Interview avec Mayeul Tur autour de son roman "Pute Finale" paru aux éditions Sans Pitié.
Je suis tombé un peu par accident sur la couverture du livre de Mayeul Tur, "Pute Finale" sur Facebook (NdA : Couverture reproduite ci-après). J'ai ensuite découvert que ce roman était publié par une maison d'édition québécoise, Les Editions Sans Pitié. Le thème abordé, brûlant, et le fait qu'il s'agisse d'un roman d'anticipation, m'ont donné envie d'en savoir plus. J'ai donc lu le livre et Mayeul a accepté de répondre à mes questions. Pierre Avril
Bonjour à toi Mayeul ! Pour commencer, avant de plonger dans ton roman, le fait de publier un livre au Québec sous pseudonyme était une obligation par rapport au thème ? On en est là ?
Oui, je le crains. Ce roman étant très marqué stylistiquement, je ne pouvais présumer que le fond soit la cause de son rejet par un grand nombre d’éditeurs. Après tout, ce n’est pas le premier roman à scandale. Mais plusieurs ont eu la franchise de me dire que le mien leur semblait, je les cite, trop « obsessionnel » ou « réactionnaire » pour qu’ils le publient ou en parlent dans leur revue. Le fait que je sorte de nulle part n’a sans doute pas aidé. On publie plus volontiers ce genre de romans incendiaires quand son auteur jouit d’une certaine notoriété. Se mouiller pour un auteur inconnu, qui plus est qui fait le choix d’une langue désarçonnante, c’était trop. L’expatriation littéraire chez les Editions Sans Pitié (Esp) fut une nécessité et une chance. Ce petit éditeur n’a pas froid aux yeux, lui. Et cela dans un pays bien plus atteint par le politiquement correct que la France. Par exemple, l’ignoble phénomène de censure à priori des romans, les fameux sensitivity readers, en est malheureusement à un stade avancé au Québec. Les Esp et son directeur, l’écrivain Vincent Lemay, n’en ont que plus de mérite. C’est un plaisir de connaître quelqu’un de cette trempe.
En parlant du thème, ton roman traite de problématiques très chaudes actuellement comme le féminisme radical, le « wokisme », les luttes Lgbtqia+ mais aussi le cybersexe... Qu'est-ce qui t'a amené à écrire sur ces thématiques ?
Eh bien, je dirais que c’est une matière intéressante. Tout ordre qui s’impose de manière aussi totalitaire est intéressant en soi. Il créé en lui-même les conditions de sa transgression. Etant d’un naturel transgressif, j’ai été attiré par ce sujet comme un papillon par la lumière, ou pour prendre une image peut-être plus juste, je suis tombé dessus comme une mouche sur une matière fécale. Mais c’est le terreau des plus belles plantes n’est-ce pas. D’un point de vue littéraire, c’est une chance de vivre en cette période, une période d’endoctrinement, de formatage idéologique, avec ses sanctions, ses bannissements et même ses violences physiques. Il est toujours excitant de braver un ordre aussi absurde, cela donne un vrai souffle à la création. Il y a quelque chose d’opportuniste à se saisir de ces questions, et de ce point de vue-là je peux remercier les transgenristes, les féministes et autres wokistes tyranniques. C’est pourquoi aussi cette transgression n’est qu’un point de départ vers autre chose, si l’on veut faire un roman digne de ce nom, je veux dire un roman dont on peut être fier. Ou alors, il faut faire un essai, ou un pamphlet littéraire si l’on veut aborder cela de manière artistique. La critique politique n’est pas une fin en soi mais le moyen d’une œuvre vraiment littéraire. On y parvient, je crois, en refusant d’être un militant. Pas seulement parce que faire du roman à idées déplaira à quelques snobs, en général de gauche. Mais parce que militer, plaider, c’est se mettre des chaînes, craindre de mal faire vis-à-vis d’une cause, renoncer à sa liberté de création. L’art doit être un plaisir, pas un devoir. Sinon, autant se contenter de lire. Attention, je ne dis pas ça pour me soumettre au politiquement correct en littérature. J’assume avec grand plaisir une filiation littéraire de droite, conservatrice, réactionnaire etc., comme celle que m’attribue l’écrivain et critique Guillaume Cherel comme si c’était une tare, apparemment, alors qu’il n’y a pas plus beau compliment. Je dis simplement qu’un bon écrivain de droite doit pouvoir, si c’est nécessaire à sa liberté de création, refuser de satisfaire un agenda politique. Les idées peuvent être les personnages du romancier, mais pas l’inverse.
Au niveau du style j'ai trouvé ton texte vraiment très bien écrit, avec ce p'tit quelque chose de Céline ou Audiard par moments, avec ces apostrophes et syncopes très « langage parlé » mais en même temps une écriture très littéraire, quasiment balzacienne. Comment as-tu décidé d'opter pour ce style particulier ?
Excellente question. Tu aurais aussi pu citer Queneau. Et bien sûr, dans un autre genre, Jehan Rictus ou Aristide Bruant. Ceux-là ont poussé l’oralité littéraire jusqu’à faire un usage total de la syncope, qu’on trouve aussi plus ponctuellement chez Maupassant, Barbusse et bien d’autres. Quant à moi, j’ai inversé les proportions. Le seul passage en langue « conventionnelle » est un passage d’un livre fictif, qui joue par ailleurs un rôle clé dans la narration. A mon avis, dès lors qu’on fait le choix du langage parlé, la généralisation s’impose. Maintenant, pour en venir à ta question, est-ce que cela condamne à écrire comme on parle, avec tout ce que cela suppose de travail pour y parvenir comme il convient, ainsi qu’on le voit chez Céline, mais aussi de redite ? La preuve que non, comme tu le notes et j’en suis heureux. On peut parfaitement réussir la symbiose du langage parlé, et même d’un langage parlé poussé à l’extrême comme je l’ai fait, et une langue plus relevée, celle des classiques, la belle langue française. En vérité, l’un et l’autre s’accordent très bien dans un geste artistique. Le tout est de préserver le naturel de chacun de ces deux éléments. C’est le secret de l’alchimie à laquelle j’ai procédé car il me semblait que c’était possible et intéressant, aller dans deux sens contraires à première vue, n’en faire qu’une seule voie/x, même si la proportion « parlée » est par la force des choses la plus importante.
Il faut préciser que ton roman est un récit d'anticipation puisque l'action se déroule dans quelques années et que les mouvements regroupés sous le vocable Woke ont considérablement évolué et pris encore plus de place dans la société. Est-ce une crainte personnelle ou un sujet idéal pour un récit d'anticipation ?
Les deux. Rien d’original à cela, sauf à être soi-même woke je ne vois pas comment on ne peut pas craindre une société où ces cinglés sont aux commandes. Maintenant, si ce n’est qu’une mode comme certains veulent le croire, mon roman n’aura été qu’une dystopie, en soi digne d’être représentée. Inutile de préciser que je préférerais ça, comme citoyen. Mais s’il s’avérait que mon roman décrit, même allégoriquement, des choses qui se produiront à l’avenir, j’y trouverai toujours mon compte en tant qu’auteur. Je dirai : « Tout ça était dans Pute finale ! ». La vanité d’un auteur est une consolation très efficace.
Toujours au sujet du wokisme, comment expliquer qu'un mouvement qui finalement concerne très peu de monde, importé des Etats-Unis, soit aussi médiatisé et prenne autant de place dans notre paysage mental ?
Une question complexe. Tout dépend de qui fait cette médiatisation. Si c’est la gauche woke, qu’il s’agisse de partis politiques, de médias, etc., rien d’étonnant : au pire ils sont des sympathisants voire les promoteurs de ces idées, au mieux ils sont sous pression de militants prompts à les extrême-droitiser pour peu qu’ils prennent un peu de retard sur l’agenda de l'extrême gauche sociétale. Si c’est la droite ou la gauche traditionnelle (pour ce qu’il en reste), rien d’étonnant non plus : une révolution est en cours et il appartient à ce camp-là, l’anti-wokisme, d’en rendre compte et de la dénoncer en tant qu’elle s’impose à une majorité qui n’en veut pas. Dans les deux cas, le phénomène s’en trouve encore amplifié médiatiquement et entretenu sur la durée, rien que de très prévisible et inévitable. Tout cela est donc appelé à se poursuivre, contrairement à ce qu’espèrent ceux qui depuis toujours se cachent la tête sous le sable quand pointe le totalitarisme, je veux dire le vrai, pas le fascisme de théâtre.
Ce qui est intéressant aussi c'est de voir des militants radicaux américains universitaires se revendiquer de la « french theory » (école philosophico-sociologique française incluant pêle-mêle Foucault, Deleuze, Derrida, Bourdieu) alors que la déconstruction dont ils se revendiquent est l'opposé de celle de ces philosophes français qui réfutaient l'identité ou la race, ce que le wokisme remet en avant. Qu'en penses-tu ?
Le problème de la postmodernité dont participe la déconstruction est qu’elle tient toute affirmation comme un mythe, en général au service de rapports de domination. Il en résulte la destruction de tout socle commun, si ce n’est l’idée flottante de progressisme qui tourne de plus en plus au catalogue de doléances plus ou moins grotesques envers la collectivité. Qu’on pense simplement à cette influenceuse en croisade pour élargir les avions inadaptés à son tour de taille. Mais quand disparait le socle commun, quand on saccage l’identité d’un peuple, son identité universaliste, alors l’individu n’a plus qu’à se rabattre sur le bon vieux tribalisme, le seul espace de cohésion nationale : la France comme agrégat de tribus, l’archipel de Jérôme fourquet. D’où le communautarisme, et pas seulement religieux. Les camps politiques sont des tribus aussi. L’identité, qu’elle soit sexuelle, raciale etc. n’est jamais qu’une manière de former communauté, en l’occurrence des communautés victimaires. Vous êtes alors sommé de vous définir selon votre communauté. Sinon, vous errerez seul, sans communauté dans un monde de communautés. Mais attention, une fois dans la communauté, il faudra y faire allégeance, respecter ses codes, vous aligner sur elle. Je ne vais pas me lancer dans une exégèse de cette bouillie intellectuelle merdique qu’on appelle French Theory, mais quelles que soient les intentions de ces auteurs, le résultat de leur déconstruction n’est pas la libération de l’individu mais son asservissement dans la tribu. En dehors de la tribu, vous n’êtes rien, et c’est la tribu qui vous dicte ce que vous avez le droit de penser. C’est la fin de la liberté que permettait l’individualisme ancré à un socle commun loin de tout communautarisme. Nous n’en voyons que les prémisses en France car notre pays a une identité universaliste, contrairement à ces abrutis d’américains. On me trouvera sans doute excessif, mais pour paraphraser Houellebecq un pays qui a enfanté le wokisme ne mérite pas le respect.
Pour en revenir au roman, qu'est ce qui est « toi » chez Benjamin, le personnage, et qu'est ce qui relève de la fiction pure chez lui ? Idem pour les autres personnages, sont-ils inspirés de personnes réelles ?
Globalement, c’est fictif. Dans les grandes lignes car un roman est rarement un pur fiat lux. Mais ce n’est pas de l’autofiction. J’ai d’ailleurs été flatté qu’un critique désobligeant croie voir dans la romance de Pute finale une histoire personnelle, quelle meilleure preuve de la crédibilité des situations décrites ! On peut bien sûr voir en Benjamin, le narrateur, mon pendant idéologique. Je peux l’admettre, si on se contente d’une vague étiquette commune de réactionnaire. Mais ses conclusions ne sont pas les miennes, d’où l’Exorde qui prévient le lecteur de quelques « pensées déviantes ». Il lui rappelle aussi que c’est notre monde qui les produit, ce que le passage du livre fictif viendra préciser. Il y a ici comme un avertissement, et ce ne sera pas le seul du roman.
Un avertissement ? Penses-tu que ce que ton roman raconte va se produire ? Va-t-on vers une forme de dictature ?
Je ne saurais dire, mais à force de voir la réalité dépasser la fiction je commence à croire que certaines choses pourraient bel et bien se réaliser. Quelques semaines seulement après la parution du roman, j’apprends que Billie Eilish est critiquée pour être trop féminine. Ca m’a fait penser à un thème, et pas des moindres, de mon Pute : la déféminisation, la féminité toxique. On est encore loin de la déliquescence sociopolitique que je dépeints mais qui sait ? Pour ce qui est de la dictature trans dont parle mon roman, nous n’en sommes pas très loin. Le point de bascule aura lieu quand on pourra être condamné pour mégenrage, comme dans Pute finale. Il y a actuellement une procédure lancée contre Dora Moutot, une « femelliste » poursuivie pour avoir osé dire à un type en rouge à lèvres qu’il n’était pas une femme. Si elle est condamnée, alors oui, on pourra parler d’une forme de dictature, façon 1984. Je ne pense pas qu’elle perdra, du moins oserai-je croire qu’un juge ne peut être assez fou pour prendre une telle décision. Mais dans dix ans ? Ironiquement, les féministes (j’entends toujours par là les féministes radicales car ce sont elles qui mènent la danse idéologique, pas les Simone Veil), les féministes donc payent le prix de leur crasse irresponsabilité, elles qui depuis des décennies stigmatisent la masculinité, qualifiée de « toxique ». Quand on te répète depuis les années 70 que « tous les hommes sont des violeurs » ou qu’on scrute jusqu’à ta manière de t’asseoir dans le métro, quand on ajoute à ce bâton la carotte de la déification esthétique de la féminité, pas étonnant que les hommes les plus fragiles mentalement croisent les jambes et fuient l’identité masculine. Elles voulaient des hommes déconstruits, ma foi, elles en ont ! La réussite est totale. Le féminisme a voulu détruire les hommes, il y sera parvenu en détruisant au passage les femmes, désormais « personnes menstruantes » qu’on somme de partager leurs vestiaires ou, pour les plus malchanceuses, leurs cellules avec des lesbiennes munies d’un pénis en parfait état de marche. Ca me rendrait les trans sympathiques, si toutes les femmes étaient des féministes. Hélas, les pauvres en sont victimes tout comme les hommes, avec le désagrément supplémentaire de voir des tarées parler en leur nom, sans autre mandat que celui qui leur a été donné par les médias.
Il y a un petit côté Houellebecq dans ta manière de jouer avec l'humour noir et d'aborder des thèmes brûlants avec franchise. Es-tu un amateur de sa littérature ?
Oui, bien sûr. Il est même cité par le narrateur. Je poursuis et radicalise l’islamodroitisme romanesque que l’auteur de Soumission est le premier à avoir introduit, à ma connaissance. Par islamodroitisme, il ne faut pas entendre l’électoralisme de droite en direction des musulmans, mais une forme de convergence des luttes entre la droite conservatrice et l’islam. Une union sacrée contre le wokisme, cancer universel. Mais l’issue de cette aventure n’est pas la même dans mon roman. Soumission et Pute finale représentent ainsi deux manières différentes et complémentaires de penser l’islamodroitisme et l’avenir de l’islam face au progressisme. Un grand roman Soumission, n’en déplaise aux mondains, aux lâches ou à ceux qui ne l’ont tout simplement pas compris. Pas seulement pour le fond, traité avec finesse et une avance restée intacte, pas seulement pour l’audace de se saisir de ces sujets sans la moindre concession quand certains tremblent à la seule idée d’en parler dans un diner : pour la fin, visuelle, spectaculaire, dramatique. Quand le narrateur arpente la mosquée pour se convertir, une scène en soi assez banale érigée en moment d’apothéose. J’aime les fins comme celle-là, ou celle de Sixtine de Remy de Gourmont, qui me vient à l’esprit pour sa fin comparable, où un geste banal – se saisir d’un livre dans une bibliothèque – se mue en une apogée éclatante.
Bon finalement ton roman ne fait qu'illustrer une chose qu'on constate, le monde est de plus en plus con et fou, tu penses que ça va s’aggraver ?
Oui, mais j’espère au moins qu’il s’aggravera d’une manière un peu surprenante. Nous distraire est bien la moindre des choses compte tenu de ce que nous avons à en subir. Mais n’ayons pas d’inquiétude : le gauchoprogressisme, qui n’est pas avare de débilités, a déjà commencé à nous régaler. Eh oui, quand la politique se réduit à un catalogue de doléances, le moment vient fatalement où elles s’opposent entre elles. L’intersectionnalité commence à craquer entre le féminisme et le transgenrisme, qui ne fait pas non plus l’unanimité auprès des musulmans. On en voit de plus en plus s’élever contre l’endoctrinement des enfants à l’école. A côté de ça, tu vois le rappeur Médine – celui qui voulait faire un concert au Bataclan après les attentats – faire allégeance au wokisme dans un débat organisé par Médiapart. Assez tristement, il explique qu’il a été rejeté par la droite, et voilà que lui, Médine, le gros méchant du Bataclan, se jetterait presque dans les bras d’un drag queen, son interlocuteur woke discriminé comme lui et qui n’attend que ça, le consoler, le chouchouter. Voilà l’erreur de Zemmour, soit dit en passant. L’union des droites, elle était là, contre le wokisme ! L’islam n’a jamais été le problème ; le seul problème, c’est le nombre, l’immigration incontrôlée. Toujours est-il que ces épisodes islamiques un peu dissonants sont assez exemplaires du rapport de l’islam au wokisme, de l’opposition structurelle qui règne entre eux malgré leur alliance de circonstance, et ici il y a une incertitude sur qui bouffera qui. C’est ce à quoi j’ai fait allusion plus haut. L’islam finira-t-il comme dans Soumission, ou comme dans Pute finale ? Autre question distrayante abordée dans mon roman : à quoi conduira la guerre de sexes, à l’heure de l’intelligence artificielle qui promet d’être une belle baiseuse ? Donc oui, le monde évoluera mal d’un point de vue sociétal (sans compter le reste), mais voir exactement de quelle manière pourrait être intéressant, pourvu qu'on ait du popcorn.
Un autre bouquin sur le feu ?
En effet, j’en ai même deux à vrai dire. Le premier, déjà bien entamé, est lui aussi un roman scandaleux mais dans un autre genre. Il ne me convainc pas encore tout à fait, il y a de bonnes chances que je l’abandonne. L’autre traite de toute autre chose que ces questions politiques et m’intéresse beaucoup plus.
Une question un peu décalée : je ne veux pas te pousser à te dévoiler (ce que tu ne ferais pas pour les raisons qu'on connait) mais tu es français et grand amateur de metal c'est ça ?
Oui, comme le montre ma petite vidéo drolatique Pourquoi être macronnaire, sur une musique du merveilleux groupe de black metal VitaPhobia.
Un p'tit mot d'la fin pour les lectrices et lecteurs (oui désolé j'écris pas en inclusif) du Scribe ? Merci !
Eh bien d’abord, je remercierais tes lecteurs – mon dieu, j’ai l’impression d’être un criminel en écrivant ça. Ensuite, je te remercie, Pierre, pour tes questions pertinentes et variées. Enfin, merci d’avance aux wokes qui, en lisant ces lignes, fourbissent déjà leurs messages vengeurs. A ceux-là, je dirai ces mots du grand Léon Zitrone : « Qu'on parle de moi, en bien ou en mal, mais qu’on parle de moi ! »
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