djent (not to mention the monster influence they have on ALL modern metal) is once again devilishly effective. We leave Immutable exhausted, but happy, and we only want to go back to it. However, the album deserves several listenings to fully savour it: its sometimes excessive length (ten minutes less would have been appropriate) considering the complexity of the subject matter, which gives the impression that the album gets lost in the second half. In truth, after having listened to it enough before writing this review, I can tell you that Meshuggah have just made, once again, a record that will make any competition pale. If you're not allergic to the complex side of their music (even if the album can be more affordable than some of their more technical and avant-garde opuses) you should find your happiness here. In any case, I've done it, and I listen to the album over and over again. What a joy!
With Immutable Meshuggah comes to twist our heads for our greatest happiness and its insidious melodies under a deluge of lead are not ready to let us go like that...
Etre plus fidèle à soi-même que Deathspell Omega relève de la gageure. A l'instar du grand Blut Aus Nord, le groupe poitevin continue à brouiller les pistes pour notre plus grand plaisir. Sa musique ne cesse d'évoluer vers toujours plus de liberté, et aucun compromis marketing n'est à signaler : pas de promo, pas d'interview, pas d'apparition publique. Ecouter The Long Defeat aujourd'hui revient à ne pas se laisser parasiter par la valse des étiquettes à apposer sur un groupe qui fait fi des genres musicaux. Le mélomane seul trouvera ici un exutoire, un album à la fois d'une audace inouïe, et en même temps plus "accessible" que les récents travaux du groupe. Non pas que ce dernier ait eu quelque velléité nouvelle de succès commercial : simplement parce que sa musique devient de plus en plus organique, aussi minérale que la pochette magnifique de l'album. Si ici les dissonances se font plus rares, c'est pour laisser parler l'âme d'une musique profonde, unique, qui a su digérer toutes ses influences et expérimentations passées.
Rassurons tout de suite la population avide de metal noir : ici il y en toujours beaucoup, cela reste même la base musicale du groupe, mais il a tellement tordu le genre dans tous les sens depuis 1998 et a su tellement lui insuffler de sa spiritualité propre, de son ritualisme personnel, de son art sans pareil qu'aujourd'hui, même si je pense pour ma part que le black metal n'a pas de limites stylistiques depuis ses débuts, il me semble judicieux de rappeler à l'amateur de sensations musicales qu'on trouve ici du doom metal, des soli d'inspiration hard rock ou heavy metal, des passages entre post-rock et post-core, et le chant de Mikko Aspa est toujours plus déluré, varié, maîtrisant les différents sentiments qu'exprime son ventre au travers de son organe vocal. Les choeurs religieux viennent transcender un riff sur un mid-tempo majestueux tandis que déboule une tempête de blast inattendue, la liberté règne en maître. C'est d'ailleurs en cela que Deathspell Omega, finalement, reste si profondément black metal au sens premier du terme : cette volonté de se tenir à l'écart du monde et des modes, se méfier comme de la peste du libéralisme économique extrême qui a tout envahi, y compris de pseudos groupes et labels que je ne citerai pas ici. Deathspell Omega produit des oeuvres d'art. Cette huitième est particulièrement aboutie : sans doute un de leurs meilleurs albums, avec une force musicale qui ne cherche pas à impressionner pour être : elle s'impose simplement.
Avec The Long Defeat, son huitième album, Deathspell Omega met la barre très haut pour tous ceux qui essaient de redonner un souffle au metal extrême et refusent de le laisser devenir un genre daté et poussiéreux. Bon courage à eux !
To be more true to oneself than Deathspell Omega is a challenge. Like the great Blut Aus Nord, the band from Poitiers continues to blur the lines for our greatest pleasure. Their music never stops evolving towards more and more freedom, and there is no marketing compromise: no promo, no interview, no public appearance. Listening to The Long Defeat today means not letting yourself be parasitized by the waltz of labels to be affixed to a band that ignores musical genres. The single music lover will find here an outlet, an album that is both incredibly audacious and, at the same time, more "accessible" than the band's recent work. Not that the latter had any new desire for commercial success: simply because their music is becoming more and more organic, as mineral as the magnificent album cover. If here the dissonances become rarer, it is to let the soul of a deep, unique music speak, which has been able to digest all its past influences and experimentations.
Let's reassure right away the population avid for black metal: here there is still a lot of it, it even remains the musical base of the band, but it has twisted the genre so much in all directions since 1998 and has been able to infuse it with its own spirituality, its personal ritualism, its unparalleled art that today, even if I think for my part that black metal has no stylistic limits since its beginnings, I think it's wise to remind the lover of musical sensations that we find here doom metal, hard rock or heavy metal inspired solos, passages between post-rock and post-core, and Mikko Aspa's vocals are always more delirious, varied, mastering the different feelings expressed by his stomach through his vocal organ. The religious choirs come to transcend a riff on a majestic mid-tempo while a storm of unexpected blasts breaks out, freedom reigns supreme. This is what makes Deathspell Omega so profoundly black metal in the first sense of the word: this will to stay away from the world and fashions, to distrust like the plague the extreme economic liberalism that has invaded everything, including pseudo bands and labels that I won't mention here. Deathspell Omega produces works of art. This eighth one is particularly accomplished: undoubtedly one of their best albums, with a musical strength that doesn't try to impress for the sake of being: it simply imposes itself.
With The Long Defeat, their eighth album, Deathspell Omega sets the bar very high for all those who try to breathe new life into extreme metal and refuse to let it become a dated and dusty genre. Good luck to them!
Quand j'ai découvert l'album précédent d'Imperial Triumphant (Alphaville) que j'ai adoré, je me suis dit, "ils vont avoir du mal à faire mieux et à aller plus loin dans le délire". Et pourtant, voici Spirit Of Ecstasy, un nouvel album dans la droite ligne du précédent, aussi bien qualitativement qu'en termes d'expérimentation. Imaginez un Deathspell Omega au summum de ses capacités dissonantes et arythmiques, un Blut Aus Nord qui aurait copulé avec Ornette Coleman et tout ce que le jazz le plus free fait de mieux et vous aurez une (petite) idée de la folie furieuse déployée par les new yorkais. Des new yorkais qui, d'ailleurs, continuent d'explorer des thématiques liées à leur ville, que l'on n'a pas forcément envie de découvrir comme touriste si le climat y est aussi oppressant que la musique du groupe. Car la musique d'Imperial Triumphant ne s'apprivoise pas facilement, demande à l'oreille de s'habituer à ses convulsions aussi bien tonales que rythmiques. Sur cet album Imperial Triumphant poursuit sa route vers une fusion free-Jazz / Metal Extrême avant-gardiste absolument passionnante. Même si l'on ne peut pas nier le caractère quelque peu cérébral de l'affaire, il serait dommage de se laisser décourager par l'aridité apparente de la musique des américains : Imperial Triumphant ne cherche pas à ameuter les foules, c'est clair, mais leur propos est d'une valeur ajoutée artistique indéniable. Comment continuer à innover en 2022 en faisant un mix de black/death metal barré et de Jazz sans barrières ? La réponse est dans la question, et elle est surtout dans l'écoute de ce disque. Je préciserai même LES écoutes, car plusieurs écoutes sont nécessaires pour apprécier ce bijou torturé, obscur, tel un Mr Bungle des ténèbres. Nous avons la chance d'avoir des vétérans comme Blut Aus Nord ou Deathspell Omega, et des plus jeunes comme Imperial Triumphant, Portal ou Zeal & Ardor qui reprennent les choses là où les ont laissées leurs prédécesseurs pour toujours tenter d'aller plus loin. Sachons le savourer...
Si tu es prête/prêt à vivre une expérience intense et nouvelle, si pour toi la musique ne se borne pas à écouter toujours la même chose : tente l'aventure Imperial Triumphant, car, même si Spirit Of Ecstasy est difficile d'accès le bonheur est au bout de l'effort. Promis !
When I discovered Imperial Triumphant's previous album (Alphaville), which I loved, I thought to myself, "they're going to have a hard time doing better and going further in the delirium". And yet, here is Spirit Of Ecstasy, a new album in the same line as the previous one, both qualitatively and in terms of experimentation. Imagine a Deathspell Omega at the height of its dissonant and arrhythmic capacities, a Blut Aus Nord that would have copulated with Ornette Coleman and all the best of free jazz and you'll have a (small) idea of the furious madness deployed by the New Yorkers. New Yorkers who, by the way, continue to explore themes linked to their city, which you don't necessarily want to discover as a tourist if the climate is as oppressive as the band's music. Imperial Triumphant's music is not easily tamed, requiring the ear to get used to its convulsions, both tonal and rhythmic. On this album, Imperial Triumphant continues its journey towards a free-Jazz / Extreme Metal avant-garde fusion that is absolutely fascinating. Even if one can't deny the somewhat cerebral character of the affair, it would be a pity to let oneself be discouraged by the apparent aridity of the Americans' music: Imperial Triumphant doesn't try to stir up the crowds, that's clear, but their purpose is of an undeniable artistic added value. How to continue to innovate in 2022 by making a mix of black/death metal and jazz without barriers? The answer is in the question, and it is especially in the listening of this disc. I'll even specify THE listening, because several listenings are necessary to appreciate this tortured, obscure jewel, like a Mr Bungle of darkness. We are lucky to have veterans like Blut Aus Nord or Deathspell Omega, and younger ones like Imperial Triumphant, Portal or Zeal & Ardor who take things from where their predecessors left them and always try to go further. Let's savour it...
If you are ready to live an intense and new experience, if for you music is not limited to listening to the same thing over and over again: try the Imperial Triumphant adventure, because, even if Spirit Of Ecstasy is difficult to access, happiness is at the end of the effort. I promise!
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor...
Olivier Déhenne Premières Fois Nouvelles 2019 L'Age d'Homme - Collection Contemporains Olivier Déhenne ? si, comme moi, vous possédez quelque bagage culturel en termes de musiques sombres et underground, vous devez connaître l'oeuvre d'Eros Necropsique, entité étrange et noire, dont les textes poétiques dévoilent depuis plusieurs décennies un romantisme macabre réunissant comme il se doit les pulsions de vie et de mort d'Eros et de Thanatos, conjugués dans un écrin musical gothique. Ce n'est pas d'Eros Necropsique que je vais ici vous entretenir, ni même d'ailleurs de musique, puisqu'il se trouve qu'Olivier Déhenne est également écrivain. Après un premier roman sous forme de journal intime - Les Miasmes de La Claustration - c'est ici sous la forme du recueil de nouvelles que la plume d'Olivier est venue se plonger dans le sang et les liquides corporels les plus divers. Cela va de soi, ces nouvelles ne sont pas destinées aux âmes sen...
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia...
WINTERMOON Cold Sky Rising 2023 Black Metal Epique Oui, "winter moon" est bien le titre d'un morceau d'Immortal, et cela n'est pas un hasard. Cet album aux tonalités glaciaires impose Wintermoon comme digne successeur de l'Immortal le plus épique et du Bathory de l'ère Blood, Fire, Death. Il serait pourtant trop simple de limiter la description de ce premier album (après deux Eps) à du name-dropping. J'avoue avoir été soufflé par la qualité des compostions de Cold Sky Rising ! Les neuf titres qui composent cet album sont le fruit inspiré du travail de Gryp, musicien accompli. Ainsi, loin du salmigondis infâme que peuvent générer certains groupes "underground" nous nous retrouvons ici face à un disque très abouti, porté par un black metal épique et majestueux, habité de riffs inspirés aux colorations heavy/black et créant une envie irrépressible de l'écouter encore et encore. Les soli aussi, chose rare de nos jours, nous entrainent et...
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi ...
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