100 % GRIND & DEATH MADE IN POLAND !
C'est tellement pas évident en Frankreich de bosser en partenariat entre webzines que le cas mérite d'être souligné ! C'est pourquoi je remercie Chris, également copain de moi à Metallian d'avoir eu la brillante idée de me proposer de parler de ces trois groupes de grind/death qui défonce venus de Pologne, l'autre pays de la poésie et que son webzine, MusikOeye (qui est aussi un label et un flyerzine), présente dans le cadre d'un partenariat avec le label Deformeathing Production...La Pologne, on le sait, est un grand pays du metal, notamment extrême, on l'a souvent vu ici dans le Scribe...Penchons-nous donc sur le cas de ces trois charmants troubadours champêtres que sont Epitome, Hostia et Sphere, trois formations plus que recommandables en matière de mandales sonores ! Bienvenue dans ce numéro spécial des Crocs du Scribe spécial GRIND & DEATH !
Epitome nous vient de Rzeszów en Pologne et pratique depuis 1992 un Grindcore mâtiné de Death Metal brutal bien old-school. Ce 5ème album des old-timers contient aussi son lot d'influences porn goregrind pour satisfaire les amoureux de délicatesse.
Les amateurs de Grind bien mécanique connaissent forcément déjà la formation, composée de briscards ayant oeuvré dans plusieurs groupes cultes de la scène polonaise. Epitome a gardé ce côté punk des débuts du grind (Napalm Death) et le côté crade des papes du goregrind (Carcass of course) ce qui donne un album simple, direct, bourré de rage et de violence. Les titres sont taillés pour la scène, lieu où les polonais ont la réputation de tout pêter. Si vous aimez les guitares bien grasses, les vocaux pas plus weight-watcher, les blast-beat qui décrassent, penchez-vous donc sur ce beau bébé. Le grind mérite mieux que l'indifférence polie à laquelle il est exposé dans notre pays, comparé au black metal ou au death. Epitome en est une preuve supplémentaire, avec cette maîtrise des titres efficaces, ces passages lourds à se briser la nuque, pour un résultat toujours fidèle à la vie à la mort à l'underground. J'ai toujours adoré cette éthique DIY et fidèle aux origines que l'on trouve dans le grind, cette capacité à ne jamais jouer aux rockstars est définitivement réjouissante.
Allez donc vous pêter les vertèbres sur le dernier Epitome, vous ne le regretterez pas, d'autant plus que sous des dehors simples, l'album regorge d'une foule de détails et d'une richesse dans la construction des titres que vous saurez apprécier ! Happy Grind Year !
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